Octave Benjamin Herr

Octave Benjamin Herr (Héricourt (Haute-Saône), à Poul-ar-Velin en Guipavas, ), est un officier de marine français.

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 Octave Benjamin Herr
Naissance
Héricourt
Décès  91 ans)
Poul-ar-Velin en Guipavas
Origine Français
Allégeance France
Arme  Marine nationale
Grade Vice-amiral
Années de service 1893 – 1940
Commandement Jurien de la Gravière
Vauban
Rivoli
Division navale d'Extrême-Orient
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur

Biographie

Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il embarque alors sur le croiseur Duquesne en Atlantique Sud et obtient en les remerciements du ministre pour une étude sur la Marine brésilienne.

Enseigne de vaisseau (), il sert sur le Hoche en escadre du Nord et rédige une étude sur l'artillerie des cuirassés allemands qui lui vaut de nouvelles félicitations.

Second du torpilleur Éclair en Méditerranée, il écrit une étude sur l'emploi de ces bâtiments et devient en , adjoint au chef d'état-major de l'escadre de Méditerranée sur le Brennus. Il établit alors des vues de côtes et des instructions nautiques pour les torpilleurs qui lui apportent des remerciements du ministre.

En , il est nommé adjoint au commandant de l’École de chauffe de Brest et rédige une étude sur le pilotage de nuit des torpilleurs qui est récompensée par un témoignage officiel de satisfaction ().

Lieutenant de vaisseau (), aide de camp de l'amiral Gervais durant les grandes manœuvres, il l'accompagne à la Commission de refonte des livres de signaux et de la tactique navale et devient l'aide de camp de l'amiral Fournier en . Il assiste celui-ci lors des grandes manœuvres de 1905 et 1906 et le suit comme secrétaire à la Commission internationale d'enquête sur les incidents anglo-russes du Dogger Bank (1905).

En 1907, il commande un groupe de petits torpilleurs à la 5e flottille à Oran puis embarque à Brest sur le croiseur cuirassé Kléber () et passe en à l'état-major particulier du ministre Boué de Lapeyrère. En , il est nommé au commandement du contre-torpilleur Carquois puis est attaché en août à la majorité du commandant en chef de la 1re armée navale. Il sert alors sur le Voltaire puis passe sur le Jean Bart et obtient un témoignage de satisfaction pour sa conduite durant le torpillage du cuirassé par un sous-marin autrichien le .

Adjoint au chef d'état-major de la 1re armée navale, capitaine de frégate (), second du cuirassé Diderot (), commandant du croiseur Jurien de la Gravière (), il exerce les fonctions de commandant militaire au Pirée et se fait remarquer en en sauvant le vapeur grec Aegeon en flamme dans le port.

En , il est nommé officier d'ordonnance du ministre puis commande en le Vauban et l'escadrille des patrouilles de Brest. En septembre, il prend le commandement du Rivoli et de la 1re escadrille d'escorte de l'Océan. Cité à l'Ordre de l'armée pour son efficacité dans la lutte contre les sous-marins ennemis (), il devient en , chef de la 2e section de l'état-major à Brest et est promu capitaine de vaisseau () et chef du 1er bureau de l’État-major général.

Chef d'état-major de l'escadre de Méditerranée sur la Bretagne (), il est adjoint en au chef d'état-major général de la Marine puis devient en décembre premier sous-chef d'état-major.

Contre-amiral (), il commande en la 2e escadre légère à Toulon avec pavillon sur le Metz. Commandant de la 2e escadre à Toulon (), major général à Brest (), il obtient en , un témoignage de satisfaction pour son importante activité lors de la recherche de l'hydravion Latham 47 disparu en mer de Barents en .

Vice-amiral (), il préside le Comité technique de la marine et la Commission permanente des essais des bâtiments de la flotte () et commande en la division navale d'Extrême-Orient avec pavillon sur le Waldeck-Rousseau.

Inspecteur général des forces maritimes du Nord, membre du Conseil supérieur de la Marine (), il prend sa retraite en février 1935 mais est rappelé à l'activité en . Il préside alors le Comité de contrebande chargé de l'organisation du blocus maritime de l'Allemagne.

Membre de la cour de justice de Riom (), il quitte ces fonctions en .

Récompenses et distinctions

  • Chevalier (), Officier (), Commandeur (), Grand Officier () puis Grand' Croix de la Légion d'honneur ()

Bibliographie

  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 243-244

Liens externes

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