Odorama
L'odorama est un média expérimental s'intéressant à l'organe olfactif du spectateur. Il reste une technique marginale et ponctuelle.
Exemples
Les « films parfumés » (film profumati) d'Angela Ricci Lucchi comme Alice profumata di rosa (1975) étaient accompagnée par la diffusion d'essences aromatiques dans la salle[1].
Pour le film Polyester de John Waters (1981), des cartes munies de numéros étaient distribuées aux spectateurs. En grattant le numéro indiqué à l'écran, le spectateur percevait des odeurs agréables ou désagréables[2].
Les Nuls firent aussi en 1988 une expérience en odorama sur le même modèle à la télévision. Une suite de sketches diffusé sur Canal+ indiquait le numéro de l'odeur à gratter, les micro-capsules étant diffusées dans un magazine sur la télévision[3].
Odorama, court métrage réalisé en 2010 par Maxime Alvarez-Perez et Guillaume Heulard, retrace de façon fictive l'histoire du cinéma d'odeur[4].
Le dessin animé Les Razmoket rencontrent les Delajungle sorti en 2003 est lui aussi en odorama, des pastilles à gratter étant distribuées avant les séances.
Hors du cinéma et de la télévision
Le jeu vidéo Leisure Suit Larry VII : Drague en haute mer, sorti en 1996, contenait une carte en odorama[5].
La bande dessinée Poupée de bronze (1998), de la série Les Innommables de Yann et Conrad, contient une page en odorama dans sa première édition.
Notes et références
- (it) Anna Bandettini, « È morta Angela Ricci Lucchi, outsider del nostro cinema: celebri i suoi film 'profumati' », La Repubblica, (lire en ligne, consulté le ).
- « "Polyester" en Odorama, ça sent le culte - Citazine », sur Citazine, (consulté le ).
- Catherine Legrand et Jacques Legrand, Chronique de la télévision, Chronique, (lire en ligne), p. 1998-IA23
- « Odorama », sur blogspot.com (consulté le ).
- « Test Leisure Larry Suit 7 : Drague en Haute Mer sur PC », sur Jeuxvideo.com (consulté le )
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