Ogy (Moselle)

Ogy est une ancienne commune française située dans le département de la Moselle.

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Ogy

Église Saint-Agnan

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Commune Ogy-Montoy-Flanville
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Pange
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Anne-Marie Marx
2017-2020
Code postal 57530
Code commune 57523
Démographie
Gentilé Ogyens
Population 525 hab. (2014)
Densité 140 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 18″ nord, 6° 18′ 41″ est
Altitude Min. 242 m
Max. 281 m
Superficie 3,74 km2
Élections
Départementales Le Pays messin
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Ogy-Montoy-Flanville
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ogy
Géolocalisation sur la carte : France
Ogy
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Ogy
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Ogy

    Depuis le , Ogy est une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Ogy-Montoy-Flanville avec Montoy-Flanville. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé à Montoy-Flanville[1].

    Géographie

    La commune est située à huit kilomètres de Metz-Technopôle. Malgré sa position rurale, le village comprend de nombreux lotissements. Le territoire de la commune est riche en gryphées (fossiles du jurassique).

    Écarts et lieux-dits

    Toponymie

    • Osey (1190), Oisey (1260), Oxey (1404), Oxieum (1409), Augy (1478), Houxey (1497), Oixey (1513), Ouxey (1514), Oxi (1544), Augy (1710), Oxy (1742), Ogy (1793).
    • En lorrain : Ouh’i.
    • En allemand : Ogingen (1915–1918 et 1940–1944).

    Histoire

    Le village dépendait de l’ancien pays messin (Haut Chemin), dont les seigneurs étaient issus des grandes familles messines, aujourd'hui toujours installés dans le village.


    Le village est ruiné pendant la guerre de Trente Ans.

    Le , le garde champêtre est assassiné à Ogy. Une croix scellée sur un mur commémore cet évènement.

    Ogy absorbe Puche entre 1790 et 1794.

    On notera également l’élevage intensif d’oies pratiqué dans le village. À l’origine de l’appellation conférée aux habitants avant 1900 : « Lés bigârds d’Hhi » (les jars d'Ogy).

    Au début des années 1990, la commune met en œuvre une politique d'aménagement et fait construire plusieurs lotissements[2].

    À la rentrée 2012, le conseil municipal décide de fermer l'école primaire pour fusionner avec l'école de Montoy-Flanville.

    Les Hospitaliers

    En 1600, le sieur de Clervant, calviniste, détruit la chapelle hospitalière Saint-Jean-Baptiste-de-la-Décollation.

    Les armes de Metz et la croix de Malte rappellent que l’hospice Saint-Nicolas de Metz et les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem se partageaient la seigneurie.

    Économie

    10 entreprises et 4 exploitations agricoles.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    an VIII   Jean Barthélémy    
        Pallez    
        Charles Vincent (attesté 1955, 1960)    
      1989 Robert Touchot    
    mars 1989 27 novembre 2011 Albert Bohn    
    janvier 2012 décembre 2016 Anne-Marie Marx    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Mairie : 22, rue Principale - Tél. : 0387644950.

    Vie associative

    Deux évènements annuels :

    • la fête des replants à l'initiative d'un agriculteur du village ;
    • la fête de la citrouille.

    Depuis 2008, l'association Ogy en fête anime le village en organisant quelques manifestations : brocante, fête de Noël et concours d'illumination[2].

    Démographie

    En 1844, l’école est fréquentée par 30 garçons et 37 filles, la population du village est de 160 individus pour 32 maisons[3].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5],[Note 1].

    En 2014, la commune comptait 525 habitants, en diminution de −8,85 % par rapport à 2009 (Moselle : 0,02 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    153142140146186207188171127
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    146175187170161143163144111
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    10310510799799092131132
    1990 1999 2007 2011 2014 - - - -
    255439592549525----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    À la suite de la construction de nouveaux lotissements, la population passe de 250 habitants en 1989 à plus de 500 en 2010 (avec une hausse de 32 % dans les années 2000)[2].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Mairie, inaugurée en 1993, autrefois ancienne porcherie des hospices de Metz[2].
    • Salle des fêtes.
    • City stade, 2003.

    Édifices religieux

    • Église de Saint-Agnan, située dans le lieu-dit homonyme. Elle est entourée par un cimetière.
    • Chapelle templière qui existait jusqu'en 1600.
    • Croix scellée sur un mur rappelant l'assassinat du garde champêtre le .

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Parti d'argent et de sable, à la croix de Malte brochant de l'un en l'autre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « arrêté de création » (consulté le ).
    2. CCPP, Vies communes, nº 8, novembre 2010, p. 4.
    3. Verronnais 1844
    4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
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