Nicola Barbato
Nicola Barbato ou Nicolò Barbato (Kola Birbati en arbëresh[1]; à Piana degli Albanesi - à Milan) est un homme politique et médecin italien de l'ethnicité albanian (arbëresh).
Député XXVe législature du royaume d'Italie | |
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Député XXIe législature du royaume d'Italie | |
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Député XIXe législature du royaume d'Italie | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 66 ans) Milan |
Nationalité |
Italienne ( - |
Formation | |
Activités |
Homme politique, syndicaliste |
Parti politique |
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Biographie
Nicola Barbato nait à Piana degli Albanesi (alors connu sous le nom Piana dei Greci) en 1856 de Giuseppe Barbato et Antonina Mandalà[2].
Après la mort de son père Giuseppe, Nicola doit arrêter ses études et retourner dans son village où il entre en contact avec les nouveaux idéaux révolutionnaires et évolutionnistes qui commençaient à se diffuser dans la région. Il adhère d'ailleurs au mouvement socialiste en 1878. Dans les mêmes années, il recommence son cursus universitaire et obtient son diplôme de médecin. Il exerce auprès de l'hôpital de Palerme en se dédiant particulièrement aux études de psychiatrie[2].
En 1890, il publie un article de psychiatrie à Palerme : Appunti sulla psicopatologia delle paranoie. Il collabore également au quotidien L'Isola, de tendance républicaine (l'Italie était alors une monarchie constitutionnelle).
En 1893, il participe au congrès des Faisceaux siciliens, mouvement populaire d'inspiration démocratique et socialiste apparu en Sicile entre les années 1889 et 1894, où il est nommé au Comité centrale de la province de Palerme avec Bernardino Verro et Rosario Garibaldi Bosco. En mars de la même année, il crée le faisceaux de Piana degli Albanesi qui était une des sections comptant le plus de membres.
Pour avoir participé à cette agitation populaire, il est arrêté par l'Etat italien et son procès a lieu le . Il ne sera finalement libéré que le après une amnistie du Gouvernement di Rudinì II.
La reprise de ses activités politiques et du militantisme pour le Parti socialiste italien lui cause de nombreux problèmes notamment avec la police (qui le considère comme incitateur à la haine des classes) et avec le boss mafieux Francesco Cuccia auquel il s'oppose fermement.
Après l'assassinat de son cousin Mariano Barbato ainsi que du maire socialiste Bernardino Verro par la mafia, le Parti socialiste le pousse à se transférer à Milan pour l'éloigner du danger.
Contraire à la scission du parti en 1920 qui aboutira à la fondation du Parti communiste d'Italie, il s'oppose également au socialiste réformateur Filippo Turati en maintenant une position autonome.
Nicola Barbato décède le à Milan.
Références
- Birbati est le nom de la cigale en albanais; le nom de famille a été traduit dans la version Barbato en italien.
- Massimo Ganci, Barbato Nicola, vol. 6, Dizionario Biografico degli Italiani, (lire en ligne).
Sources
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Nicola Barbato » (voir la liste des auteurs).
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