Florence Devouard
Florence Devouard, née Nibart le à Versailles, est une ingénieure agronome française, devenue dirigeante associative.
« Devouard » redirige ici. Pour l’article homophone, voir Devoir.
« Nibart » redirige ici. Pour l’article homophone, voir Nibard.
Conseillère municipale Malintrat | |
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- | |
Présidente du conseil d'administration de la fondation Wikimedia (d) | |
- | |
Michael Snow (d) | |
Vice-présidente Conseil d'administration de Wikimédia France (d) |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Florence Jacqueline Sylvie Nibart |
Surnom |
Anthere |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Militante, oratrice (depuis ), consultante (depuis ), wikimédienne en résidence (depuis le ) |
Conjoint |
Bertrand Devouard (d) |
Membre de |
WikiChallenge Ecoles d'Afrique (d) Les sans pagEs (d) Wikimédia France () Conseil d’administration de la Wikimedia Foundation (en) (- Wiki in Africa (d) () |
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Site web | |
Distinction |
Wikipédia découvrir, utiliser, contribuer (d) |
Vice-présidente de Wikimédia France de 2004 à 2008, elle préside la Wikimedia Foundation de 2006 à 2008.
Biographie
Née à Versailles en [1], Florence Jacqueline Sylvie Nibart[2] grandit à Grenoble, étudie à Nancy et réside à Anvers en Belgique et à Tempe en Arizona[3],[4]. Elle s'installe ensuite à Malintrat — dont elle est conseillère municipale de 2008[5] à 2013 —, dans le Puy-de-Dôme.
Elle est mariée et mère de trois enfants[3],[6].
Formation
Elle est ingénieure en agronomie[7] et industries agroalimentaires de l'École nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires (ENSAIA) et diplômée d'études approfondies en génétique et biotechnologies de l'Institut national polytechnique de Lorraine (INPL)[3].
Carrière professionnelle
Elle travaille un temps dans la recherche publique, notamment à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), où elle s'occupe de dépollution des sols[1].
En , elle s'installe comme consultante indépendante, proposant conseil, formation ou séminaires sur les « pratiques collaboratives en ligne ». Constatant que « les wikis permettent de casser les silos dans les entreprises », elle a lancé un wiki sur des initiatives innovantes reproductibles au niveau mondial[8].
Florence Devouard travaille également régulièrement comme collaboratrice scientifique à l’université SUPSI (en) (Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana), dans le cadre de projets de recherche appliquée dans le secteur de l'éducation[9] ou de l'art[10].
Wikimedia Foundation
S'engageant en dans Wikipédia, elle s'implique fortement dans sa structuration et dans la création de la Wikimedia Foundation. Elle en est élue membre du conseil d'administration et est vice-présidente du premier bureau à partir de juin 2004. En octobre 2006, elle devient présidente de la Wikimedia Foundation[11], en remplacement de son fondateur Jimmy Wales, désormais président d'honneur. Sous sa présidence, en 2007, l'encyclopédie rentre dans le top 10 des sites français[6].
En , elle annonce qu'elle n'est pas candidate au renouvellement de son siège de membre du conseil d'administration de Wikimedia Foundation, prévu lors du scrutin du mois de juin[12]. Le , le nouveau conseil d'administration élit Michael Snow[13].
Wikimédia France
Elle est membre fondateur de l'association Wikimédia France, en 2004, et membre de son conseil d'administration, jusqu'en 2012.
Autres
Elle est vice-présidente depuis au moins 2014 de la fondation suisse Ynternet.org[14], qui s'intéresse à promouvoir la culture de la communication électronique libre[15].
Elle intègre le conseil d'administration de l'association Open Food Facts en 2019[16].
Fossé des genres et représentation africaine sur Wikipédia
Florence Devouard participe à des initiatives concernant la place des femmes et le fossé des genres sur Wikipédia[17] et elle s'investit également pour une meilleure inclusion de l'Afrique dans les projets du mouvement Wikimedia[18].
Fossé des genres
En elle est invitée à donner une conférence sur le fossé des genres à l'Université de Genève[19],[20].
En 2018, elle co-organise le lancement du projet des sans pagEs Méditerranée[21].
Le , elle est invitée par la HEG de Genève pour faire une présentation sur les Fake news[22].
Place de l'Afrique sur Wikipédia et dans le mouvement
Florence Devouard crée Wiki Loves Women[23], Wiki Loves Africa[24], WikiChallenge Ecoles d'Afrique ainsi que Wikifundi[25], l'outil du concours[26]. Il s'agit de projets destinés à augmenter la part des contenus africains sur Wikipédia, ainsi qu'à promouvoir la participation des contributeurs et des contributrices africaines[18].
Wiki Loves Women
En 2016, elle lance avec Isla Haddow-Flood le projet Wiki Loves Women[27],[28], financé par l'Institut Goethe[29] à hauteur de 120 000 euros[30]. Le projet vise à développer la communauté en Côte d'Ivoire, au Cameroun, Ghana, et Nigeria pour produire des contenus sur les femmes africaines sur les projets Wikimédia. En 2018, le projet s'étend à la Tanzanie et à l'Ouganda, grâce au support de la Wikimedia Foundation[31].
WikiFundi
Florence Devouard est à l'origine de la plateforme logicielle WikiFundi, qui vise à permettre la contribution hors ligne sur Wikipedia[32],[33]. Devouard utilise ensuite WikiFundi dans le cadre de projets éducatifs, tels que WikiAfrica Schools ou le WikiChallenge Ecoles d'Afrique[34].
