Ndeysaan - Le Prix du Pardon
Ndeysaan ou Le Prix du Pardon est un film sénégalais réalisé par Mansour Sora Wade, et produit en 2001. Il s'agit d'une adaptation du roman de Mbissane Ngom qui porte le même titre[1].
Réalisation | Mansour Sora Wade |
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Scénario | Mansour Sora Wade , Mamour Nar Sène, Philippe Stroun |
Musique | Youssou Ndour |
Acteurs principaux |
Rokhaya Niang |
Sociétés de production | Kaany Productions, Les Films du Safran |
Pays de production |
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Genre | Drame Fiction |
Durée | 90 min |
Sortie | 2002 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Un brouillard presque aveuglant tombe dans le village de pêcheurs de la côte Sud du Sénégal. Cela empêche les pêcheurs d'aller en mer avec leurs pirogues. Les négociations avec les esprits ne peuvent pas se faire car le grand marabout du village est mourant[2]. La population espère une réaction de son fils, Mbanik, mais ce dernier refuse d'utiliser l'héritage mystique de son père.
Dans ce village, Maxoye est la femme qui éveille les désirs de Mbanik, mais aussi ceux de son ami d'enfance, Yatma. Dans cette rivalité, Mbanick décide de s'aventurer dans la mer et le brouillard disparait avec son retour. Il rapporte aussi du poisson, ce qui emerveille les habitants. Ces derniers lui sont très reconnaissants et le vaillant pêcheur gagne l'estime de Maxoye.
La notoriété de son ami attise la jalousie de Yatma qui commet l'irréparable[3]...
Les conséquences de ses actes engendrent une vie complexe et tragique.
Fiche technique
Auteurs de l'œuvre originale[4] : Mbissane Ngom, Dakar Nea
Genre : Fiction
Durée : 90 minutes
Pays : Sénégal
Année de production : 2002
Langue : Wolof
Format de production : 35 mm
Réalisateur : Mansour Sora Wade
Scénaristes : Mansour Sora Wade, Momar Nar Sène, Philippe Stroun
Régisseur général : Ndiouga Moctar Ba[5]
Régisseur Plateau : Ciré Dieng
Régie : Joseph Sagna, Abass Wade
1er Assistant Réalisateur : Yann Michel
2e Assistant Réalisateur : Demba Dièye
Directeur de la Photographie : Pierre-Olivier Larrieu
1er Assistant opérateur : Antoine Briot[6]
2e Assistant opérateur : Bougouma Seck
Scripte : Catherine Magnan
Directrice de casting : Christian Billette
Montage : Christian Billette, Sylvie Adnin
Ingénieurs du son : Pierre Catois, Arnaud Julien
Assistant Son : Alioune Mbow
Décors : Moustapha Ndiaye
Maquillage : Aminata Zouré Sissoko
Costumes : Mame Fagueye Bâ
Tailleur : Rawane Seck
Accessoriste : Omar Sall
Electriciens : Jean-Pierre Sartor, Lamine Sarr, Vieux Touré
Machinistes : Arona Camara, Ibrahima Boumbia, Lamine Camara
Producteur : Mansour Sora Wade
Producteur délégué : Raphaël Vion
Compositeurs : Wasis Diop, Loy Ehrlich, Youssou Ndour
Attachés de presse du film : Thierry Lenouvel, Claire Viroulaud
Distribution
Voix off : Mamadou Dioum
Maxoye : Rokhaya Niang[7]
Yatma : Hubert Koundé
Mbanick : Gora Seck
Amul Yakaar : Alioune Ndiaye
Peer Ndiaye : Nar Sène
Adou Seck : Thierno Ndiaye Doss
Baay Sogui : James Campbell
Yaay Rama : Dieynaba Niang
Le Xiimeur (thé) : Abdek Kader Diarra[6]
Nabu : Fatou Mame Ndiaye
Daba : Faye Niang
L'Imam : Mustapha Yade
Les griottes : Ndeye Mbengue et sa troupe
Ndikku : Seynabou Niang
Les dresseurs de faux-lion : Ousmane Gueye et sa troupe
Pêcheurs : Bassirou Diakhaté, Maïssa Faye
Femmes autour du puits : Ndeye Aïta Ndiaye, Thiecka Fanabe Gueye
Petit Mbanick : Manou Sarr
Marabout : Adama Kouyaté
Production & Distribution
Le long métrage bénéficie d'une coproduction franco-sénégalaise. Il est produit par le réalisateur Sénégalais Mansour Sora Wade et le français Raphaël Vion. Ainsi, les maisons de production audiovisuelle sont Kaany Productions et Les Films du Safran. La production est aussi soutenue par le ministère des Affaires étrangères de la France (ADC-Sud), du Centre National du Cinéma et de l'Image Animé (CNC) et de l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie[7].
Quant à la distribution au niveau international, elle est assurée par Les Films du Safran et la Cinémathèque Afrique de l'Institut Français.
Festivals
Le Prix du Pardon est sélectionné en 2001 au Festival international du Film de San Sebastián (SSIFF) (Espagne)[4].
En 2002, il participe à la sélection pour d'autres festivals et gagne des prix.
Il obtient alors le Tanit d'Or qui est le Grand Prix aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC). Cette 19e édition a eu lieu du 18 au 26 octobre à Tunis,Tunisie. En Italie, le film est primé Meilleur Long Métrage à la 12 édition du Festival du Cinéma Africain de Milan[8]. Il reçoit aussi le Prix du Public au Festival de Fribourg en Suisse.
Dans le même pays, mais à Genève, le long métrage est sélectionné au Festival du Film Noir pour la Tournée des Films du Sud (15 au 24 mars 2002).
Notes et Références
- « Le prix du pardon (Ndeyssan), une ode à la complexité des sentiments », sur Vudaf, (consulté le )
- « IFcinéma - Le Prix du pardon », sur ifcinema.institutfrancais.com (consulté le )
- « Le Prix Du Pardon », sur www.coteouest.tv (consulté le )
- « Le Prix du pardon (Ndeysaan) (2001) », sur www.unifrance.org (consulté le )
- AlloCine, « Tout le casting du film Le Prix du pardon » (consulté le )
- « Film Sénégalais Le Prix Du Pardon » (consulté le )
- « Africiné - Prix du pardon (Le) | Ndeysaan », sur Africiné (consulté le )
- DKM, « Le prix du pardon : quand la haine prend le dessus sur l'amitié », sur Dakar Mov, (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
24e journées cinématographiques de Carthage : 4 Prix pour le Sénégal
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