Oria de San Millán
Áurea ou Oria de San Millán ou de Villavelayo (1043, Villavelayo - 11 mars 1070, San Millán de la Cogolla), est une sainte de la tradition chrétienne occidentale, dont le Poème de Gonzalo de Berceo, au XIIIe siècle, a participé à rendre le nom célèbre.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Áurea Garcés de Villavelayo |
Activité |
Religieuse catholique |
Ordre religieux | |
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Étape de canonisation | |
Fête |
Biographie
Toutes les données fondamentales de sa vie sont connus à travers l'oeuvre de Gonzalo de Berceo, Poème ou Vie de sainte Oria. La sainte est née dans le village Villavelayo, dans l'actuelle communauté autonome La Rioja. Ses parents étaient nommés García et Amuña, et ont beaucoup prié afin de pouvoir la concevoir[1],[2]. Au tendre âge de dix ans, elle s'est retirée avec sa mère au monastère de San Millán de Suso, où elle a demeuré jusqu'à sa mort. Elle a montré durant son enfance un détachement du monde matériel. Dans son jeune âge, elle a eu l'occasion de participer au pèlerinage en direction du monastère bénédictin de San Millán de la Cogolla, durant le quel on a déplacé les restes de Saint Émilien, depuis le monastère de Suso au nouveau de Yuso, juste à côté.
Elle a été acceptée comme religieuse bénédictine. Peu de temps après être entrée dans la vie monastique, elle affirma que ses trois saintes préférées l'avaient visitée dans sa cellule, et l'avaient encouragée à suivre la vie monacale avec plus de zèle. Pendant les derniers années de sa vie, Oria a joui de visions célestes et, après sa mort, elle serait encore apparue en rêve à sa mère. En accord avec la tradition, elle aurait réalisé beaucoup de miracles et les gens des environs l'auraient visité pour lui demander conseils et prières. Mais peu d'années après, elle contracta une douloureuse maladie qui lui fut fatale[2],[1].
Ainsi, les données fournies par Gonzalo de Berceo se complètent avec une Mémoire Chronologique citée par le père Argáiz[Qui ?], dont la chronologie nous révèle qu'elle est née en l'an 1043, et se serait recluse en 1052; elle aurait eu sa première vision en 1068, lorsqu'elle avait 25 ans, et elle serait morte le 11 mars 1070, à 27 ans. De Berceo nous rapporte que son corps a été enterré dans une grotte derrière le Monastère de Suso[3].
Ses reliques ont demeuré dans la grotte jusqu'à ce qu'en 1609, elles soient déplacées à la paroisse de son Villavelayo natal, où il a été créé un ermitage en son honneur, dans la maison où elle est née. Une confrérie se soucie de l'y payer des tributs et de la vénérer.
Sa fête se commémore le 11 mars.
Références
- https://preguntasantoral.blogspot.com, « Santa Áurea, virgen. », https://www.religionenlibertad.com, (consulté le ).
- (es) Uría Maqua (ed.), Gonzalo de Berceo. Poema de Santa Oria, Barcelona, Castalia, , 205 p. (ISBN 978-84-9740-690-1), p. 15-19.
- Gregorio Argaiz, La Soledad Laureada por San Benito y sus hijos en las iglesias de España., , Cap. XLI, fol. 338v..
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