Oswald Veblen

Oswald Veblen, né le 24 juin 1880 à Decorah dans l'Iowa et mort le 10 août 1960, est un mathématicien américain, dont les travaux en géométrie et en topologie ont eu des applications en physique atomique et en théorie de la relativité. Il a démontré le théorème de Jordan en 1905.

Oswald Veblen

Oswald Veblen vers 1915.

Biographie
Naissance	24 juin 1880 Decorah, Iowa
Décès	10 août 1960 Brooklin, Maine
Nationalité	Américaine
Formation	Université de l'Iowa (1894-1898) Université Harvard (1899-1900) Université de Chicago (1900-1903)
Activités	Mathématicien, topologue, professeur d'université
Père	Andrew Anderson Veblen (d)
Parentèle	Thorstein Veblen (oncle) Owen Willans Richardson (beau-frère) Clinton Joseph Davisson (beau-frère)

Autres informations
A travaillé pour	Institute for Advanced Study (depuis 1932), université de Princeton (1905-1932)
Membre de	Académie américaine des sciences Académie royale danoise des sciences et des lettres Académie américaine des arts et des sciences (1923) Royal Society of Edinburgh (1943) Académie des Lyncéens (1947)
Dir. de thèse	Eliakim Hastings Moore
Distinctions	Liste détaillée Ordre de Saint-Olaf Docteur honoris causa de l'université d'Édimbourg Docteur honoris causa de l'université d'Oxford Docteur honoris causa de l'université d'Oslo Docteur honoris causa de l'université de Glasgow
Archives conservées par	Archives de l'École polytechnique fédérale de Zurich (en) (CH-001807-7:Hs 653)[1]

Œuvres principales
Théorème de Veblen–Young (d), axiome de Veblen-Young (d)

Biographie

Le grand-père d'Oswald Veblen était un Norvégien, émigré aux États-Unis en 1847[2].

Veblen obtint un B.A. à l'université de l'Iowa en 1898 et un autre à l'université Harvard en 1900, puis un Ph. D. en mathématiques à l'université de Chicago en 1903, avec un mémoire intitulé A System of Axioms for Geometry et encadré par E. H. Moore[3].

Il enseigna les mathématiques à l'université de Princeton de 1905 à 1932. En 1926, il fut nommé à la chaire Henry B. Fine (de) de mathématiques. En 1932, il participa à l'organisation de l''Institute for Advanced Study à Princeton et, quittant cette chaire, devint le premier professeur de l'Institut, poste qu'il occupa jusqu'à son éméritat en 1950. Parmi ses étudiants de thèse[3] figurent J. W. Alexander, Alonzo Church, Philip Franklin (en), Banesh Hoffmann^{[réf. souhaitée]}, Harold Hotelling, Robert Lee Moore et J. H. C. Whitehead.

En 1961, l'American Mathematical Society, dont il avait été président en 1923-1924, créa en son honneur le prix Oswald-Veblen en géométrie[4].

Veblen est le neveu de l'économiste Thorstein Veblen.

Veblen a fourni d'importantes contributions en topologie et en géométries projective et différentielle – dont des résultats en physique moderne – ainsi qu'en théorie des ordinaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a participé à l'élaboration de l'ENIAC, l'un des premiers ordinateurs électroniques.

Il a aussi publié en 1912 un article sur la conjecture des quatre couleurs (démontrée en 1976).

avec W. H. Bussey : Finite projective geometries, 1906
avec Nels Johann Lennes : Introduction to infinitesimal analysis; functions of one real variable, 1907
Collineations in a finite projective geometry, 1907
Non-Desarguesian and non-Pascalian geometries, 1908
avec John Wesley Young (de) : Projective geometry, 2 vol., 1910, 1918
Analysis Situs (en), 1922
The invariants of quadratic differential forms, 1933
avec J. H. C. Whitehead : The foundations of differential geometry, 1933
Projective relativity theory, 1933

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