Nicolas Pétorin
Nicolas Petorin, né le à Niort, est un patineur artistique français. Il a été vice-champion de France en 1992 et a participé aux Jeux olympiques d'hiver d'Albertville en 1992.
Nicolas Pétorin | ||
Situation actuelle | ||
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Équipe | CSG Champigny | |
Biographie | ||
Nom | Nicolas Pétorin | |
Nationalité | France | |
Naissance | ||
Lieu | Niort | |
Taille | 162 cm | |
Poids | 50 kg | |
Parcours | ||
Club actuel | CSG Champigny | |
Entraineur | Didier Gailhaguet, Annick Dumont | |
Retraite | 1996 | |
Carrière amateur
Enfance
Nicolas Pétorin est initié au patinage par sa sœur aînée Isabelle. C'est lors d'un championnat de France espoir en 1982 que le jeune patineur est approché par Didier Gailhaguet, entraîneur national qui officie à la patinoire de Champigny-sur-Marne, pour demander au jeune niortais de dix ans de venir travailler avec lui en Île-de-France. L'accord parental obtenu, il quitte son école primaire Niort Pasteur l'année suivante, pour le centre de formation de Champigny où il va suivre un entraînement sportif de haut niveau tout en poursuivant des études secondaires en parallèle (Il est accompagné de sa sœur Isabelle Pétorin qui deviendra professeur de patinage à Tours en 1996).
Saison 1987/1988
1987/1988 marque la première participation de Nicolas Pétorin aux championnats de France senior organisés à Grenoble en . Il résussit son entrée nationale en se classant 4e place derrière Frédéric Lipka, Axel Médéric et Fernand Fédronic.
Saison 1988/1989
À l'automne 1988, il participe pour la première fois au Trophée Lalique à Paris (9e), puis à ses premiers championnats du monde junior en novembre/ décembre à Sarajevo où il se classe au pied du podium derrière le soviétique Vyacheslav Zahorodnyuk, l'américain Shepherd Clark et le japonais Masakazu Kagiyama. Il se présente ensuite à ses seconds championnats de France senior à Caen où il conquiert sa première médaille de bronze, derrière Axel Médéric et Éric Millot.
Saison 1989/1990
Pour ses seconds championnats du monde junior, organisés à Colorado Springs, il ne réitère pas sa performance de la saison passée et doit se contenter de la 7e place mondiale. Aux championnats de France à Annecy, il ne conserve pas sa médaille gagnée à Caen un an auparavant, et se classe 4e derrière Éric Millot, Philippe Candeloro et Frédéric Harpagès.
Saison 1990/1991
Aux compétitions automnales 1990, il patine d'abord au Skate Canada à Lethbridge (9e) puis au Trophée Lalique à Paris (6e), avant de se rendre pour la troisième fois consécutive aux championnats du monde junior, organisés à Budapest en novembre/ . Il monte sur le podium en prenant la médaille de bronze, en laissant les deux premières places aux soviétiques Vasili Eremenko et Aleksandr Abt, mais bat son compatriote Philippe Candeloro qui n'est que 5e. Il s'agit ici de sa première médaille internationale d'importance.
Quelques jours plus tard, lors des championnats de France à Reims, il accorde une interview au journal L'Humanité, le [1], dans laquelle il parle du manque de liberté des sportifs de haut niveau : "Libre ? La liberté est une impossibilité matérielle pour nous. Nous sommes coincés entre l’activité professionnelle future et les résultats sportifs qui doivent impulser cette reconversion. J’en suis loin, certes, mais l’idée est présente en mon esprit…". Il parle également de ses difficultés à patiner lors des compétitions: "C’est mon principal défaut. Pas le manque de rigueur, mais la présence face au public. J’ai un tempérament réservé, sans doute à cause d’une timidité que je ne peux camoufler." Lors de ces championnats nationaux, il obtient la médaille de bronze derrière Éric Millot et Philippe Candeloro.
