Oecomys bicolor

Description

L'espèce a une longueur de corps (tête et torse) de 9 à 12 cm, une longueur de queue de 10,5 à 14 cm et un poids de 24 à 42 g. Les pattes postérieures mesurent environ 2,3 cm et les oreilles mesurent 1,3 à 1,7 cm de large.

Sur le dos et les côtés du corps, le pelage est brun orangé, brun rougeâtre ou brun cannelle avec des points noirs sur le haut du dos. Il y a une bordure claire sur le ventre entièrement blanc[3]. La tête est caractérisée par des moustaches longues et épaisses et de petites oreilles brunes. La queue sombre de l'animal a une touffe de poils plus longs à la fin.

Répartition

Ce rongeur a une large distribution dans le biome amazonien, il est présent du nord de l'Amérique au sud à l'est des Andes : le nord-ouest du Brésil, le nord de la Bolivie, l'est du Pérou, l'est de l'Équateur, l'est de la Colombie, une grande partie du Venezuela, de Guyana, du Suriname et de la Guyane. Des populations isolées se trouvent dans le nord de la Colombie et au Panama. L'espèce vit généralement dans les basses terres et dans les zones vallonnées à moins de 700 mètres d'altitude[3]. L'habitat est constitué de forêts sèches et humides.

Comportement

Les individus grimpent souvent dans la végétation, par exemple dans des buissons ou dans des plantes grimpantes.

Alimentation

Oecomys bicolor mange des fruits non mûrs de Cecropia obtusa (sv), Cecropia sciadophylla (sv) et Solanum rugosum (sv) pour leurs graines[4].

Reproduction

La reproduction a sans doute lieu pendant la saison sèche, sinon la toute l'année[5].

Un couple ou une famille partage le nid construit dans les arbres. Oecomys bicolor cherche aussi une protection dans les bâtiments. Les femelles donnent naissance à une moyenne de 4,5 petits par portée, qui atteignent la maturité sexuelle trois mois après la naissance.

Parasitologie

Oecomys bicolor est parasité par Ixodes luciae (sv)[6].

Le rongeur est porteur de Mammarenavirus[7].

Notes et références

  1. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 15 mai 2022
  2. « Oecomys bicolor (Tomes, 1860) », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
  3. (en) Mammals of South America, vol. Rodents, 2, University of Chicago Press, , 1392 p. (ISBN 9780226169606, lire en ligne), p. 398-400
  4. Frugivores and Seed Dispersal, Springer Netherlands, , 392 p. (ISBN 9789400948129, lire en ligne), p. 122
  5. (en) Michael A. Mares, Kristina A. Ernest, « Population and Community Ecology of Small Mammals in a Gallery Forest of Central Brazil », Journal of Mammalogy, vol. 76, no 3, , p. 750–768 (lire en ligne)
  6. (en) María Mónica Diaz, Santiago Nava, Alberto Alejandro Guglielmone, « The parasitism of Ixodes luciae (Acari: Ixodidae) on marsupials and rodents in Peruvian Amazon », Acta Amazonica, vol. 39, no 4, , p. 997-1002 (lire en ligne)
  7. Jean-François Saluzzo, Pierre Vidal, Jean-Paul Gonzalez, Les virus émergents, IRD Éditions, , 188 p. (ISBN 9782709915397, lire en ligne), p. 121

Liens externes

  • Portail des mammifères
  • Portail de l’Amérique du Sud
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.