Opokou Waré

Opokou Waré (vers 1700-1745) est asantehene, c'est-à-dire « roi des Ashantis » de 1718 à 1745[1].

Statue sur le campus du lycée Opoku Ware près de Kumasi au Ghana

À la mort du chef de la confédération Achanti Osei Toutou en 1717, les deux prétendants au trône, Dakon et Opokou Waré se combattent. Opokou Waré, victorieux, impose facilement son autorité aux Ashantis[2]. En exploitant les mines d’or de son pays, il peut acheter des armes à feu avec lesquelles il combat victorieusement ses voisins. Le royaume occupe alors un espace correspondant au Ghana actuel et débordant sur les territoires de la Côte d'Ivoire et du Togo. Au Sud, le long de la côte, seuls les petits États fanti lui ont résisté, de même que les comptoirs européens qu’il a pris soin de ne pas attaquer. Il a un accès direct à la mer et au commerce européen par Assinie et Accra[3]. Au Nord, il soumet le Gyaman, le Gonja et le Dagomba, poussant son emprise jusqu’au 10° parallèle.

Son nom a été donné à diverses institutions, dont le lycée Opoku Ware, à Santasi[4].

Il ne doit pas être confondu avec son successeur indirect Opokou Waré II (né Jacob Matthew Poku, avocat de formation, né le 30 novembre 1919 et mort le 26 février 1999), considéré comme « l'un des souverains traditionnels les plus prestigieux du continent noir »[1].

Notes et références

  1. Jean-Pierre Langellier. Opoku Ware II. Le Monde, 6 mars 1999. Lire en ligne
  2. Marie-Christine Boni. Ashanti, le Maître des Bois Sacrés. Autoédtion, 2019, p. 328. (ISBN 9782956718901)
  3. Hubert Deschamps. L'Afrique noire précoloniale. FeniXX. (ISBN 9782705902766)
  4. Site officiel du lycée.
  • Portail du Ghana
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.