Saison 1991/1992
1991/1992 va être la meilleure saison de sa carrière sportive. Il commence par se présenter au Skate Canada à London (9e) et au Trophée Lalique à Paris (9e). En décembre, Nicolas Pétorin devient vice-champion de France sur la patinoire d'entraînement de Philippe Candeloro à Colombes. Ce dernier qui se remet tout juste d'un accident de moto, va vivre selon lui ces championnats nationaux comme une injustice. À l'issue d'une compétition très serrée, celui-ci ne prend que la médaille de bronze derrière Éric Millot et Nicolas Pétorin. La France n'ayant que deux places pour les championnats d'Europe et les Jeux olympiques à venir, la FFSG (Fédération française des sports de glace) décide de sélectionner les deux patineurs placés sur les deux premières marches du podium. Nicolas Pétorin réussit donc de justesse à se qualifier pour les deux compétitions.
Il participe à ses premiers championnats d'Europe à Lausanne en , et y prend une très encourageante 6e place devant le champion de France Éric Millot qui n'est que 8e. Ce bon résultat conforte le choix de la fédération d'envoyer Nicolas aux Jeux olympiques d'hiver de février 1992 organisés en France à Albertville. Mais la réussite ne sera pas la même qu'en Suisse, puisque Nicolas ne se classe que 14e de la compétition olympique[2], juste devant Éric Millot qui est 15e.
Après cette contre-performance, la fédération choisit d'envoyer Philippe Candeloro et Axel Médéric aux championnats du monde de mars 1992 à Oakland. Nicolas ne participera jamais aux championnats du monde senior.
Saison 1992/1993
Il retrouve pour la troisième fois la médaille de bronze aux championnats de France à Grenoble, mais cette place le prive des grands championnats internationaux de la saison.
Saison 1993/1994
Nicolas Pétorin participe à l'épreuve automnale du Trophée Lalique (6e) puis aux championnats de France à Rouen où il descend du podium à la 4e place. Il est devancé par Philippe Candeloro, Éric Millot et pour la médaille de bronze par Thierry Cérez, un nouveau patineur en pleine progression.
Saison 1994/1995
Après avoir pris une décevante 12e place au Trophée de France à Lyon en , il conserve sa 4e place des championnats de France à Bordeaux derrière le même podium que la saison passée.
Saison 1995/1996
La fédération le sélectionne pour participer au premier Grand Prix ISU à l'automne 1995. Il se rend d'abord à Détroit pour le Skate America en octobre (9e) puis à Gelsenkirchen pour la Coupe des Nations en novembre (10e). Le mois suivant, il descend de la hiérarchie nationale en ne prenant que la 6e place des championnats de France à Albertville. Il décide ensuite de quitter le patinage amateur.
Palmarès
Compétition | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | |||||
Jeux olympiques d'hiver | 14e | |||||||||||||
Championnats du monde | ||||||||||||||
Championnats d’Europe | 6e | |||||||||||||
Championnats de France | 4e | 3e | 4e | 3e | 2e | 3e | 4e | 4e | 6e | |||||
Championnats du monde juniors | 4e | 7e | 3e | |||||||||||
Grand Prix ISU[3] | 1987/88 | 1988/89 | 1989/90 | 1990/91 | 1991/92 | 1992/93 | 1993/94 | 1994/95 | 1995/96 | |||||
Skate America | 9e | |||||||||||||
Skate Canada | 9e | 9e | ||||||||||||
Coupe d'Allemagne | 11e | 10e | ||||||||||||
Trophée de France | 9e | 6e | 9e | 6e | 12e | |||||||||
Légende : F = Forfait |
Notes et références
Liens et Sources
- "Le livre d'or du patinage" d'Alain Billouin, édition Solar, 1999
- (en) Skatabase: Résultats des principaux championnats de Patinage Artistique
- (en) Profil olympique de Nicolas Pétorin sur sports-reference.com
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