Or nazi

L’« or nazi » se réfère aux actifs transférés en or par le Troisième Reich à diverses banques pendant la Seconde Guerre mondiale.

Origine des richesses accumulées en or

Le régime a appliqué une politique de pillage des biens de ses victimes pour financer la guerre. Le transfert de ces biens de valeurs fut permis avec la collaboration de certaines institutions, notamment bancaires. L'identité précise de ces institutions, ainsi que l'étendue exacte des transactions, demeurent obscures, sources de questions mais aussi sujettes à caution.

En 1939, une partie des réserves d'or du parti nazi était stockée au Brésil. Leur convoyage fut un échec ; l'épave du cargo SS Minden, contenant la précieuse cargaison, a été retrouvée en [1] au large de l'Islande.

Exfiltration de l'or à la fin de la guerre

Plusieurs sous-marins en , auraient abordé l'Argentine avec d'anciens nazis et de l'or[2].

En 1945, les troupes américaines découvrent dans une mine de sel nommée Kaiseroda à Merkers un trésor composé de métaux stratégiques (palladium, platine, etc.) et de 250 tonnes d'or ainsi que des sommes énormes en billets de banque étrangers. Ce trésor a été transféré aux États-Unis.

En 1946, la Commission tripartite de l'or nazi (en) est créée pour tenter d'apporter une solution. Elle achève ses travaux en 1998.

Règlement financier

Des agents de l'Office of Strategic Services dans les banques suisses ont permis de retracer les transactions financières de l'Allemagne qui a utilisé cet or  pris dans l'Europe occupée , en Suède, au Portugal, en Turquie et en Argentine, avec le concours de banques en Suisse. Grâce à ces informations, le gouvernement des États-Unis a fait pression sur la Suisse qui a fini par rembourser symboliquement 58 millions de dollars aux pays ainsi floués[3].

Notes et références

  1. « Un trésor de guerre nazi retrouvé à bord d'une épave en Islande ! », sur actunautique.com, (consulté le ).
  2. Pierre Hazan, Jean-Hébert Armengaud et Eric Jozsef, « OR NAZI. Sur les pistes de l'or volé par Hitler (2). À partir de 1940, pour nourrir l'effort de guerre, le IIIe Reich pille les banques des pays occupés et les victimes de l'Holocauste. Un butin colossal, mais dont une bonne partie n'a toujours pas été retrouvée. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  3. Rodney Carlisle, Histoire de l'espionnage du XXe siècle, Paris, Marabout, , 364 p. (ISBN 978-2-501-05223-8), chap. 6 (« L'OSS »).

Bibliographie

  • (en) Kenneth Alford et Theodore P. Savas, Nazi millionaires : the Allied search for hidden SS gold, Havertown, Pa. Newbury, Casemate, , 319 p. (ISBN 978-1-935-14968-2, OCLC 748396038, lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

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