Neptune (1887)
Le Neptune est un cuirassé français lancé le à Brest et désarmé en 1908.
Neptune | |
Le Neptune. | |
Type | Cuirassé |
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Classe | Marceau |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Arsenal de Brest |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | 1907 : retiré du service 1912 : coulé comme navire cible |
Équipage | |
Équipage | 643 à 651 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 101,6 m |
Maître-bau | 20,0 m |
Tirant d'eau | 8,43 |
Déplacement | 10 983 tonnes |
Propulsion | 2 hélices 8 chaudières cylindriques |
Puissance | 12 000 ch |
Vitesse | 16 nœuds (29,6 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | canons de 340 mm 17 canons de 138 mm 6 canons AA de 65 mm 18 canons de 47 mm 12 × 5 canons de 37 mm 5 TLT de 450 mm |
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Description
Le Neptune est un cuirassé de la classe Marceau, analogue au Marceau, lancé lui aussi en 1887 (mais à La Seyne-sur-Mer) et au Magenta, lancé en 1890 à Brest. Il fut mis en service le et retiré du service en 1908 et coulé comme cible en 1913.
Basé à Toulon à partir de , il effectua une croisière au Levant et servit notamment lors de l'insurrection en Crête en 1896. Sa carrière fut brève car il fut mis en réserve dès 1900 après avoir été attaché à la division d'instruction à Brest dès 1898[1].
Le Neptune fut placé dans la réserve à Brest. Le , vers 9 heures une voie d'eau se produisit. L'eau avait envahi les double-coques et les double-fonds, le commandant fit sonner, à dix heures, le branle-bas de combat et les pompes mises en mouvement jusqu'à minuit[2].
Il a fait l'objet d'une description détaillée dans un article de Maurice Rambarde publié en 1892[3].
- Le cuirassé Neptune sur la rivière Penfeld par Edmond Chagot, 1892, huile sur bois, musée des beaux-arts de Brest
- L'escadre des grandes puissances devant les côtes de la Crète ottomane pendant la révolte de 1897
- Le Neptune, L'Illustration, 1924
Notes et références
- clausewitz, « FRANCE CUIRASSES CLASSE MARCEAU », sur forumactif.com, (consulté le ).
- Le Gaulois 31 août 1902, p. 2 La voie d'eau était due à une crevasse située au niveau d'un tuyau d'aspiration de la turbine du condenseur de la machine auxiliaire placée sous le faux pont. La machine avait été stoppé à 9h et la crevasse bouchée par un tampon de bois.
- Denis Blaizot, « La flotte française : Le « Neptune » – Gloubik Sciences », sur Gloubik Sciences, (consulté le ).
Bibliographie
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
- (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
- « Un accident à bord », Le Gaulois, vol. 37e Année, no 9087, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- (en) Ivan Gogin, « MARCEAU barbette ships (1891 - 1893) », sur navypedia.org, (consulté le )
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