Notre shtetl brûle
Notre shtetl brûle (yiddish : אונדזער שטעטל ברענט Undzer shtetl brent), également connu comme S'brent (ס'ברענט « Au feu ») et haayara boeret (hébreu : העיירה בוערת « La ville brûle »), est un poème yiddish écrit en 1938 par Mordechai Gebirtig à la suite du pogrom de Przytyk, survenu le .
Le poème parle de l'apathie des badauds qui regardent les évènements tragiques sans essayer d'intervenir. Adopté comme hymne par le mouvement de résistance juif de Cracovie, il a été mis en musique et est fréquemment chanté en Israël et dans le monde lors de la Journée de la Shoah.
Traduction partielle
Yiddish translitteré | Français |
---|---|
s’brent! briderlekh, s’brent! |
Il brûle! Frères ! Il brûle ! |
Adaptations musicales
Plusieurs versions du poème ont été enregistrées. Parmi elles, une version en hébreu de la chanteuse israélienne Dorit Reuveni et celle du groupe anglais Oi Va Voi, enregistrée avec une version modifiée des paroles yiddish pour leur album Travelling the Face of the Globe.
La version intitulée Ha’ayara Bo’eret du groupe israélien de Metal extrême Salem, et sortie sur leur disque Kaddish, a conduit à une controverse nationale, qui est remontée jusqu'au parlement israélien (Knesset), afin de savoir s'il était approprié pour un groupe metal de jouer ce genre de chanson[1].
Notes
- (en): Biography; site du groupe Salem
Références
- (en): Jewish resistance –Music; Holocaust Encyclopedia; site du United States Holocaust Memorial Museum (USHMM)
- (en): Traduction en anglais lue par le rabbin Stanley Asekoff le second jour de Roch Hachana 5762 (2001), après la destruction des Twin Towers.
- (de): Traduction en allemand sur le site Virtual Klesmer
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