Octavio Alberola Suriñach

Octavio Alberola né à Alaior (ile de Minorque) en 1928, est un militant anarcho-syndicaliste espagnol membre de la Confédération nationale du travail.

Octavio Alberola Suriñach
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Biographie

Fils de militants libertaires espagnols, exilés au Mexique après la retirada[1].

Il fait des études d’ingénieur et participe à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL).

Il participe activement au soutien aux révolutionnaires cubains du Mouvement du 26-Juillet.

Après la réunification du mouvement libertaire espagnol, il représente, avec Cipriano Mera Sanz et Juan García Oliver, la (FIJL) au sein de Defensa Interior (DI) l’organisme chargé de la lutte antifranquiste au sein du MLE[2].

En 1962, il s'installe en France où il vit clandestinement.

Le , son père José Alberola Navarro est assassiné, à Mexico, par des agents franquistes.

Il est le responsable du Grupo primero de mayo (en) auteur de nombreux attentats contre le régime franquiste.

Arrêté, le en Belgique, après une tentative de séquestration d’un ministre, il est emprisonné cinq mois puis assigné à résidence.

En 1971, il revient clandestinement en France où il collabore au journal Frente Libertario.

Lié aux Groupes d'action révolutionnaires internationalistes (GARI), il est impliqué, en , dans l’affaire de l’enlèvement du banquier Adolfo Suarez. Arrêté à Avignon, il est emprisonné près de neuf mois.

En 1985, avec Ariane Gransac, il crée le Centre pour la Sauvegarde de la Mémoire (CESAME) des mouvements populaires de l’Amérique Latine[3].

En 1988, il participe à la création du Réseau européen d’information et documentation sur l’Amérique Latine (REDIAL) à Paris.

Publications

  • Avec Ariane Gransac, Anarchistes contre Franco : action révolutionnaire internationale, 1961-1975, Rueil-Malmaison, Éd. Albache, 2014, (ISBN 979-10-91013-02-4), (BNF 43763512)[4].
  • Espagne : le long cheminement de la « mémoire retrouvée », Matériaux pour l'histoire de notre temps, n°73, 2004, pp. 49-54, DOI:10.3406/mat.2004.970, [lire en ligne].
  • Le mouvement ouvrier et la révolution anti-autoritaire : l'anarchisme en Espagne, in L'Espagne, 1900-1985, Matériaux pour l'histoire de notre temps, n°3-4, 1985, page 31, lire en ligne.
  • La révolution entre hasard et nécessité, Atelier de création libertaire, 2016, (ISBN 978-2-35104-094-2).

Bibliographie et sources

Articles connexes

Notes et références

  1. (en) Stuart Christie, General Franco Made Me a 'terrorist' : The Interesting Years Abroad of a West of Scotland 'baby-boomer', ChristieBooks, 2003, page 13.
  2. Geneviève Dreyfus-Armand, L'Exil des républicains espagnols en France : De la guerre civile à la mort de Franco, Albin Michel, 2012, page 7.
  3. Gransac Ariane, Arberola Octavio, CESAME (Centre pour la sauvegarde de la mémoire populaire en Amérique latine), Matériaux pour l'histoire de notre temps, n°24, 1991, Les fonds nouveaux à la BDIC et au Musée d'histoire contemporaine. pp. 47-48, DOI:10.3406/mat.1991.401757, lire en ligne.
  4. « Octavio Alberola, Arianne Gransac, « Anarchistes contre Franco 1961-1975 » », sur alternativelibertaire.org, .

Liens externes

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