Nimy

Nimy (en wallon Nîmi) est une ancienne commune de Belgique située en Wallonie dans la province de Hainaut.

Nimy

Héraldique

Administration

7020

065

Démographie

Gentilé

Nimysien(ne)[1]

Population

4 462 hab. (31/12/2004)

Densité

1 073 hab./km²

Géographie

Coordonnées

50° 28′ 33″ nord, 3° 57′ 17″ est

Superficie

416 ha = 4,16 km²

Localisation

Localisation de Nimy au sein Mons

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Nimy

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Nimy

Géolocalisation sur la carte : Région wallonne

Nimy

Géolocalisation sur la carte : Hainaut

Nimy

Liens

Site officiel

www.mons.be

C'était une commune à part entière avant qu'elle ne fusionne le 1^er janvier 1972 avec Mons[2].

Étymologie

Plusieurs hypothèses existent sur l'origine du nom de Nimy^{[réf. nécessaire]} :

le nom de Nimy pourrait venir du gaulois nemeton signifiant « sanctuaire » ;
selon François Collette[3], Nimy pourrait dériver du latin classique nemus, -oris désignant « un bois consacré à une divinité » ou « une forêt renfermant des pâturages »[4] ;
une autre hypothèse affirme que le toponyme signifierait « propriété de Nimius (ou Nemesius) », le y final de Nimy dérivant du suffixe -acum indiquant la propriété.

Histoire

La localité fut le siège d'une faïencerie renommée. Créée en 1789 par Fery-François de Bousies et Dieudonné Joseph Antoine, sa production est connue sous l'appellation Vieux-Nimy. Elle fut acquise en 1851 par la société Kéramis de La Louvière. En 1897, elle comptait 675 ouvriers. Ayant souffert de la Première Guerre mondiale, elle fut vendue à la société céramique de Maastricht en 1921. La Seconde Guerre mondiale lui fut fatale et la production cessa définitivement en 1951[5].

Le 23 août 1914, l'armée impériale allemande exécute 13 civils et détruit 30 maisons, lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[6].

Le pont de Nimy

Point 2 de la Bataille de Mons

Géographie

On y trouve le point de départ du Canal Nimy-Blaton-Péronnes.

Transports

Gare de Nimy

Culture et patrimoine

Personnalités

Elisabeth Wesmael, (1861-1953), peintre belge qui grandit à Nimy et y est enterrée[7].

Galerie

Le monument aux déportés et l'ancien hôtel de ville.
L'église Sainte-Vierge.

Références

Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, 2008 (lire en ligne), p. 40.
Arrêté royal du 18 février 1971 portant fusion des communes de Mons, Cuesmes, Ghlin, Hyon, Nimy et Obourg.
François Collette, Ils ont construit Mons, t. I, IP Éditions, Jumet, 2005 (p.172)
Dictionnaire Latin-Français
« VieuxNimy.be -- Historique. », Musée du Vieux-Nimy (consulté le 10 mai 2009)
John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, 2005, 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 481
Éliane Gubin (historica.), Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Lannoo Uitgeverij, 2006 (ISBN 978-2-87386-434-7, lire en ligne)

Liens externes

Nimy sur le site officiel de Mons

Portail du Hainaut

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[1] Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, 2008 (lire en ligne), p. 40.

[2] Arrêté royal du 18 février 1971 portant fusion des communes de Mons, Cuesmes, Ghlin, Hyon, Nimy et Obourg.

[3] François Collette, Ils ont construit Mons, t. I, IP Éditions, Jumet, 2005 (p.172)

[4] Dictionnaire Latin-Français

[5] « VieuxNimy.be -- Historique. », Musée du Vieux-Nimy (consulté le 10 mai 2009)

[6] John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, 2005, 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 481

[:0-7] Éliane Gubin (historica.), Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Lannoo Uitgeverij, 2006 (ISBN 978-2-87386-434-7, lire en ligne)