Osteopilus septentrionalis
Osteopilus septentrionalis, la Rainette de Cuba, est une espèce d'amphibiens de la famille des Hylidae[1].
- Hyla lesueurii Bory de Saint-Vincent, 1828
- Hyla sueurii (Bory de Saint-Vincent, 1828)
- Dendrohyas septentrionalis Tschudi, 1838
- Trachycephalus marmoratus Duméril & Bibron, 1841
- Trachycephalus insulsus Cope, 1863
- Trachycephalus wrightii Cope, 1863
- Trachycephalus septentrionalis (Duméril & Bibron, 1841)
- Hyla schebestana Werner, 1917
- Hyla microterodisca Werner, 1921
- Hyla insulsa Mittleman, 1950
LC : Préoccupation mineure
Description
Osteopilus septentrionalis est la plus grande des rainettes nord-américaines, elle mesure de 8 à 13 cm de long, elle est de couleur variable (grise, brunâtre ou verdâtre). Ces rainettes ont la capacité de changer de couleur entre les couleurs citées précédemment selon l'environnement qui les entoure. La femelle est plus grosse que le mâle. Sa peau est verruqueuse, comme celle des crapauds, et elle possède de larges disques adhésifs au bout des doigts.
Comportement
L'animal est nocturne, il se cache dans tous types de lieux humides (y compris près de l'homme) pendant la journée. De nuit, elle s'active et chasse un peu partout, y compris auprès des sources lumineuses (qui attirent les insectes).
Alimentation
Elle est connue pour sa voracité, se nourrissant de tous les animaux de plus petite taille : insectes, oisillons, lézards et serpents de petite taille, sans oublier les autres grenouilles, y compris de sa propre espèce.
Répartition et habitat
Cette espèce est originaire de Cuba, des îles Bahamas et des îles Caïmans.
Elle a été introduite sur les îles voisines : à Porto Rico, à Curaçao, aux îles Vierges, à Antigua, à Anguilla, à Saint-Martin et à Saba, sur le continent[2] en Floride, en Géorgie ou au Costa Rica et à Oahu; où elle est considérée comme une espèce invasive.
Cette espèce est arboricole[3].
Conservation
Non menacée, l'espèce est au contraire considérée comme invasive aux États-Unis, où elle cause des déprédations sur les amphibiens et reptiles indigènes, et où elle a atteint l'État de Géorgie depuis 2004.
Captivité
La Rainette de Cuba est parfois élevée par les terrariophiles[4] et en zoo. Elle peut vivre de 5 à 10 ans en élevage, où elle est usuellement nourrie de criquets.
Publication originale
- Duméril & Bibron, 1841 : Erpétologie générale ou Histoire naturelle complète des reptiles, vol. 8, p. 1-792 (texte intégral).
Notes et références
- Amphibian Species of the World, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Meshaka, 2001 : The Cuban Treefrog in Florida: Life History of a Successful Colonizing Species. University Press of Florida.
- Myers, P., R. Espinosa, C. S. Parr, T. Jones, G. S. Hammond, and T. A. Dewey. The Animal Diversity Web (online). Accessed at https://animaldiversity.org, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- (fr) Philippe Gérard, Le terrarium : manuel d'élevage et de maintenance des animaux insolites, Animalia éditions, , 176 p. (ISBN 2-915740-07-0), p. 154
Liens externes
- (en) Référence Amphibian Species of the World : Osteopilus septentrionalis (Duméril and Bibron, 1841) (consulté le )
- (en) Référence AmphibiaWeb : espèce Osteopilus septentrionalis (consulté le )
- (en) Référence Animal Diversity Web : Osteopilus septentrionalis (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Osteopilus septentrionalis (Duméril & Bibron, 1841) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Osteopilus septentrionalis (Duméril & Bibron, 1841) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Osteopilus septentrionalis (Duméril & Bibron, 1841) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Osteopilus septentrionalis (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence uBio : Osteopilus septentrionalis (Duméril & Bibron, 1841) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Osteopilus septentrionalis (Duméril & Bibron, 1841) (consulté le )
- (en) Référence Wild Herps : photographies de Osteopilus septentrionalis (consulté le )
- Portail de l’herpétologie