Nourredine Aba
Nourredine Aba (ou Noureddine), né le à Colbert (Aïn Oulmene) dans la wilaya de Sétif en Algérie et mort à Paris 13e le [1], est un poète, dramaturge et conteur algérien créateur en 1991 de la Fondation Aba décernant des prix aux meilleurs écrivains de l'année[2].
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Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) 13e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Mohammed Nourddinne Abaoub |
Nationalité | |
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Distinction |
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Biographie
Noureddine Aba est lycéen à Sétif où il rencontre Kateb Yacine. Il sera son compagnon et son ami. Après avoir été mobilisé de 1946 à 1945, il suit le procès des criminels nazis à Nuremberg. Il devient ensuite conseiller technique à l'édition et collabore à la revue Présence africaine dès sa création. Il se tourne peu après à l'écriture.
Plusieurs de ses pièces furent jouées en Europe. "Une si grande espérance" a été mise en scène par Nasser-Edine Boucheqif avec plusieurs comédiens ayant fui le terrorisme qui avait fait des milliers de morts en Algérie. Parmi les interprètes de la pièce, Nasser-Edine Boucheqif (poète, essayiste, dramaturge, peintre) dans le rôle de Yacine et Nadia Kaçi dans le rôle de Sahira ainsi que d'autres comédiens : Aissa Moulfra, Mohamed Ourdach... Gravement malade, portant un pace-maker à la suite d'une opération lourde du cœur et condamné à mort par les militaires et le Gia en Algérie, Noureddine Aba tenait malgré tout à assister aux représentations et lectures publiques de sa pièce.
À partir de 1982, Noureddine Aba donne des conférences dans des universités européennes et nord-américaines. Il a enseigné la littérature algérienne à l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign (Illinois, États-Unis).
Il crée en 1990 la fondation littéraire qui porte son nom. Le premier écrivain à être couronné est, en 1992, le journaliste-écrivain Tahar Djaout, assassiné quelques mois plus tard[3].
Bibliographie
- L'Aube de l'amour, poésie, 1941
- Au-delà des ombres, poésie, 1942
- Les Portes crépusculaires et huit bracelets pour nostalgies, poésie, 1943
- La Toussaint des énigmes, poèmes, 1963
- Gazelle après minuit, poèmes, 1978
- Mouette, ma mouette, poésie, 1984
- Tell El Zaâtar s'est tu à la tombée du soir, l'Harmattan, 1981
- Deux étoiles filantes dans le ciel d'Alger, 1979
- La Gazelle égarée, conte, 1979
- Les quatre ânes et l'écureuil, 1982
- Montjoie-Palestine ou l'An dernier à Jérusalem, préface de Jacques Daumal, texte bilingue Français -anglais, traduction Evelyne Accad, l'Harmattan 1980
- L'Aube à Jérusalem
- Le Dernier Jour d'un nazi, éd. Stock, théâtre, 1982, pièce jouée à Paris en 1986
- La Récréation des clowns, théâtre, éd. Galillée,1980, pièce contre la torture[3]
- L'Annonce faite à Marco ou À l'aube sans couronne
- L'Arbre qui cachait la mer
- Le Chant perdu au pays retrouvé, éd. Du Cerf, 1980, récit poétique,
- L’Exécution au beffroi, 1995, pièce jouée à Paris en 1996[4],[5]
- Une si grande espérance, théâtre, l'Harmattan, pièce jouée à Paris mise en scène Nasser-Edine Boucheqif
- c'était hier Sabra et Chatila, L'Harmattan, Paris.
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- (en) Simon Gikandi, Encyclopedia of African Literature, Taylor & Francis, , 648 p. (ISBN 978-1-134-58223-5, lire en ligne), p. 1
- Hassane Zerrouky, « Noureddine Aba, poète et dramaturge n'est plus », L'Humanité, (lire en ligne)
- L’Exécution au Beffroi, sur entractes.sacd.fr, consulté le 2 octobre 2019
- L'EXÉCUTION AU BEFFROI» DE NOUREDDINE ABA, sur humanite.fr, consulté le 2 octobre 2019
Voir aussi
Liens externes
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