Nicholas Dawson
Nicholas Dawson est un écrivain québécois né au Chili en 1982.
Naissance | |
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Nationalité |
Canadienne et chilienne |
Domicile | |
Formation | |
Activité |
Écrivain, artiste, chercheur et éditeur |
Période d'activité |
2010- |
Domaine |
Littérature, photographie et art sonore |
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Genres artistiques |
La déposition des chemins (2010), Animitas (2017), Désormais, ma demeure (2020) |
Biographie
Nicholas Dawson est diplômé en maîtrise création littéraire de l'Université du Québec à Montréal et il est actuellement doctorant en études et pratiques des arts[1],[2]. Dans le cadre de sa thèse, il adopte une approche en recherche-création afin de proposer des formes queer, métissées et diasporiques du récit de soi, d'exil et de la mémoire. La critique a d'ailleurs souligné, dès la parution de son premier livre en 2010, les « rapprochements entre terre d'accueil et terre d'origine »[3] au cœur de son projet poétique ; la même chose a été signalée lors de la parution du roman Animitas, explorant « l'exil, ses richesses et ses deuils »[4]. Dawson travaille la « pluralité des formes et des registres »[5] ainsi que l'hybridité radicale[6] et est l'un des écrivains de l'exil[7] et de la migration, au Québec. Son livre Désormais, ma demeure, a été finaliste au Prix Spirale Eva-Le-Grand en 2020.
Il est également le directeur littéraire[8] de la collection « Poèmes » chez Triptyque et le rédacteur en chef de la revue Mœbius.
Œuvre littéraire
Livres
- La déposition des chemins (poésie), Saguenay, La Peuplade (ISBN 9782923530178)[3], 2010.
- Animitas (roman), Montréal, La Mèche, 2017 (ISBN 9782897070557)[4],[6],[7].
- Désormais, ma demeure (essai poétique), Montréal, Triptyque, coll. « Queer », 2020 (ISBN 978-2-89801-044-6)[5],[9],[10]. Finaliste au Prix Spirale Eva-Le-Grand 2020.
- Nous sommes un continent. Correspondance mestiza (correspondance avec Karine Rosso), Montréal, Triptyque, 2021.
Collectifs
- « Cerro Alegre » (récit), dans Caroline Hugny (dir.), Objets perdu / Objetos perdidos, Montréal, éditions Urubu, 2016.
- « Auprès des moufettes », dans Pierre-Luc Landry (dir.), Cartographies I : Couronne Sud, Montréal, La Mèche, 2016 (ISBN 9782897070694)[11].
- « Pourtant ici » (poésie), dans Catherine Lavoie Marcus et la Fondation Jean-Pierre-Perrault (dir.), La danse de Hanako / Hanako's dance, 2020.
- « Correspondance mestiza » (lettres), dans Nicholas Dawson, Pierre-Luc Landry et Karianne Trudeau Beaunoyer (dir.), Se faire éclaté·e. Expériences marginales et écritures de soi, éditions Nota Bene, 2021.
- « Dix lettres pour un frère fossile » (récit), dans Stéphanie Roussel (dir.), Pauvretés, Triptyque, 2021.
Revues
- « Nos déserts » (poésie), Mœbius, no 133, .
- « Cadastre » (poésie et photographie), ZAQ, no 5, .
- « Garage » (récit), Mœbius, no 137, .
- « Atacama » (récit), Mœbius, no 143, .
- « Le monde t'a » (poésie), Estuaire, no 163, .
- « Notre large » (poésie), Mœbius, no 149, .
- « Despedida (ressacs chiliens) » (récit), Lettres québécoises, no 177, .
- « Les voyantes » (poésie), Estuaire, no 177, .
- « Queer + cuir + kuir (une esti de liste) » (essai), Lettres québécoises, no 178 « dossier Queer », .
- « Diaspora » (essai/reportage), Liberté, no 329, .
Direction et codirection d'ouvrages collectifs
- Nicholas Dawson, Pierre-Luc Landry et Karianne Trudeau Beaunoyer, Se faire éclaté·e. Expériences marginales et écritures de soi, Montréal, éditions Nota Bene, 2021.
Autres arts
Parallèlement à l’écriture, Nicholas Dawson a une pratique photographique et en art sonore. Il a tenu le blogue photographique (L’écran fenêtre[12] et le site d'art sonore et de recherche-création Vueltas [13]. Il a également participé à la performance thegiftsofthegifted au sein du collectif projets hybris[14], à la Fondation Phi (Montréal).
Il a également collaboré avec Dare-Dare en 2019, dans le cadre des résidences d'écritures publiques, avec le projet Nous : temblores [15], ainsi qu'avec la poète Gabrielle Giasson-Dulude avec le projet La cour[16].
« Tant en arts qu’en écriture, sa pratique est stimulée par le désir de réunir les voix, la sienne et celle des autres. La famille, les lieux, la mémoire, les subjectivités, ainsi que les théories queer, les études postcoloniales, les études globales et les études latinoaméricaines sont au centre de ses préoccupations artistiques et universitaires », selon l'artiste[17].
Édition et direction littéraire
En tant que directeur littéraire de la collection « Poèmes » aux éditions Triptyque depuis 2019, il assure l'édition d'ouvrages de Victor Bégin et de Marcela Huerta (traduction de Daphné B.), entre autres. Chez le même éditeur, il codirige dès 2021 la collection « Queer » avec Pierre-Luc Landry.
Il dirige à la pige des ouvrages auprès d'autres maisons d'édition et d'autres collections, dont l'ouvrage Daddy d'Antoine Charbonneau-Demers, paru chez VLB éditeur en 2020.
Il a été membre du comité de rédaction de Mœbius de 2018 à 2020, revue dont il est devenu le rédacteur en chef en 2021.
Références
- « Nicholas Dawson », sur Lettres québécoises (consulté le )
- « Nicholas Dawson | Doctorat en études et pratiques des arts | UQAM », sur Doctorat en études et pratiques des arts,
- Jean-François Caron, « Nicholas Dawson : La déposition des chemins », sur Voir.ca,
- Dominic Tardif, « Sur les traces d’un migrant identitaire », sur Le Devoir,
- Christian Saint-Pierre, « Nicholas Dawson à l’intersection des souffrances », sur Le Devoir,
- Sarah Lamarche, « L’hybridité radicale de Nicholas Dawson », sur Medium,
- Josée Boileau, « Pour honorer une mère exilée », sur Le Journal de Montréal,
- « Équipe », sur groupenotabene.com (consulté le )
- Mario Cloutier, « Désormais, ma demeure: maison des (re)naissances », sur La Presse,
- « Désormais, ma demeure », sur Groupe nota bene (consulté le )
- Cartographies I : Couronne Sud (lire en ligne)
- L’écran fenêtre
- Vueltas
- projets hybris
- Nous : temblores
- La cour
- « Biographie », sur Nicholas Dawson, (consulté le )
Liens externes
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