Olea capensis subsp. capensis

Olea capensis subsp. capensis est une sous-espèce de l'espèce Olea capensis laquelle appartient à la famille des Oleaceae. On l'appelle le bois de fer noir. C'est le bois le plus lourd connu[1].

On trouve ces oliviers en Afrique australe, Afrique de l'Est, Afrique inter-tropicale du golfe de Guinée, Archipel des Comores (Grande Comores, Mohéli, Anjouan, Mayotte) et Madagascar.

Description

Spécimen type

Le type de la sous-espèce (subsp.) capensis a été décrit par Inez Clare Verdoorn avec les références suivantes : « Bothalia 6 : 582 (1956) & in Dyer et al., Fl. Southern Afr. 26 : 117 (1963) ; Palmer & Pitman, Trees Southern Afr. : 1827 (1972) ; Palgrave, Trees Southern Afr. : 759 (1977). »[2]

Appareil végétatif

  • Port : ce sont des buissons ou de petits arbres, de 1 à 10 m de haut.
  • Feuilles : elles sont très variables, habituellement elliptiques-oblongues à largement elliptiques, parfois lancéolées à étroitement lancéolées, ou un peu obovales à subcirculaires, (1,6 -)3,5 à 6,5( -11,5) cm de long, (0,6 -)1,5 à 2,5(- 5,5) cm de large, pétioles (2 -)3 à 10(- 13) mm de long, l'apex est aigu à largement obtus ou arrondi, parfois subacuminé, mucronulé. La nervure centrale est apparente sur toute la longueur de la feuille.

Appareil reproducteur

La description est celle de l'espèce type O. capensis L., sauf pour le fruit.

  • Fleurs : blanches ou crème et délicatement odorantes, petites et abondamment axillaires ou en inflorescences terminales, plante bisexuée, 3 à 15 cm de long.
  • Fruit : ce sont des drupes ellipsoïdesà globuleuses, de 7 à 9 par 6 à mm.

Synonymes [3]

  • Olea buxifolia Mill., Gard. Dict. ed. 8, Olea No. 5 (1768).
  • O. capensis var. coriacea Aiton, Hort. Kew. 1 : 13 (1789). Type non tracé.
  • O. capensis var. undulata Aiton, loc. Cit. (1789). Type non tracé.
  • O. laurifolia Lam., Tab. Encycl. 1 : 29 (1791) & Encycl. 4 : 545 (1798). Cap de Bonne-Espérance.
  • O. cassinifolia Salib., Prodr. : 13 (1796), nom illégit.
  • O. undulata (Aiton) Jacq., Pl. Hort. Schoenbr. 1 : 1, t. 2 (1797) ; Hooker. Bot. Mag. 58 : t. 3089 (1831).
  • O. macrocarpa C.H.Wright.
  • O. hochstetteri Baker.
  • O. capensis subsp. hochstetteri (Baker) Friis & P.S.Green.
  • O. undulata var. planifolia E. Mey 1837.

Utilisation

C'est un bois précieux[1].

Distribution

Olea capensis subsp. capensis est un végétal à « distribution côtière ou près de la côte, tout au long des parties sud des provinces du Cap ouest et est, à l’exception d’une discontinuité dans les districts de "Mossel Bay", Riversdale et Swellendam. Cela a été noté, dans le district de Clanwilliam, au nord-est de la Ville du Cap (Pillans 8716, fide Verdoorn 1956) mais je n’ai pas vu [P.S. Green] ces collections, pas plus que de Ceres. »[4]

Sources

Pour des articles plus généraux, voir Oleaceae, Olea et Olea capensis.

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Arnold, T. H. & B. C. De Wet, eds. 1993. Plants of southern Africa: names and distribution. Mem. Bot. Surv. S. Africa no. 62.
  • (en) Dyer, R. A. et al., eds. 1963–. Flora of southern Africa.
  • (en) Green, P. S. 2002. À revision of Olea L. Kew Bull. 57:105–110.

Références

  1. Olea capensis L. subsp. capensis
  2. d'après Green P.S. (2002) p. 105
  3. d'après P.S. Green (2002) pp. 105-106, liste non exhaustive
  4. Green P.S. (2002) p. 107

Liens externes

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