Nicolas Patin
Nicolas Patin est un historien français né le . Il est actuellement maître de conférence à l'Université Bordeaux-Montaigne (Bordeaux III). Ses principaux thèmes de recherches sont centrés sur l'Histoire de l'Allemagne de 1914 à 1945, l'histoire des élites politiques, l'histoire du nazisme et de la Solution finale.
Secrétaire général Association des historiens contemporanéistes de l'enseignement supérieur et de la recherche (d) | |
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Maître de conférences Histoire contemporaine (en) | |
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Dir. de thèse |
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Biographie
En 2002, il est reçu à l’École normale supérieure de Lyon et obtient en 2005 une agrégation d'histoire. De 2006 à 2010 il prépare un doctorat d'Histoire Contemporaine sous la direction de Didier Musiedlak et Horst Möller à l'Université Paris-Nanterre. Sa thèse se nomme La Guerre au Reichstag. Expériences de guerre et imaginaires politiques des députés sous la République de Weimar (1914-1933). Il soutient sa thèse le et obtient une mention très honorable avec les félicitations du jury. Cette dernière a été publiée en 2014 aux éditions Fayard sous le nom La Catastrophe allemande, 1914-1945.
Il a reçu une bourse de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah[1].
Il est membre depuis 2014 du CEMMC (Centre d’étude des mondes moderne et contemporain).
Il a été militant associatif dans la lutte contre le sida et l'écologie.
Réception
Son livre, La Catastrophe allemande 1914–1945, a été reçu très favorablement par le Figaro, dans lequel Paul-François Paoli écrit :
Nicolas Patin [...] insiste sur [...] le rôle spécifique joué par les députés du Reichstag, durant l’entre-deux-guerres, dans le sabordage de leur institution. Fondé sur l’étude des archives allemandes, qui lui ont permis de reconstituer le parcours politique de 1 674 parlementaires élus au Reichstag avant l’accession au pouvoir d’Hitler, son travail fait ressortir plusieurs éléments saillants. Ces trois thèmes démagogiques, celui de la jeunesse contre la « gérontocratie » de la République de Weimar, de la « communauté des tranchées » et de la « communauté du peuple » vont être le ferment qui va permettre à Adolf Hitler de délégitimer, puis de détruire une institution parlementaire qui symbolisait, pour beaucoup d’Allemands, l’impuissance et la division[2].
Sa biographie de l'officier SS Friedrich-Wilhelm Krüger (Krüger, un bourreau ordinaire) a été plus discuté. Dans Le Monde, l'historien André Loez note : « Neuf dans ses matériaux, discutable dans ses interprétations, l’ouvrage contribue aux débats sur les héritages et les continuités de la violence, d’une guerre à l’autre[3]. »
Publications
- Krüger, un bourreau ordinaire, Fayard, Paris, 2017
- La Catastrophe allemande, 1914-1945, Fayard, Paris, 2014
Notes et références
- « Krüger, un bourreau ordinaire - Nicolas Patin », sur Fondationshoah.org
- La catastrophe allemande (lire en ligne)
- André Loez, « Krüger, fidèle SS », Le Monde, (lire en ligne)
Liens externes
- CV, u-bordeaux3.fr
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