Ordre de la Couronne de Wurtemberg
L'Ordre de la Couronne de Wurtemberg est un ordre de chevalerie d'État du duché puis du royaume de Wurtemberg.
Pour les articles homonymes, voir Ordre de la Couronne, Ordre de Saint-Hubert et Ordre de l'Aigle.
Ordre de la Couronne de Wurtemberg (de) Orden der Württembergischen Krone (de) St.-Hubertus-Jagdorden (de) Ritterorden des Goldenen Adlers | ||||||||
Grand-croix de l'ordre. |
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Décernée par Royaume de Wurtemberg | ||||||||
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Type | Ordre de chevalerie d'État | |||||||
Statut | Plus décerné | |||||||
Chiffres | ||||||||
Date de création | Stuttgart, 1702 Par Eberhard-Louis de Wurtemberg |
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Dernière attribution | Stuttgart, 1918 Par Guillaume II de Wurtemberg |
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Importance | ||||||||
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Ruban de chevalier Ruban de souverain. |
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Description
Eberhard Louis, duc de Wurtemberg, institua cet ordre en 1702 dans ses États, et lui donna les noms d'Ordre de Saint-Hubert ou de la Grande-Chasse.
Il commençait à tomber en désuétude lorsque le roi de Wurtemberg, Frédéric Ier, le renouvela le , lui donna de nouveaux statuts et le nom d'Ordre de l'Aigle d'Or. Le roi en était le chef suprême et le grand maître. Il ne se composait que d'une seule classe de membres portant tous le titre de chevaliers.
Le , le roi Guillaume Ier, a profondément réformé l'ordre en le fusionnant avec l'"ordre du mérite civil" (fondé en 1806). C'est alors que fut choisi le titre d' Ordre de la Couronne de Wurtemberg.
Il comporta d'abord trois premières classes de Grand-croix, Commandeur et Chevalier, lesquelles furent élargies jusqu'en 1918 :
- Grand-croix (pour les souverains) ;
- Grand-croix ;
- Commandeur avec étoile (depuis 1889) ;
- Commandeur ;
- Croix d'honneur (depuis 1892) ;
- Chevalier (lesquels sont habilités, à partir de 1864, à prendre la médaille avec une couronne, puis, à partir de 1892 ont le droit, comme honneur spécial, de porter la médaille d'or avec des lions) ;
- Médaille d'honneur d'or :
- Médaille d'honneur d'argent (abolie en 1892) :
La devise de l'ordre était « Furchtlos und trew » (en allemand : Sans peur et fidèle).
Jusqu'à 1913 la plus haute distinction de l'ordre ne pouvait être reçue que par les nobles.
Récipiendaires
Ordre de l'Aigle d'or
- Napoléon Ier, empereur des Français ;
- Joseph Fouché, duc d'Otrante, sénateur, Ministre de la Police générale.
- Louis Auguste Juvénal des Ursins, comte d'Harville, sénateur.
- François Christophe Kellermann, duc de Valmy, sénateur, Maréchal d'Empire,
- Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istrie, Maréchal d'Empire.
- Gérard Christophe Michel Duroc, duc de Frioul, Grand maréchal du palais ;
- Paul Johann Anselm von Feuerbach, juriste ;
- Michel, comte Regnaud de Saint-Jean d'Angély, ministre d'État.
- Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse, Maréchal d'Empire, Colonel-général des Chasseurs à cheval.
- Jean, comte Le Marois, général de division, aide de camp de S.M. I. et R.,
- Louis-Philippe, comte de Ségur, Grand maître des cérémonies.
- Louis-Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel et de Wagram, vice-Connétable[réf. à confirmer][1] ;
- Henri d'Orléans, comte de Paris, duc de France.
Source
- Almanach impérial pour l'année 1810, Testu (lire en ligne)
- Roger Frey, « Ordre de l'Aigle d'Or, ou Ordre de Saint-Hubert, ou Ordre de la Grande Chasse », sur www.infobretagne.com (consulté le ), Dictionnaire des ordres de chevalerie
- Raymond Lévy, Dictionnaire Fouché, notice "Les décorations" pages 127 à 129, éditions Sutton 2019.
Articles connexes
Notes et références
- Alexandre Mazas et Théodore Anne, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis : depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, vol. 2, Firmin Didot frères, fils et Cie, , 2e éd. (lire en ligne)
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