Omphalodes verna

Position taxinomique et historique

Comme les autres plantes de son genre, Omphalodes verna fait partie de la sous-famille des Boraginoideae.

La plante est décrite, en 1753, une première fois par Carl von Linné sous le nom de Cynoglossum omphaloides.

En 1794, Conrad Moench, sur la base d'un autre exemplaire, la décrit à nouveau et la place dans le genre Omphalodes[1].

En 1819, Johann Jakob Römer et Josef August Schultes la déplacent dans le genre Picotia : Picotia verna (Moench) Roem. & Schult.[2]

En 1827, Albrecht Wilhelm Roth la place à son tour dans le genre Omphalium : Omphalium vernum (Moench) Roth[3]

Enfin, en 1895, Andreas Voss reclasse Cynoglossum omphaloides L. dans le genre Omphalodes : Omphaloides omphaloides (L.) Voss : il crée ainsi un dernier synonyme.

Elle compte plusieurs synonymes :

  • Cynoglossum omphaloides L.
  • Cynoglossum vernale Salisb.
  • Omphalium vernum (Moench) Roth
  • Omphalodes omphaloides (L.) Voss
  • Omphalodes repens Schrank
  • Picotia verna (Moench) Roem. & Schult.

On relève aussi une sous-espèce : Omphalodes verna subsp. graeca Greuter (2005)

Description

Il s'agit d'une plante herbacée vivace, de 10 à 30 centimètres de haut, formant une touffe stolonifère.

Les tiges, grêles, érigées, non ramifiées, portent des feuilles alternes, lancéolées vert-clair, minces, à une nervure centrale et pubescentes. Le limbe atteint cm.

La floraison s'étend de mars à juin.

Les fleurs sont bleues à œillet blanc, de cinq à vingt en racème de cymes unipares hélicoïdes.

La corolle de la fleur est large de dix à quinze millimètres, une à deux fois plus longue que le calice.

Cette espèce compte 48 chromosomes : il s'agit d'une espèce tétraploïde[4]

Distribution

Omphalodes verna est originaire d'Europe tempérée et méridionale : Europe centrale (Autriche), Balkans (ancienne Yougoslavie), Italie, Roumanie.

Son habitat est formé préférentiellement de sous-bois clairs.

Elle est maintenant largement répandue dans l'ensemble des pays à climat tempéré comme plante ornementale. De nombreux horticulteurs la diffusent en France[5]

Références

  1. Conrad Moench - Methodus plantas horti botanici et agri Marburgensis : a staminum situ describendi - Marbourg, 1794 - p. 420
  2. Johann Jakob Römer et Josef August Schultes - Systema vegetabilium :secundum classes, ordines, genera, species. Cum characteribus, differentiis et synonymiis - volume 4 - Stuttgart, 1819 - p.85
  3. Albrecht Wilhelm Roth - Enumeratio plantarum phaenogamarum in Germania sponte nascentium - Volume 1 - Leipzig, 1827 - p. 590
  4. A. Coppi, F. Selvi et M. Bigazzi - Chromosome studies in Mediterranean species of Boraginaceae - Flora Mediterranea, numéro 16 - 2006 - p. 253-274, en particulier p.262 et figure 16 p. 265 http://www.herbmedit.org/flora/16-253.pdf Document téléchargeable
  5. Par exemple, les pépinières Le jardin du Pic Vert, Jardin du Morvan, Le clos du Coudray, Roche - Saint-Louis...
  • Hippolyte Coste, Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes - Volume 2, Paris, 1901-1906 - p. 606

Liens externes

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