Onzain (poésie)
Un onzain est une strophe de onze vers.
- Roi des Crétins, qu’avec terreur on nomme,
- Grand Coquardeau, non, tu ne mourras pas.
- Lépidoptère en habit de Prudhomme,
- Ta majesté t’affranchit du trépas,
- Car tu naquis aux premiers jours du monde,
- Avant les cieux et les terres et l’onde.
- Quand le métal entrait en fusion,
- Titan, instruit par une vision
- Que son travail durerait la semaine,
- Fondit d’abord, et par provision,
- Le front serein de la Bêtise humaine.
- (Théodore de Banville, première strophe de « Monsieur Coquardeau », Chant royal extrait des Odes funambulesques, 1857)[1]
Pour l’article homonyme, voir la commune d’Onzain.
Notes et références
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