Ngerdelolk
Ngerdelolk est un village en ruine de l'État de Peleliu. Il s'agissait du premier village, par classement de rang, de l'île de Peleliu[1].
Ngerdelolk | |
Ngerdelolk, sur l'île de Peleliu. | |
Administration | |
---|---|
Pays | Palaos |
État | Peleliu |
Démographie | |
Population | 0 hab. |
Géographie | |
Toponymie
Le village de Ngerdelolk porte aussi les noms de Ladmisang, Ngardololok, Ngaldolok, Garudoruko, Garudoriruko, Ardololok et Ardelollec[2].
Géographie
Les ruines du villages, encore présentes, se trouvent au centre de l'île de Peleliu, entre le marais à mangrove septentrional ouest et le marais à mangrove oriental ouest.
Histoire
Seconde Guerre mondiale
Le village a été détruit entièrement durant la bataille de Peleliu[3].
Continuité constitutionnelle
En dépit de cette destruction, il est inscrit dans la constitution de Peleliu comme l'un des cinq villages traditionnels de l'île[4]. En effet, son existence légale est maintenue afin déterminer l'identité des personnes de Peleliu[3].
Politique
Contrairement aux autres chefs de l’île, le chef de Ngerdelolk, portant le titre de obak ou de obakdelolk, était traditionnellement choisi par Ngirabeliliou[1]. Il était chargé de l’entretien du sanctuaire à Ngirabelilou, appelé Omuchel el Tekoi[1].
La divinité protectrice de l'île de Peleliu, le chelid Ngirabeliliou, siégeait à Ngerdelolk[1].
Sources
Références
- Murray 2016, p. 31
- Autres noms de Ngerdelolk
- Knecht, Price et Lindsay 2012, p. 7
- Article 11, section 2 de la Constitution
Bibliographie
- (en) Constitution de Peleliu, (lire en ligne)
- (en) Rick Knecht, Neil Price, Gavin Lindsay et al., Final Report : WWII Battlefield Survey of Peleliu Island, (lire en ligne)
- « Ngerdelolk », sur geoguide.fr (consulté le )
- Portail des Palaos