Nephrozoa

Les néphrozoaires (Nephrozoa, animal à reins en latin) forment le clade regroupant le super-embranchement Deutérostomiens et le clade Protostomiens. Ce sont, avec les xénacélomorphes, et depuis l'extinction des proarticulés, les seuls bilatériens encore existants de nos jours.

Nephrozoa

Divers néphrozoaires.

Classification
Règne	Animalia
Sous-règne	Eumetazoa
Clade	Bilateria

Clade

Nephrozoa
Jondelius et al., 2002

Synonymes

Eubilateria Ax, 1987

Embranchements de rang inférieur

Super-embranchement Deuterostomia
- Chordata
- Ambulacraria (?)
  - Hemichordata
  - Echinodermata
Clade Protostomia
- Super-embranchement Ecdysozoa
- Clade Spiralia
  - Super-embranchement Platyzoa
  - Super-embranchement Lophotrochozoa
    - Hyolitha †
    - Nemertea
    - Phoronida
    - Bryozoa
    - Entoprocta
    - Brachiopoda
    - Mollusca
    - Annelida
- Chaetognatha

Les néphrozoaires sont caractérisés notamment par l'existence d'une cavité, le célome, contenant le tube digestif. Ils forment un groupe très prévalent dans le règne animal, comportant de très nombreuses espèces en particulier aux échelles macroscopiques.

Ils sont également appelés Eubilateria du fait de la présence de vrais systèmes excrétoires, contrairement aux membres des embranchements basaux.

Phylogénie

Nephrozoa est un clade majeur de Bilatériens, comprenant presque tous les phylums d'animaux et plus d'un million d'espèces actuelles. Son clade frère est Xenacoelomorpha. Le cœlome, le tube digestif, les organes excréteurs (néphridies) et les cordons nerveux se sont développés au sein de Nephrozoa[1].

Nephrozoa est divisé en Protostomes et Deutérostomes. Les fossiles de Kimberella étant datés à 555 Ma et presque certainement des Protostomes[2]^,[3], les deux lignées ont dû se séparer il y a au moins 558 millions d'années, donc bien avant le début du Cambrien (541 Ma)[4].

Nephrozoa

	Echinodermata

	Hemichordata

Protostomia

	Ecdysozoa

	Spiralia

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nephrozoa » (voir la liste des auteurs).

(en) Johanna Taylor Cannon, Bruno Cossermelli Vellutini, Julian Smith, Fredrik Ronquist, Ulf Jondelius et Andreas Hejnol, « Xenacoelomorpha is the sister group to Nephrozoa », Nature, vol. 530, n^o 7588,‎ 2016, p. 89-93 (DOI 10.1038/nature16520, lire en ligne).
(en) M. A. Fedonkin, A. Simonetta et A. Y. Ivantsov, « The Rise and Fall of the Ediacaran Biota. New data on Kimberella, the Vendian mollusc-like organism (White sea region, Russia): palaeoecological and evolutionary implications », dans Patricia Vickers-Rich et Patricia Komarower, The Rise and Fall of the Ediacaran Biota, Londres, Geological Society (n^o 286), p. 157-179.
(en) N. J. Butterfield, « Hooking some stem-group "worms": fossil lophotrochozoans in the Burgess Shale », Bioessays, vol. 28, n^o 12,‎ décembre 2006, p. 1161-1166 (DOI 10.1002/bies.20507).
(en) Douglas H. Erwin, « The last common bilaterian ancestor », Development, vol. 129, n^o 13,‎ 1^er juillet 2002, p. 3021-3032 (DOI 10.1242/dev.129.13.3021, lire en ligne , consulté le 12 mars 2022).

Portail de la zoologie

Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.

[1] (en) Johanna Taylor Cannon, Bruno Cossermelli Vellutini, Julian Smith, Fredrik Ronquist, Ulf Jondelius et Andreas Hejnol, « Xenacoelomorpha is the sister group to Nephrozoa », Nature, vol. 530, n^o 7588,‎ 2016, p. 89-93 (DOI 10.1038/nature16520, lire en ligne).

[2] (en) M. A. Fedonkin, A. Simonetta et A. Y. Ivantsov, « The Rise and Fall of the Ediacaran Biota. New data on Kimberella, the Vendian mollusc-like organism (White sea region, Russia): palaeoecological and evolutionary implications », dans Patricia Vickers-Rich et Patricia Komarower, The Rise and Fall of the Ediacaran Biota, Londres, Geological Society (n^o 286), p. 157-179.

[3] (en) N. J. Butterfield, « Hooking some stem-group "worms": fossil lophotrochozoans in the Burgess Shale », Bioessays, vol. 28, n^o 12,‎ décembre 2006, p. 1161-1166 (DOI 10.1002/bies.20507).

[4] (en) Douglas H. Erwin, « The last common bilaterian ancestor », Development, vol. 129, n^o 13,‎ 1^er juillet 2002, p. 3021-3032 (DOI 10.1242/dev.129.13.3021, lire en ligne , consulté le 12 mars 2022).