Negar Haeri

Negar Haeri nait en 1980 de parents iraniens arrivés en France en 1970. Sa mère est artiste et son père, doctorant en sociologie, est devenu négociant en tapisseries. La famille réside à Neuilly-sur-Seine. Ses deux frères Kami (né en 1971) et Nima (né en 1988) sont aussi avocats[1].

Elle débute l'apprentissage du piano à cinq ans. Elle intègre le conservatoire régional de Saint-Maur-des-Fossés puis est reçue au Conservatoire de musique de Genève. Elle se consacre à l'étude de son instrument de 17 à 23 ans, âge où elle entreprend des études de droit qui la conduiront à embrasser la carrière d'avocat[2]. « L'avocat, comme le musicien, est dans une quête de liberté. Tous deux se mettent en danger » dit-elle[3]. Elle prête serment le 5 janvier 2012.

Elle commence sa carrière dans un grand cabinet d'avocats d'affaires, mais préfère revenir aux sources du métier d'avocat et plaider des dossiers de droit pénal[3].

En 2015, elle se présente avec succès à la Conférence du stage, un concours qui sélectionne chaque année les douze avocats les plus prometteurs en leur confiant une mission de représentation du barreau à l’étranger et la défense de dossiers pénaux. Elle est élue 9^e secrétaire de la promotion 2015[3].

Elle est, depuis 2018, consultante dans l'émission de télévision Non élucidé[4] consacrée à des affaires criminelles françaises non élucidées.

Depuis septembre 2021, elle est l'une des avocats de Mohammed Amri, l’un des quatorze accusé dans le procès des attentats du 13 novembre 2015[5]^,[6], puis celle de la famille de Shaïna Hansye[7].

En parallèle de sa carrière d'avocat, Negar Haeri reprend la pratique du piano et se produit dans de nombreux concerts[2] et notamment, le 16 novembre 2016, celui de l’association du Palais littéraire et musical de l’ordre des avocats de Paris où elle interprète, avec le juge Renaud Van Ruymbeke, la Fantaisie pour piano à quatre mains de Schubert[3]. Elle tient aussi une chronique du bimestriel Pianiste dans laquelle elle interviewe de grands mélomanes[4].

Pour cette battante, « La détermination et le courage, ça n'a pas de sexe »[3].

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