Ortale

Ortale est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse.

Ortale
Administration
Pays France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes de la Costa Verde
Maire
Mandat
Antoine Defendini
2020-2026
Code postal 20234
Code commune 2B194
Démographie
Population
municipale
26 hab. (2019 )
Densité 6,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 19′ 02″ nord, 9° 25′ 25″ est
Altitude 488 m
Min. 176 m
Max. 853 m
Superficie 4,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Castagniccia
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ortale
Géolocalisation sur la carte : France
Ortale
Géolocalisation sur la carte : Haute-Corse
Ortale
Géolocalisation sur la carte : Haute-Corse
Ortale

    Géographie

    Ortale est situé à 488 mètres à l’extrême sud-est du canton d’Orezza-Alesani, à 15 km de Cervione et à 23 km de Piedicroce située sur le canton Orezza – Alesani, au cœur de la Castagniccia le village a su conserver un patrimoine bâti et des paysages d’une exceptionnelle qualité.

    habitants : Ortalais – Ortalaises

    • 406 hab. (4 km2)
    • 8,1 hab./km2

    La commune est équipée d’une station d’épuration.

    Urbanisme

    Typologie

    Ortale est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (55,9 %), forêts (44,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Ortale est situé sur un à-pic rocheux (d’où son toponyme qui remonterait à un noyau prélatin ORT = rocher abrupt- ) à l’entrée orientale de la vallée d’Alesani, sur la rive gauche du Bussu, face à la chaîne montagneuse de Muteri. Cela pour faire place d’emblée à la légende qui prétend que les Sarrazins furent défaits en 810 à l’embouchure de ladite rivière puis poursuivis par Charles, fils aîné de Charlemagne, dans la montagne de Muteri.

    Au 17e, à l’occasion de ce que les historiens ont appelé la paix génoise, succède une période où l’agriculture et l’élevage se développèrent et où furent plantés les nombreux châtaigniers qui firent longtemps la richesse de la Castagniccia. C’est probablement au cours de ce siècle qu’a pu être construite l’église principale actuelle Santa Maria Assunta en remplacement de l’ancienne chapelle romane du IXe siècle autour de laquelle s’élevait sans doute le premier village d’Ortale.

    Les documents se font plus nombreux ensuite : on apprend ainsi qu’en 1856 étaient cultivés au village en plus des châtaigniers 213 ha de blé, 47 a de vignes, 5 ha d’oliviers et 3 ha de jardins. Il y avait aussi trois moulins à eau et une dizaine de fours à pain. Par ailleurs le recensement de 1769 donne 289 habitants pour le village ce qui en fait un des plus peuplés, le total du canton étant à l’époque de 2765 hab. (tiré du site officiel du village).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 2014 Danièle Bonifaci MoDem .
    mars 2014 En cours Antoine Defendini DVG Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    1er adjoint : Jacques Fusina (son site personnel)

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2019, la commune comptait 26 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    252336328314336325320340292
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    272282257246262265225217193
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    17318218518412210211510299
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    846455172533312525
    2019 - - - - - - - -
    26--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Dans le patrimoine du village, il convient d’inscrire les éléments d’architecture rurale : les vieilles maisons de maîtres, une fontaine à voûte ancienne restaurée, des placettes et des ruelles pavées (ricciate). On peut également observer des ruines de moulins à eau encore en fonction jusque dans les années 1950, des sentiers et voies empierrées de communication, comme l’ancienne route carrossable dite de « Théodore » qui rejoint Cervione en longeant l’actuelle départementale et sur laquelle on peut voir encore des arcades de ponts génois encore en état… (tiré du site officiel de la commune).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. « Église paroissiale Sainte-Marie », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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