Orchestre de Picardie
L'Orchestre de Picardie est un orchestre symphonique français.
Orchestre de Picardie | |
Pays de résidence | France |
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Ville de résidence | Amiens |
Direction | Arie van Beek |
Création | 1985 |
Site web | www.orchestredepicardie.fr |
Historique
L'orchestre symphonique d'Amiens est créé en 1933 et disparait en 1964. Il renaît en 1985, après la réforme du conservatoire d'Amiens qui devient conservatoire national de la Région Picardie, sous le nom de Sinfonietta-Orchestre régional de Picardie, puis en 1995, d'Orchestre de Picardie[1]. Louis Langrée de 1993 à 1998 et Edmon Colomer en ont été les directeurs musicaux emblématiques. Par arrêté du du ministre de la culture, le label "Orchestre national en région" est attribué à l'orchestre[2]. Le Sinfonietta, "ancêtre" de l'orchestre de Picardie, était lui-même une évolution de "Pupitre 14", ensemble de solistes créé à la Maison de la Culture d'Amiens dans les années 70 et dirigé par le pianiste Edmond Rosenfeld, sans aucun lien ni aucune filiation avec le Conservatoire d'Amiens.
Activité
Sa mission de service public l'amène à donner, sur ses cent concerts annuels, plus de 80 concerts en Picardie ainsi que quelque 70 actions hors concerts et d'innovantes actions de sensibilisation et d'aménagement du territoire comme les résidences dans un territoire, un pays ou une ville de Picardie.
À partir de 1999, sous l'impulsion d’Edmon Colomer, la politique discographique de l'Orchestre de Picardie s’est affirmée :
- « 1918, l'Homme qui titubait dans la guerre », oratorio d’Isabelle Aboulker (1999) ;
- le « Concerto pour orgue » de Poulenc avec André Isoir (2000) ;
- un disque consacré à Gabriel Fauré avec le pianiste Emmanuel Strosser (2001) ;
- les « Variaciones Concertantes » et le « Concerto pour harpe » d'Alberto Ginastera avec Marie-Pierre Langlamet (en) (2002) ;
- les œuvres de Ricardo Nillni créées pendant sa résidence (2003) ;
- « Gargantua » de Mario Lavista et la « Danse des Morts » de Honegger (2004) ;
- « Trouble in Tahiti », de Leonard Bernstein ainsi que « Quiet City » d'Aaron Copland avec le trompettiste David Guerrier, qui lui valut un Orphée d’Or (2006) ;
- la « Serenade » de Bernstein et le « Concerto pour violon » de Weillet (2007) avec Régis Pasquier ;
- « Concertos pour piano 1 et 2 » de Saint-Saëns sous la direction de Pascal Verrot avec Abdel Rahman El Bacha.
Depuis la réouverture de l'Opéra de Lille en 2004, l'Orchestre de Picardie participe à de nombreuses productions[3].
Direction musicale
Arie Van Beek est le directeur musical de l'Orchestre de Picardie. Il est né à Rotterdam. Il étudie les instruments à percussion et travaille d'abord comme percussionniste dans les orchestres radiophoniques aux Pays-Bas, avant de s'orienter vers la direction d'orchestre. Ses professeurs de direction sont Edo de Waart et David Porcelijn (en).
Directeur musical de l'Orchestre d'Auvergne depuis 1994, il est Chef invité permanent de cet ensemble depuis . Il est également chef permanent du "Doelenensemble" de Rotterdam, directeur musical et artistique de l'Orchestre de chambre de Genève, et chef d'orchestre, professeur et programmateur au Codarts (en) de Rotterdam.
Le , la ministre de la Culture a annoncé la nomination de Johanna Malangré[4] comme directrice musicale à partir de 2022[5].
Annexes
Notes et références
- Jacques Darras, « L'orchestre symphonique d'Amiens futur Orchestre de Picardie », sur fresques.ina.fr
- Arrêté du 15 juin 2018 portant attribution du label « Orchestre national en région » à l'« Orchestre de Picardie » JORF n°0146 du 27 juin 2018 texte n° 25 NOR: MICD1812899A
- « ORCHESTRE DE PICARDIE », sur agencedianedusaillant.com
- (en) « site Johanna Malangré », sur www.johannamalangre (consulté le )
- « Nomination de Johanna Malangré à la direction musicale de l’Orchestre national de Picardie », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
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