Olivier de Platon

Cet arbre est parfois décrit comme l'un des douze oliviers de l'Académie qui correspondaient à ses douze portes[2] et à partir desquels aurait été créée la célèbre oliveraie d'Athènes. Ces douze oliviers étaient, selon la légende, des clones de l'olivier sacré que la déesse Athéna aurait offert à la ville pour qu'elle en devienne la patronne lors d'une bataille contre Poséidon[1]. Une autre version indique que l'arbre était un vestige des rangées d'arbres de l'Académie, qui, elles aussi, étaient issues de ces douze premiers oliviers mythiques. Le vieil arbre est resté debout jusqu'en 1975, jusqu'à ce qu'un bus le percute et le brise[2]. Le tronc a alors été déplacé à l'université d'agriculture d'Athènes[2]. Cependant, à l'endroit où l'olivier a grandi, l'énorme racine est restée, et avait même commencé à faire de nouvelles pousses[1].

Selon la tradition historique et les légendes athéniennes, l'olivier en question était la propriété du philosophe Platon, un arbre remarquable de son époque, bien qu'auparavant il était aussi connu en tant qu'olivier de Périclès. Selon l'avis de l'historien Dimítrios Kamboúroglou, ces deux surnoms traduisent le respect des Athéniens pour ce vieil olivier, qu'ils appelaient la Grande Dame ou la Vénérable Dame.

Aucune source historique ne l'attribue à Platon, mais le nom s'est imposé. La circonférence de son tronc était caractéristique, atteignant six mètres, mais sa hauteur n'était pas particulièrement grande. À la base du tronc, il y avait une grande déformation ressemblant à une grotte dans laquelle de nombreux petits animaux avaient l'habitude d'entrer.

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