Oscar du Motier de La Fayette

Oscar-Thomas-Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (, Paris - , Paris), est un militaire et homme politique français.

Oscar du Motier de La Fayette
Fonctions
Sénateur inamovible
-
Député de Seine-et-Marne ‎
-
Préfet de Seine-et-Marne
Député de Seine-et-Marne ‎
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Paris
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Émilie Destutt de Tracy (d)
Fratrie
Autres informations
Grade militaire
Distinction

Biographie

Fils de Georges Washington de La Fayette, il fut élève de l'École polytechnique (X 1833), passa à l'École d'application de Metz en 1835, en sortit officier d'artillerie, et fit brillamment plusieurs campagnes en Afrique

Oscar de La Fayette revint en France avec les épaulettes de capitaine et la croix de la Légion d'honneur

Élu, le , comme candidat de l'opposition libérale, député du 2e collège de Seine-et-Marne (Meaux), il prit place à gauche, se montra partisan de la réforme électorale, et assista au banquet d'Annezin (1847), où il prononça un chaleureux discours. 

La révolution de février 1848, à laquelle il adhéra, le fit commissaire général de la République dans le département de Seine-et-Marne, dont il devint, le , le représentant à l'Assemblée constituante, élu le 2e sur 9. Son père avait été élu le 1er

Oscar de La Fayette vota avec la fraction la plus modérée du parti démocratique et soutint le gouvernement de Cavaignac. 

Le , il obtint sa réélection à la Législative, comme représentant de Seine-et-Marne. Là, il fit une opposition assez réservée à la politique présidentielle de Louis-Napoléon Bonaparte, et vota le plus souvent avec la minorité démocratique. Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il donna sa démission d'officier d'artillerie et se tint à l'écart des affaires. 

Porté sans succès, sous l'Empire, aux élections de 1869 pour le Corps législatif, dans une circonscription de Seine-et-Marne, il rentra dans la politique active après la guerre. Élu, le , représentant de Seine-et-Marne à l'Assemblée nationale, il s'inscrivit au groupe de la gauche républicaine, qu'il présida en 1872, appuya la politique « conservatrice républicaine » de Thiers. Un amendement dont il était l'auteur donna lieu à une vive discussion et fut finalement adopté par l'Assemblée : cet amendement (à la loi électorale) fixa à 21 ans l'âge de l'électorat municipal, comme celui de l'électorat politique. 

Il fut élu, le , parmi les 75 sénateurs inamovibles élu par l'Assemblée nationale. Il continua de siéger, à la Chambre haute, dans le groupe de la gauche modérée. 

Il représentait le canton de Meaux au conseil général de Seine-et-Marne, dont il était le président, et avait été admis à la retraite comme officier, le , avec le grade de chef d'escadron d'artillerie de l'état-major.

Sources

Liens externes

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