Norbert Benoit

Norbert Benoit (né Norbert Benoit Vanpeperstaete en 1910 et décédé en 1993) était un cinéaste, peintre et chansonnier belge[1].

Norbert Benoit
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Norbert Van Peperstraete
Pseudonyme
Norbert Benoit
Nationalité
Activités
Fratrie
Roger Van Peperstraete (d)

Biographie

En 1935, Norbert Benoit réalise de petits films en semi-animation par le procédé des papiers découpés. Ce sont des illustrations de chansons à succès « Tout va très bien madame la marquise », « Couchés dans le foin ». En 1938 il commence la pré-production d'un long métrage La Maudite sur un scénario qu'il a écrit en collaboration avec Marcel Roy et qui doit être coproduit avec la France. La guerre ayant interrompu le développement des opérations, le film sera coproduit en 1947 par Marcel Jauniaux du Centre Belge de Production avec Pathé-Cinéma. Interprété par Claudine Dupuis dans le rôle principal, le film fut présenté au Festival international du cinéma expérimental de Knokke-le-Zoute en 1949. Mais la situation précaire du cinéma belge ne permit plus ensuite à Norbert Benoit que quelques courts métrages dont Chapeau Buse, l'histoire d'un chapeau maudit réalisée dans un climat expressionniste. Le film fut distribué en complément de long métrage. Le sujet en est l'histoire d'un chapeau haut de forme qui transporte une « malédiction » à travers plusieurs propriétaires. La réalisation expressionniste dégage un climat de tragique feutré. C'est cette même ambiance que l'on retrouve dans les tableaux de Norbert Benoit. Il peignait depuis toujours, mais ce n'est que dans les années soixante qu'il connut une tardive reconnaissance lorsque son travail fut exposé à la galerie Chavance de New-York. Il fit l'objet d'articles dans la presse belge, notamment de Francis Bolen et d'Alain Viray, pseudonyme de Robert Vivenoy. Parallèlement, Norbert Benoit savait, à l'occasion et dans des spectacles marginaux, se livrer à des facéties scéniques dans un esprit de « non-sens » à la façon anglaise qui semblait contredire le tragique de l'imagier qu'il fut par le pinceau et la caméra. Mais, ceux qui l'ont connu savent que ce n'était qu'une apparence par laquelle Norbert Benoit tentait de dissimuler, voire de sublimer, dans l'expression artistique, les déconvenues et les renoncements de la vie.[Interprétation personnelle ?]

Notes et références

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