O’Nel Mala

Né dans un environnement religieux, O’Nel Mala fait ses premiers pas de chanteur auprès de sa mère, elle-même chanteuse traditionnelle dans les églises protestantes de la région de l'ouest montagneux de la Côte d'Ivoire[1]. Il émigre à Abidjan en 1990 en vue de se lancer dans la musique religieuse [1] et, est très tôt considéré comme une star montante du gospel ivoirien [1]. En 1997, avec un orchestre de circonstance et devant un jury de professionnels de la musique, présidé par Valen Guédé, en sa qualité de Président du Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA), O'Nel Mala remporte le concours d'orchestre « Cocody Rock Stars », à l'époque, annuellement organisé par la Mairie de Cocody[2]. Auréolé de ce prix, il est désigné en 1999, pour assurer l'interprétation de l’hymne national ivoirien lors d’un concert organisé à l'occasion de la fête de l’Indépendance du pays [1]^,[3]. L'année suivante, il produit son premier album, mais celui-ci n'obtient pas le succès escompté [1].

La consécration de l'artiste se réalise cependant à partir de 2002, d'abord, avec la sortie de son album « La Prophétie », mais encore et surtout en 2008, lorsqu'il est décerné à l'artiste la distinction du Tiercé d’Or de la musique ivoirienne[4]^,[5]. En quelques années seulement, O’Nel Mala s'impose comme l’une des figures incontournables de la scène musicale chrétienne de son pays[2]. Il participe aux côtés notamment de Constance, Guy Roger, Schékina, la Harpe de David, à l'émergence et à la vulgarisation en Côte d'Ivoire, du genre musical chrétien qui quitte peu à peu les églises, pour s'exposer de plus en plus au grand public au moyen d’œuvres discographiques, de concerts ou de festivals[6]. O’nel Mala vend plus de 70 000 exemplaires de son album « vêtu de gloire », un des plus importants niveaux de vente de la musique chrétienne en Côte d'Ivoire [6].