Octavia Hill

Octavia Hill, née le à Wisbech dans le Cambridgeshire et morte d'un cancer le à Londres, est une réformatrice sociale britannique.

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Octavia Hill
Octavia Hill par John Singer Sargent en 1898
Biographie
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Marylebone
Sépulture
Crockham Hill (en)
Nationalité
Activités
Réformatrice sociale, écrivaine, enseignante
Père
James Hill (d)
Mère
Caroline Southwood Hill (en)
Fratrie
Gertrude Hill (d)
Florence Hill (d)
Miranda Hill (en)
Emily Southwood Hill (d)
Conjoint
Harriot Yorke (d)

Biographie

Jeunesse et formation

C'est la fille de James Hill, un homme d'affaires, marchand de grains et banquier qui fait banqueroute à deux reprises. Sa mère, Caroline Southwood Smith, préceptrice de ses demi-frères et sœurs qui épouse James en deuxième noce, tombe très vite malade. Octavia est alors élevée par son grand-père, le docteur Southwood Smith. Fillette très habile, elle recopie pour lui des textes sur les réformes sanitaires. C'est aussi l'époque où elle rencontre le socialiste chrétien Frederick Denison Mauriceou encore le critique d'art John Ruskin qui vont l'accompagner dans ses projets philanthropiques[1],[2],[3].

Une réformatrice

En 1869, elle rédige un traité sur "De l'importance d'aider les pauvres sans faire l'aumône". Selon Charles Mowat Loch, le secrétaire de la Charity Organization Society, Octavia Hill fait preuve d'une grande "sagesse" en se posant comme collectrice de loyers et non comme donatrice d'argent dans la paroisse de Marylebone. Sa façon d'aider les pauvres se généralisera au sein de la Charity Organisation Society qui préféra dorénavant les "bons" pauvres. Octavia Hill restera ainsi comme la "rénovatrice de l'esprit charitable des dames anglaises" et une pionnière de la Charity Organisation Society.

Femme d'associations

Octavia Hill fonde par ailleurs, avec sa sœur Miranda, la Kyrle Society pour apporter de la beauté et du bien-être dans la vie sous forme de musique, de littérature et d'espaces verts. Le Postman's Park sera ainsi crée à Londres [4]. Les campagnes d'Octavia en faveur des espaces verts vont aussi l'amener à participer à la fondation du National Trust for Places of Historic Interest or Natural Beauty dont elle sera l'une des trois fondatrices.

Vie privée

Bien que décédée à Londres au 190 Marylebone Road (lieu démolit depuis), sa tombe se trouve dans le Kent au cimetière de Crockham Hill. Octavia possédait un cottage dans le village.

Essais et correspondance

  • (en-GB) Octavia Hill et Robert Whelan (dir.), Octavia Hill and the Social Housing Debate: Essays and Letters by Octavia Hill, Londres, IEA Health and Welfare Unit, , 148 p. (ISBN 9780255364317, lire en ligne).

Notes et références

  1. Biographie En Octavia Hill, "History of social work"
  2. (en-US) « Hill, Octavia (1838–1912) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  3. (en) « Octavia Hill | British philanthropist | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
  4. Rachel Kolsky, Women's London : A Tour Guide To Great Lives, Lincolnshire, IMM Lifestyle Books, 2018, p. 103

Bibliographie

Essais

  • (en-GB) Nancy Boyd, Josephine Butler, Octavia Hill, Florence Nightingale: Three Victorian Women Who Changed Their World, Londres, Palgrave MacMillan, , 279 p. (ISBN 9780333376362, lire en ligne), p. 95-163,
  • (en-GB) Paul Barker, Founders Of The Welfare State: A Series From New Society, Heinemann Educational Books, , 151 p. (ISBN 9780435820602, lire en ligne), p. 17-23,
  • (en-GB) Richard Symonds, Far Above Rubies, Gracewing, , 289 p. (ISBN 9780852442449, lire en ligne), p. 23-44,
  • (en-GB) Graham Murphy, Founders of the National Trust, National Trust, , 164 p. (ISBN 9780707803326, lire en ligne), p. 49-72,

Notices encyclopédiques

  • (en-US) Anne Commire & Deborah Klezmer (dir.), Women in World History, Volume 7: Harr - I, Yorkin Publications / Gale Group, , 746 p. (ISBN 9780787640668, lire en ligne), p. 310-314,
  • (en-GB) Oxford Dictionary National Biography Volume 27, Oxford, Oxford University Press, , 1006 p. (ISBN 9780198613770, lire en ligne), p. 164-167,

Articles de revues scientifiques

  • (en-US) Robert H. Bremner, « "An Iron Scepter Twined with Roses": The Octavia Hill System of Housing Management », Social Service Review, Vol. 39, No. 2, , p. 222-231 (10 pages) (lire en ligne ),
  • (en-GB) A. S. Wohl, « Octavia Hill and the Homes of the London Poor », Journal of British Studies, Vol. 10, No. 2, , p. 105-131 (27 pages) (lire en ligne ),

Articles connexes

Liens externes

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