Oroblanco

Oroblanco, désigne un agrume hybride triploïde (3N chromosomes) de pamplemoussier Siamese Sweet [1]2N sans acidité (Citrus maxima (Burm.) Merr.) et le pomélo Marsh 4N (Citrus ×paradisi Macfad.) développé à University of California Riverside par Robert K. Soost et James W. Cameron en 1958 et commercialisé en 1980 lors d'une campagne qui vit également naître Melogold [2]

Oroblanco
Oroblanco ou « Sweetie »
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Sapindales
Famille Rutaceae
Genre Citrus

Hybride

Oroblanco
Soost, R.K., and J.W. Cameron, 1968

Parent A de l'hybridation
Citrus maxima
×
Parent B de l'hybridation
Citrus ×paradisi

Classification phylogénétique

Ordre Sapindales
Famille Rutaceae

Il désigne aussi [3],[4] un agrume israélien vendu sous la marque Sweetie, souvent nommé Jaffa Sweetie, mais développé en Israël en 1982 et qui n'a ni la même présentation, ni exactement le même goût [5], ce qui est une source de confusion.

Description

Les deux arbres sont vigoureux et à croissance rapide.

  1. Le fruit Oroblanco californien est un peu plus petit qu'un pomélo moyen. Sa peau est d'un jaune lumineux. Sa pulpe est légèrement jaune et claire, spécialement douce à maturité, c'est-à-dire fin janvier.[2] Le poids du fruit à Riverside de 1967 à 1975 était en moyenne 360 g. (contre 470 g. pour son frère Melogold, et 280 g. pour son père Marsh). [2] Ses obtenteurs en ont donné une description détaillée avec les pourcentage de solides solubles[6].
  2. Le fruit de Jaffa Sweetie est d'une taille intermédiaire entre un pamplemousse (Citrus maxima (Burm.) Merr.) et un pomélo, il se reconnait par sa couleur verte éclatante qu'il perd pour un jaune vert tendre en fin de saison. En Israël, la récolte commence en décembre. La pulpe elle aussi claire est juteuse et d'une acidité marquée[5].
  • Jaffa Sweetie
  • Oroblanco (californien) sur l'arbre en janvier (Portugal littoral)

Références
  1. « siamesesweet », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  2. « oroblanco », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  3. Joshua D. Klein, Yonit Raz Shalev, Shlomo Cohen et Moshe Sachs, « Rootstocks for the grapefruit hybrid “Sweetie” (‘Oroblanco’) under organic and conventional management », Scientia Horticulturae, vol. 222,‎ , p. 12–16 (ISSN 0304-4238, DOI 10.1016/j.scienta.2017.05.002, lire en ligne, consulté le )
  4. Shela Gorinstein, Milena Cvikrová, Ivana Machackova et Ratiporn Haruenkit, « Characterization of antioxidant compounds in Jaffa sweeties and white grapefruits », Food Chemistry, vol. 84, no 4,‎ , p. 503–510 (ISSN 0308-8146, DOI 10.1016/S0308-8146(03)00127-4, lire en ligne, consulté le )
  5. « Blog | John Vena, Inc. », sur www.johnvenaproduce.com (consulté le )
  6. (en) Robert K. Soost et James W. Cameron, « Oroblanco: A new grapefruit hybrid », California Agriculture,‎ nov dec 19080, pp. 16 et 17 (lire en ligne)

Bibliographie

Soost, R.K., and J.W. Cameron. 1981. 'Oroblanco', a triploid pummelo-grapefruit hybrid. Proceedings of the International Society of Citriculture 1:59–60.

Liens externes
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