Nelly Feld

Nelly Feld est membre du Parti communiste français avant le Front populaire et travaille comme sténo-dactylo à la fédération de la Jeunesse communiste à Paris[1].

Marié en 1937 à Charles Feld[1], Nelly Feld participe à la Résistance dès 1940, d'abord à Paris puis à Lyon. À Lyon, elle intègre la MOI[3] et devient une des responsables locaux des FTP[4] ; elle participe par ailleurs à l'impression de journaux clandestins[5] (avec son mari). Elle s'installe ensuite à Miribel où elle est arrêtée le 10 août 1944 dans sa maison du 97 avenue des Balmes[3], pour suspicion de Résistance. Elle parvient toutefois à s'échapper puis à rallier Paris en novembre 1944[3]. Dès son arrivée, elle devient journaliste à L'Humanité[6] et le restera jusqu'en 1974[4].

Par son mariage avec Charles Feld, elle est la belle-soœur de Maurice Feld, résistant fusillé en 1942[7]. Ses beaux-parents meurent en déportation. Durant cette période, elle perd également sa sœur, Léa Maury, résistante elle aussi[1]^,[8].

En mai 2013, une plaque commémorative est apposée par la municipalité, sur le 97 avenue des Balmes à Miribel[9]^,[10] où Nelly Feld fut arrêtée en 1944.