Noël Vandernotte
Noël Vandernotte est un rameur français né le à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et mort le [1],[2] à Saint-Étienne-du-Grès[3] (Bouches-du-Rhône).
Pour les articles homonymes, voir Vandernotte.
Noël Vandernotte
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Le Quatre avec barreur du CA de Nantes en juillet 1936, (de gauche à droite) Noël, Fernand et Marcel Vandernotte, puis Cosmat et Chauvigné. | |||||||||
Contexte général | |||||||||
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Sport | Aviron | ||||||||
Biographie | |||||||||
Nom dans la langue maternelle | Étienne Noël Henri Vandernotte | ||||||||
Nationalité sportive | France | ||||||||
Nationalité | France | ||||||||
Naissance | |||||||||
Lieu de naissance | Anglet (France) | ||||||||
Décès | |||||||||
Lieu de décès | Saint-Étienne-du-Grès (France) | ||||||||
Palmarès | |||||||||
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Barreur, double médaillé de bronze à Berlin en 1936, il est à l'âge de douze ans l'un des plus jeunes médaillés olympiques de l'histoire, devancé seulement par Dimitrios Loundras qui, lorsqu’il finit troisième aux barres parallèles par équipes aux Jeux olympiques de 1896[4], était âgé de 10 ans et 218 jours.
Biographie
Noël Vandernotte a été double médaillé de bronze aux Jeux olympiques d'été de 1936, à Berlin. Ces deux résultats font de lui l’un des plus jeunes médaillés des Jeux olympiques modernes[5],[6].
Il tenait le poste de barreur dans l'équipe formée par lui et ses oncles Fernand et Marcel. Ils remportent la médaille de bronze d'aviron en 4 barré aux Jeux de Berlin. Il sera aussi associé à Marceau Fourcade et Georges Tapie en 2 barré pour remporter sa seconde médaille de bronze. Noël Vandernotte était alors âgé de 12 ans, et admit plus tard, lors d'une interview : « J’avais, malgré mon jeune âge, conscience de vivre une aventure à la fois formidable et particulière ». Il dit aussi : « Lorsque je suis arrivé à Berlin, il y avait des drapeaux nazis partout, des soldats armés tout de noir vêtus au milieu d'oriflammes à croix gammée. Il découlait de ces parades militaires une impression de force. Hitler s'est servi de cet événement comme d'une vitrine pour montrer la puissance de son pays. Quand je suis rentré à la maison, chez mes parents à Nantes, je leur ai dit du haut de mes 12 ans : Il va y avoir la guerre[7]. »
Il était en retraite à Beaucaire après avoir été agent d'assurance.
Décorations
Noël Vandernotte a été fait Officier de l'ordre national du Mérite[8] en 2008.
Le , il est fait Chevalier de la Légion d'honneur[9].
Notes et références
- Guillaume Mollaret, « Plus jeune médaillé olympique français, Noël Vandernotte est mort », sur Le Figaro - Sport24, (consulté le )
- Stéphane Cerri, « Beaucaire : Noël Vandernotte, médaillé olympique aux JO de 1936 est mort », sur Midi Libre, (consulté le )
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- (en) « Du plus jeune au plus vieux - Actualité Olympique », International Olympic Committee, (lire en ligne, consulté le )
- (fr) Cf. article consacré à Noël Vandernotte sur europe1.fr.
- Noël Vandernotte reste à jamais le plus jeune médaillé olympique
- « Le plus jeune médaillé de l'histoire est français », sur Le Parisien.fr (consulté le )
- Noëm Vandernotte honoré
- Décret du 5 avril 2015 portant promotion et nomination
- Baptiste Manzinali, « BEAUCAIRE Le maire Julien Sanchez remet 20 médailles de la ville », objectifgard.com.
Annexes
Bibliographie
- Henri Charpentier, Noël Vandernotte : L'extraordinaire destin du plus jeune médaillé olympique, Biarritz/Paris, Éditions Atlantica, , 328 p. (ISBN 978-2-7588-0048-4, BNF 44439380)
- Marc Ventouillac, Les grandes heures de l'aviron français, Paris, L'Équipe, , 125 p. (ISBN 978-2-36347-073-7), p. 19
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- Adrien Pécout, « JO 2016 : on a retrouvé Noël Vandernotte, barreur-résistant », sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
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