Nystatine
La nystatine est un médicament polyène antimycosique dont la structure est très proche de l'Amphotéricine B. La nystatine est utilisée par voie orale pour la décontamination intestinale des candidoses[2].
Nystatine | |
Identification | |
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No CAS | |
No ECHA | 100.014.317 |
No CE | 215-749-0 |
Code ATC | A07 D01 G01 |
DrugBank | DB00646 |
PubChem | 16219709 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre jaune |
Propriétés chimiques | |
Formule | C47H75NO17 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 926,094 9 ± 0,048 2 g/mol C 60,96 %, H 8,16 %, N 1,51 %, O 29,37 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 160 °C |
Solubilité | 360 mg·L-1 eau à 24 °C |
Précautions | |
Directive 67/548/EEC | |
Écotoxicologie | |
DL50 | 8 000 mg·kg-1 souris oral 3 mg·kg-1 souris i.v. 120 mg·kg-1 souris s.c. 4,4 mg·kg-1 souris i.p. |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
Nystatine | |
Informations générales | |
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Princeps |
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Identification | |
No CAS | |
No ECHA | 100.014.317 |
Code ATC | D01AA01, A07AA02 et G01AA01 |
DrugBank | 00646 |
Spécialités existantes en France
Auricularum (voie auriculaire)
Mycostatine (Voie orale)
Polygynax, Tergynan (Voie vaginale)
Utilisations
Des infections à Candida cutanées, vaginales, des muqueuses et de l'œsophage peuvent être traitées par la nystatine. Les Cryptococcus (en) sont également sensibles à la nystatine.
La nystatine est souvent utilisée en prophylaxie chez des patients à haut risque pour des mycoses, telles les patients sidéens à faible taux de CD4+ ainsi que les patients sous chimiothérapie.
Elle est prescrite en unités, à des doses variant de 100 000 (pour des infections orales) à 1 million (pour des infections intestinales).
Découverte
La nystatine est découverte en 1950 par Rachel Fuller Brown (en) et Elizabeth Lee Hazen (en)[3].
Divers
La nystatine fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en )[4].
Liens externes
- Compendium suisse des médicaments : spécialités contenant Nystatine
Notes et références
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Bianchi, Vincent., Médicaments, De Boeck supérieur, dl 2018 (ISBN 978-2-8073-0641-7 et 2-8073-0641-1, OCLC 1028732375, lire en ligne)
- (en) Ana Victoria Espinel-Ingroff, Medical Mycology in the United States a Historical Analysis (1894-1996), Dordrecht, Springer Netherlands, , 221 p. (ISBN 978-94-017-0311-6, lire en ligne), p. 62
- WHO Model List of Essential Medicines, 18th list, avril 2013
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