Opopanax

Taxonomie


Étymologie

Le nom Opopanax vient du grec ὀπός (opos) "jus" ou "suc" et πάναξ (panax) "qui guérit tout", qui a aussi donné le mot panacée en français.

Synonymes


Description

Nécessitant un climat chaud d'Europe méditerranéen et d'Asie occidentale pour se développer, la plante se présente en touffes surmontées d'une longue tige menant à de petites fleurs blanches ou jaunes.

Liste des espèces

Le genre Opopanax contient quatre espèces :

  • Opopanax Chironium (L.) W.D.J.Koch - Opopanax de Chiron
  • Opopanax hispidus (Friv.) Griseb.
  • Opopanax persicus Boiss.
  • Opopanax siifolius (Boiss. & Heldr.) Menemen

Répartition

Le genre Opopanax est représenté en Europe méridionale et au Proche Orient (de la Turquie à l'Iran)[1].

Utilisation thérapeutique

Le genre Opopanax est utilisé en médecine depuis l'antiquité. Pour Scribonius Largus, connu pour son ouvrage Compositones, le panax (qui désigne plusieurs plantes du genre Opoponax), est utilisé contre le mal de tête (Compositiones, V), la douleur de côté (Compositiones, CXVII), l'induration du foie (Compositiones, CXXVI), dans une thériaque (Compositiones, CLXV), contre les ulcères purulents (Compositiones, CCXXXVII) et est un émollient pour la tension des nerfs (Compositiones, CCLX)[2].

L'opoponax a également des vertus stimulantes et relaxantes[réf. nécessaire]. Au XVIIe siècle, les médecins étaient persuadés qu'ils servaient au processus de guérison et l’on en prescrivait même des emplâtres[réf. nécessaire]. Ainsi un remède en contenant fut administré à Louis XIV pour soigner une tumeur[réf. nécessaire].

La gomme-résine aromatique nommée Opoponax était un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle[3]. Elle était transformée aussi en parfum.

Notes et références

  1. « Opopanax - Plants Of the World Online - KEW Royal Botanic Garden », sur powo.science.kew.org (consulté le )
  2. (grc) Scribonius Largus, Compositones
  3. D'après Maistral, in Yannick Romieux, De la hune au mortier, Éditions ACL, Nantes, 1986.
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