Otto-Ernst Ottenbacher
Otto Ernst Ottenbacher ( à Esslingen - à Stuttgart) est un Generalleutnant allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.
Otto Ottenbacher | ||
Otto Ottenbacher (à droite) en 1928 | ||
Naissance | 18 novembre 1888 Esslingen |
|
---|---|---|
Décès | 7 janvier 1975 (à 86 ans) Stuttgart |
|
Origine | Allemand | |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich |
|
Arme | Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer |
|
Grade | Generalleutnant | |
Années de service | 1907 – 1945 | |
Commandement | 636. Infanterie-Division XXXXI. Armeekorps XIII. Armeekorps |
|
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
|
Faits d'armes | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Croix de chevalier de la Croix de fer | |
Il a été récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
Biographie
Le , Ottenbacher, fils d'un banquier (+02.10.1905), entre comme cadet dans l'armée de Wurtemberg.
Le , il est promu lieutenant.
Un peu avant la Première Guerre mondiale, il sert dans le 121e régiment d'infanterie (de).
En 1914, il devient Bataillonsadjutant en 1914 puis commande une compagnie de mitrailleuse.
Le , il est promu au grade de capitaine.
En 1919, il fait partie de 13e brigade et devient aide de camp en 1920 puis prend le commandement d'une compagnie du 13. (Württ.)Infanterie-Regiment de la Reichswehr.
En 1924 il commande une compagnie du 4. (Preuß.) Infanterie-Regiment et stationne à Stargard en Poméranie
En 1928, il devient capitaine du 15. (Preuß.) Reiter-Regiment[1] et s'installe à Paderborn.
En 1929, il est promu major au 17. Infanterie-Regiment stationné à Brunswick et devient commandant du 1er bataillon en 1932.
En 1933 il est promu lieutenant-colonel et commande, en 1934, le régiment d'infanterie Glogau.
En 1935, il devient colonel et prend la tête du Infanterie-Regiment 54. et se marie.
En 1938, Ottenbacher prend le commandement de la place de Lötzen en Prusse-Orientale
Le 1er avril 1939, il est promu général de division
Il participe à campagne de Pologne dans la 3e armée et remporte 2 fermoirs à sa Croix de fer. À la fin de la campagne sa brigade est dissoute et il commande le Infanterie-Ersatz-Bataillon 346.
Le 1er juin 1940, il est promu commandant de la 177e division d'infanterie à Vienne et responsable d'une partie des troupes de remplacement du XVIIe district militaire.
Le , il est nommé à la tête de la 36e division d'infanterie.
Le 1er mars 1941, il est promu au grade de generalleutnant.
Le , lors de l'opération Barbarossa il est à la tête de sa division qui est affectée au groupe d'armées C et fonce vers le Nord. Le 13 août, il est décoré de la Croix de chevalier de la Croix de fer.
Le , il est pendant quelques jours avec l'état-major du commandement général du XLI. Corps d'Armée puis responsable des troupes de remplacement avant de prendre le commandement en du 13e commandement général
Otto-Ernst Ottenbacher a été blessé lors des premières étapes du Front de Kalinine en octobre 1941 et gravement brûlé, il a été renvoyé en Allemagne pour récupérer[2].
Le 1er août 1942, il est promu Beauftragten General beim Militärbefehlshaber Frankreich c'est-à-dire officier général commandant militaire en France devenant ainsi responsable de la formation des forces de sécurité, les Sicherungs-Regimenter.
Du 18 juillet au 24 juillet 1944, la bataille du Mont Gargan oppose, les forces d'Otto-Ernst Ottenbacher, notamment composées des colonnes de Kurt Von Jesser et de Walter Gleiniger forte de 2 500 hommes renforcée par des miliciens français, aux maquis commandés par Georges Guingouin (le « préfet du maquis »).
En 1944, il est à la tête d'une colonne car désigné en juin 1944 par le général Carl-Heinrich von Stülpnagel pour aller et chargée de la recherche et de la destruction des maquis et des unités FFI dans le secteur du Massif central (Indre, Limousin, Auvergne) à l’instar de la colonne Jesser, de la Division Brehmer et la Division Das Reich a pour mission de sécuriser les arrières des troupes d’occupation puis il effectue, avec ses troupes, une retraite en direction de Clermont-Ferrand.
Début , il effectue des actions de lutte anti-maquis dans la région de Langres et à la mi-septembre il est à l'action dans la Marne la 1ere armée allemande en retraite, la 16e division infanterie puis la colonne Ottenbacher qui auront comme commandant en chef des opérations Hasso von Manteuffel, ils sont à l'œuvre contre la 2e DB[3].puis dans la région d'Épinal.
On perd ensuite sa trace durant le reste de la guerre.
En , il est jugé par le tribunal militaire de Paris pour crimes de guerre. Il est acquitté.
Ottenbacher meurt le à Stuttgart
Décorations
- Croix de fer (1914)
- 2e Classe
- 1re Classe
- Insigne des blessés (1914)
- en Noir
- Croix d'honneur pour les combattants 1914-1918
- Agrafe de la Croix de fer (1939)
- 2e Classe
- 1re Classe
- Croix de chevalier de la Croix de fer
- Croix de chevalier le en tant que Generalleutnant et commandant de la 36. Infanterie-Division[4]
Notes, sources et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Otto-Ernst Ottenbacher » (voir la liste des auteurs).
- Régiment de cavalerie
- https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=https://ww2gravestone.com/people/lindemann-georg-heinrich/&prev=search
- Jean d'Esme, Leclerc, , 266 p. (ISBN 978-2-7062-2154-5, lire en ligne), p. 233.
- Fellgiebel 2000, p. 270.
Bibliographie
- (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
Liens externes
- (en) Otto-Ernst Ottenbacher sur TracesOfWar.com
- (de) Otto-Ernst Ottenbacher sur Lexikon der Wehrmacht
- Portail du Royaume de Wurtemberg
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de la Seconde Guerre mondiale
- Portail de l’Allemagne