New Dane
New Dane (Dane Corp. aux États-Unis), anciennement Dane-Elec Group est une entreprise française de fabrication de mémoires informatiques. Le nom Dane est une combinaison des deux premières lettres du prénom des fondateurs[1] de cette société, David Haccoun et Nessim Bodokh.
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Dane-Elec | |
Création | 1985 |
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Dates clés | 1997 : Introduction en bourse |
Disparition | 2013, 2016 pour New Dane |
Siège social | France |
Activité | Industrie |
Produits | Mémoire informatique (en) |
Site web | www.dane-elec.fr |
Histoire
Dane Élec Memory
Fondé en 1985 en France, la société s'est d'abord développée au Royaume-Uni, en Allemagne et au Benelux. En 1996, l'entreprise ouvre une usine d'assemblage en Irlande et un réseau de distribution aux États-Unis. L'année suivante, le groupe est introduit sur le Second Marché de la Bourse de Paris. À partir de 2005, Dane-Elec se développe fortement en Asie depuis son implantation à Taïwan et en Chine.
En 2000, Dane Élec met au point la première barrette de 1 Go de mémoire SDRAM ; son prix est de 3 635 €[2].
Une importante chute du chiffre d'affaires en 2012 (-34% sur les 9 premiers mois de 2012) met la société en difficultés financières et l'amène à se poser des questions sur sa pérennité[3].
En , les différentes entités du groupe sont placées en procédure de sauvegarde[4]
En , les titres boursiers de la société sont suspendus de cotation[4].
Activité de l'entreprise
Dane Elec Memory
La société Dane Elec Memory conçoit, fabrique et distribue des mémoires SDRam. Ce marché est dépendant du marché des micro-ordinateurs en plein boom depuis les années 1990. Cependant le début des années 2000 représente un tournant avec une stagnation du marché des micro-ordinateurs, une pression à la baisse du prix des mémoires SDRam. Par ailleurs, les produits électroniques qui ont le vent en poupe (clefs USB, baladeurs MP3…) utilisent des mémoires flash[7].
Partant de ce constat, la société axe alors son développement vers les produits électroniques : produits de stockage (clefs USB, disques externes) et produits nomades.
À partir de 2009 l'entreprise met en place un plan dont l'objectif est multiple :
- une réduction des stocks, jugés trop importants;
- un recentrage sur une gamme plus restreinte de produits électroniques (60 au lieu de 150);
- une restructuration de l'organisation européenne du groupe, vers un plus grand centralisme (tout se décide depuis la France);
- un abandon des marchés jugés non stratégiques (Dubaï, Israël, Amérique du Sud);
- une baisse des effectifs de 263 en 2010 à environ 150 personnes en 2011[8].
Références
- Corinne Tissier, Estelle Saget, Laure Dumont, Jean-Luc Barberi et Clotilde Warin, « Ils survivent : Dane-Elec ne joue plus avec le feu », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
- STÉPHANE REYNAUD, « Dane-Elec inaugure le module SDRAM de 1 Go », 01Net, (consulté le )
- « DANE-ELEC MEMORY : procédure de sauvegarde après la chute des ventes », Capital, (consulté le )
- Didier Barathon, « Dane Elec liquidé, ses actifs rachetés », sur http://www.distributique.com, Distributique, (consulté le )
- Gérard Clech, « DANE-ELEC liquidée, ses activités reprises par NEW DANE », sur channelbiz.fr, (consulté le ).
- https://www.societe.com/societe/new-dane-793866187.html
- « COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES - Le marché désorienté des mémoires », L'Usine nouvelle, (consulté le )
- « DANE-ELEC MEMORY : Résultat net préliminaire 2010 et nouveau plan de développement », Capital, (consulté le )
- « Fiche société », La Tribune (consulté le )
- Régis Marti, « Dane-Elec contourne la crise des DRAM », Les Échos, (consulté le )
Lien externe
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