Wiki Loves Africa
Florence Devouard lance avec Isla Haddow-Flood le concours photographique thématique annuel Wiki Loves Africa en 2014[35].
Distinctions
Le , elle est nommée chevalier de l'ordre national du Mérite[2] ; la médaille lui est remise le par Éric Besson, secrétaire d'État chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques.
En , elle reçoit un Montgolfier, décerné par la Société d'encouragement pour l'industrie nationale dans la catégorie « communication et formation »[36],[37].
Notes et références
- Véronique Feuerstein, « Florence Devouard L'internet adict », Massif Central Entreprendre, no 25, (lire en ligne, consulté le ).
- Décret du 16 mai 2008 portant promotion et nomination, sur Légifrance : « PROTOCOLE - Au grade de chevalier, « Mme Devouard (...) présidente d'une fondation mondiale ; 15 ans d'activités professionnelles ».
- (mul) Wikimedia Foundation, Conseil d'administration, Biographies, version du 20 décembre 2007 à 13:10.
- (en) Florence Devouard, « Small biography about Florence Devouard », sur site personnel (consulté le ).
- « Les résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- Frédérique Roussel, « Culture intensive », Libération, 3 janvier 2007.
- Marc Foglia, Wikipedia, média de la connaissance démocratique? : quand le citoyen lambda devient encyclopédiste, FYP editions, , 224 p. (lire en ligne), p. 52-53.
- Édouard Laugier, « Wikipédia, la production collaborative gratuite à laquelle personne ne croyait », Le Nouvel Économiste, no 1559, 24 mars 2011, p. 31.
- Projet Wikipedia Primary School https://www.researchgate.net/project/Wikipedia-Primary-School
- (en) Culture and Safety in Africa
- « "Wikipedia quitte l'adolescence et se demande ce qu'elle apporte à l'humanité" », LExpansion.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Candidacy to the board of WMF », sur Lists.Wikimedia.org
- (en) Caroline McCarthy, « Wikimedia Foundation edits its board of trustees », sur le site cnet.com, (consulté le ).
- « Membres de la fondation », sur le site Ynternet.org (consulté le ).
- « ynternet.org », sur Page d'accueil du site de la fondation (consulté le ).
- « Élections du Conseil d'Administration 2020 », sur le site wiki.openfoodfacts.org (consulté le ).
- « Atelier des médias - Les sans pagEs féminisent Wikipédia », RFI, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) « About », Wiki In Africa, (lire en ligne, consulté le )
- « Wikipédia, qui parle de quoi? », sur mediaserver.unige.ch (consulté le )
- Thierry Noisette, « Natacha, contributrice de Wikipédia : "Il y a moins d'articles sur les femmes !" », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
- « Marseille : les femmes de Wikipédia mises à l'honneur lors d'un débat sur l'équité numérique », LaProvence.com, (lire en ligne, consulté le )
- HEG, « Florence Devouard - Wikipedia - Symposium Fake News : qui croire ? », (consulté le )
- (en) « Wiki Loves Women », sur wikiloveswomen.org
- (en) « Wiki Loves Africa », sur wikilovesafrica.net
- (en) « About WikiFundi », sur wikifundi.org
- « WikiChallenge Ecoles d’Afrique, un concours d’écriture dans les Ecoles Numériques ! », sur le site de la Fondation Orange (consulté le ).
- (en) « Katherine Maher discusses the importance of Wiki Loves Women », sur Vimeo (consulté le )
- « Florence DEVOUARD's schedule for Le Grand Barouf Numérique 2018 », Le grand Barouf, (lire en ligne, consulté le )
- (de) « Wiki Loves Women », sur goethe.de
- (en) « How Wiki Loves Women is Growing Wikipedia Coverage About Women in Africa », Shareable, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Isla, « Wiki Loves Women to launch in Tanzania and Uganda », sur wikiloveswomen.org, (consulté le )
- (en) Don Watkins, « How WikiFundi is helping people in Africa contribute to Wikipedia », Opensource.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « http://macjordangh.com/blog/2017/05/01/wikifundi-launched-to-help-editors-contribute-to-wikipedia-offline/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur macjordangh.com,
- « WikiChallenge Ecoles d’Afrique, écrire sur l’Afrique sur Vikidia », sur wikifundi.org (consulté le )
- (en) « How Wiki Loves Africa is Diversifying Content About Africa Online », sur le site thejeli.com [lien archivé], (consulté le ).
- SFR, « [Tendance] L'interview du mois - Florence Devouard : " Le numérique permet à chaque être humain d'accéder à la connaissance" | Altice France », sur www.sfr.com (consulté le )
- http://www.industrienationale.fr/wp-content/uploads/2014/09/Les-lauréats-Montgolfier-jusquen-2018.pdf
Voir aussi
Ouvrages et publications
- Florence Devouard et Guillaume Paumier, Wikipédia : découvrir, utiliser, contribuer, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, coll. « Les Outils malins », , 79 p. (ISBN 978-2-7061-1495-3, BNF 41409049)
- (en) Heather Ford, Iolanda Pensa, Florence Devouard, Marta Pucciarelli et Luca Botturi, « Beyond notification: Filling gaps in peer production projects », New Media & Society, vol. 20, no 10, (DOI 10.1177/1461444818760870)
- (en) Common knowledge, The challenge of transdisciplinarity, 2011, Epfl (ISBN 978-1-4398-6331-2)
- Fragments de Modernité - Forum d'Action Modernités, Dégager l'Horizon, 2013, Édilivre (ISBN 2332553517)
Liens externes
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