Oie de garde
L'oie de garde est une oie domestique qui est utilisée comme animal de garde dans les fermes mais aussi dans d'autres situations.
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Comportement de l'oie
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Les oies sont considérées comme ayant une excellente vue[1] et comme étant « vigilantes et curieuses »[2], avec un fort instinct territorial. Des attaques d'oie sur les humains sont fréquemment signalées. Un cas en 2001 a créé un précédent juridique, entraînant une indemnisation de plus de 17 000 $ pour un livreur blessé, la première dans l'Illinois causée par la faune sauvage[3]. Dans un autre cas, plusieurs oies protégeant leurs oisons ont fait tomber un Anglais de son vélo, ce qui a entraîné une hospitalisation[4]. Un habitant de Buffalo, dans l'État de New York, a réclamé plus de 2 millions de dollars de dommages et intérêts pour une attaque d'oie sur la propriété d'un voisin. Parfois, les gardes de parc ont dû tuer des groupes entiers d'oies agressives[5]. Les bernaches du Canada dans les parcs de Cincinnati sont responsables de plusieurs attaques : elles ont renversé des gens et sont responsables de plusieurs fractures. Elles ont été décrites comme « des missiles d'attaque crachant, sifflant et mordant »[6].
Le même comportement agressif et territorial peut être utilisé pour monter la garde. Les oies savent très bien distinguer les personnes et sons inhabituels de leur quotidien normal[7]. Leurs cris bruyants alerteront les humains lorsqu'elles sont alarmées.
Historique
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Les oies de garde ont été utilisées à travers l'histoire et dans les temps modernes. Dans la Rome antique, les oies sont créditées par l'historien Tite-Live pour avoir donné l'alarme lorsque les Gaulois ont tenté d'envahir le Capitole[8],[9],[10].
Dans les fermes modernes, on dit que les oies sont de bons moyens de dissuasion contre les prédateurs d'autres volailles domestiques[1],[11]. Un manuel sur la sécurité industrielle les recommande pour la protection des entrepôts et autres biens physiques isolés[12]. Elles auraient été utilisés pour garder les installations de l'Aerospace Defense Command des États-Unis en Allemagne[13] ; ou comme la Scotch Watch, nom donné à un groupe d'oies gardant la distillerie Ballantine à Dumbarton, en Écosse[14],[15] ; ou également, pour protéger un poste de police dans le Xinjiang, en Chine[7],[16],[17].
Races
Certaines sources citent l'oie africaine (en), l'oie romaine (en), l'oie de Poméranie et l'oie de Chine comme les meilleures races pour la garde[11],[12]. La Chinoise est bruyante et l'Africaine est à la fois bruyante et grande[18],[19].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Guard goose » (voir la liste des auteurs).
- (en) Susanne Hugo, « Geese: the underestimated species », World animal review, vol. 83, , p. 64-67 (lire en ligne)
- Ashton 2015, p. 25-26.
- (en) Gary Wis, « Worker gets $17,000 check in goose attack Delivery man was hurt on the job in a case of fowl play » [archive], sur highbeam.com, Chicago Sun-Times, (consulté le )
- (en) « Cyclist Hurt in Attack by Angry Geese; BIRDS » [archive], sur highbeam.com, The Mirror, (consulté le )
- (en) « Rangers kill flock after goose attack » [archive], sur highbeam.com, The Charleston Gazette, (consulté le )
- (en) Andrew Conte, « GEESE OVERSTAY THEIR WELCOME.(NEWS) » [archive], sur highbeam.com, The Cincinnati Post, (consulté le )
- (en) Marc Silver, « Honk If You Think Geese Are Good Guard Dogs », sur nationalgeographic.com, (consulté le )
- (en) Kee Malesky, « How Swiss Guards And Sacred Geese Saved Rome », sur text.npr.org, (consulté le )
- Ashton 2015, p. 14-15.
- Ekarius 2016, p. 210.
- (en) Kirsten Lie-Nielsen, « Raise a Goose to Guard Your Flock », sur hobbyfarms.com, (consulté le )
- Subramanian 2006, p. 67.
- (en) « West Germany: Enter the Goose Patrol », sur content.time.com, (consulté le )
- (en) « Dumbarton distillery geese given their matching orders », sur dailyrecord.co.uk, (consulté le )
- (en) « Distillery geese retired », sur whisky-drinker.com, (consulté le )
- (en) Kirsten Lie-Nielsen, « A History of Geese as Guard Animals and for Weed Control », sur motherearthnews.com, (consulté le )
- Ekarius 2016, p. 203.
- (en) Kirsten Lie-Nielsen, « Choose The Right Goose Breed For The Job », sur hobbyfarms.com, (consulté le ).
- Ashton 2015.
Bibliographie
- [Ashton 2015] (en) Chris Ashton, Keeping Geese: Breeds and Management, Crowood, , 192 p. (ISBN 978-1-7850-0056-0, lire en ligne)
- [Ekarius 2016] (en) Carol Ekarius, Storey's Illustrated Guide to Poultry Breeds: Chickens, Ducks, Geese, Turkeys, Emus, Guinea Fowl, Ostriches, Partridges, Peafowl, Pheasants, Quails, Swans, Storey Publishing, , 288 p. (ISBN 978-1-6121-2843-6, lire en ligne)
- [Subramanian 2006] (en) S. Subramanian, Industrial Security Management, Gyan Publishing House, , 210 p. (ISBN 978-8-1783-5510-8, lire en ligne)