Oncle Émile
Oncle Émile (en allemand : Onkel Emil) désigne un groupe de résistance contre le nazisme à Berlin pendant la période du Troisième Reich[1].
Ce groupe avait des préoccupations plus humanitaires qu'idéologiques et se composait surtout de journalistes, de médecins et d'intellectuels. Il s'est formé durant l'hiver 1938 autour de Ruth Andreas-Friedrich, mère de l'écrivaine Karin Friedrich qui vit aujourd'hui à Berlin, et du chef d'orchestre Leo Borchard[2].
Les membres procuraient aux juifs poursuivis des cachettes, de la nourriture et des papiers. Ils s'occupaient aussi des familles des prisonniers politiques et diffusaient les publications de La Rose blanche[3].
Hommages
Après la Seconde Guerre mondiale, ils ont désignés comme Justes parmi les nations et ont reçu la médaille de Yad Vashem[4].
Une plaque commémorative est située sur la maison d'alors de la fondatrice à Berlin-Steglitz au numéro 6 de Hünensteig.
En juillet 2021, un parc situé derrière le Forum Steglitz à Berlin est baptisé "Onkel-Emil-Park".
Voir aussi
- Liste de résistants allemands au nazisme
- Protest und Menschlichkeit. Die Widerstandsgruppe "Onkel Emil" im Nationalsozialismus: Die Widerstandsgruppe »Onkel Emil« im Nationalsozialismus. Wolfgang Benz, éd. Reclam Philipp Jun, 2020, (ISBN 9783150112588) (de)
Références
- (en-US) « “Uncle Emil” group: The forgotten opponents of Hitler – politics », sur NewsyList, (consulté le )
- (en + de) « German Resistance Memorial Center - Biographie », sur www.gdw-berlin.de (consulté le )
- « La Rose Blanche, la résistance des étudiants allemands », sur https://www.cercleshoah.org, (consulté le )
- (en) « The Righteous Among The Nations », sur The Righteous Among The Nations (consulté le )
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