Otton Ier de Saxe

Otton Ier de Saxe est né vers 851 et mort le . Il est dit l'Illustre ou le Magnifique. La chronique Annalista Saxo enregistre Otto en tant que ducis de Liudolfi de filius[1], fils de Liudolf de Saxe (830-864), et d'Oda, fille du prince franc Billung et de sa femme Aeda.

Otton Ier de Saxe
Titre de noblesse
Duc
Biographie
Naissance
Vers ou
Lieu inconnu
Décès

Lieu inconnu
Sépulture
Activité
Famille
Père
Mère
Oda (d)
Fratrie
Liutgarde de Saxe
Thankmar (d)
Bruno de Saxe
Hathumod (d)
Gerberga I (d)
Christina I (d)
Conjoint
Hedwige (en)
Enfants
Henri Ier
Oda de Saxe (en)
Liudolf von Sachsen Graf in Nordthüringen (d)

Peut-être arrière-petit-fils de Widukind de Saxe[réf. nécessaire] et peut-être descendant par sa mère de Charlemagne[2], Otton Ier de Saxe succède à son frère Bruno ou Brunon, en 880, comme duc de Saxe et le reste jusqu’à sa mort. Son frère est mort dans une bataille contre les Vikings. Lui-même doit repousser les Hongrois et les Wendes, mais il fait de la Saxe le plus puissant des duchés germaniques.

Biographie

Ses possessions

En l’an 900, la Saxe est beaucoup plus réduite à l’est. Des tribus slaves sont installées sur l’Elbe.

S’il est duc de Saxe, en 908, son autorité s'étend aussi à la Thuringe et il est également comte en Eichsfeld et abbé laïc de l'abbaye d'Hersfeld. Nous le savons par une charte du roi Louis III de Germanie, de l'abbaye de Gandersheim, datée du . Le pago Suththuringa (pays de Thuringe du sud) est décrit comme dans le comitatu Ottonis,le comté d'Otton. Dans une autre charte du , Otton Ier de Saxe est décrit comme le marchio du pago Eichesfelden (Eichsfeld) et est donc margrave. Il est cité comme magni ducis Oddonis (grand duc Otton) par Widukind de Corvey au mariage de sa sœur, Liutgard, avec le roi Louis III de Germanie.

Un prince germanique

Otton Ier de Saxe a rarement quitté la Saxe. Il est un prince local qui a deux souverains. Le roi, Louis III de Germanie, son beau-frère et son autre souverain, Arnulf de Carinthie, entretiennent de bons rapports avec lui et ne gouvernent pas la Saxe. En Saxe, Otto fait même payer un tribut aux tribus slaves voisines. Il va combattre en Italie en 984 et est nommé gouverneur de Milan[3]. Il repousse les Hongrois et les Wendes.

Otton Ier de Saxe est le tuteur de Louis IV de Germanie[3]. Selon Widukind de Corvey, Otto se voit offrir la couronne de Germanie à la mort de Louis IV de Germanie en 911, mais il n’accepte pas à cause de son âge avancé, et conseille d’élire Conrad Ier de Germanie. Mais cela n’est paraît-il pas attesté par un autre document[4]. Il confirmé des privilèges au monastère de Murbach par une charte datée du avec le consentement du nostrorum Hathonis, Salomonis, Thiodolfi, Hildini, Einhardi, Erchangarii, Chuonradi, Hugonis, Ottonis, Heinrici, Bopponis, Udalrici, Eberhardi de fidelium[5].

Dans sa chronique, Dithmar, évêque de Mersbourg, enregistre la mort d'Otton le mais ne donne pas l'année[6]. La nécrologie de Mersebourg enregistre la mort le de Oddo vient pater Heinrici REGIS Saxonum[7]. Otton Ier de Saxe est inhumé dans l'abbaye de Gandersheim, certainement en 912.

Mariage et descendance

Son fils aîné, le roi Henri Ier de Germanie.

Otton Ier de Saxe épouse Hedwige de Babenberg (v. 856 - , fille de Henri de Babenberg (v. 856- 903) et d’Ingeltrude, fille d'Eberhard, marquis de Frioul, et de Gisèle, fille de l'empereur Louis le Pieux. La nécrologie de Fulda enregistre la mort en 903 de Hadwih Com[8]. La nécrologie de Mersebourg enregistre la mort le du Hathuui mater Heinrici regis Althoff, G. (ed.) (1983)[9]. Ils ont les enfants suivants :

Notes et références

  1. Annalista Saxo 907.
  2. Aeda, femme du prince Billung et grand-mère maternelle d'Otton Ier est identifiée par Charles F H Evans à Adelais, fille du roi Pépin d'Italie, lui-même fils de Charlemagne (Foundation for Medieval Genealogy : « Saxony »). Cependant, Christian Settipani ne donne pas d'alliance à cette princesse (Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve-d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck, , 545 p. (ISBN 978-2-95015-093-6), p. 211-212).
  3. L'art de vérifier les dates... de David Baillie Warden, Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, p.146.
  4. Reuter, Timothy. Germany in the Early Middle Ages 800–1056. New York: Longman, 1991.
  5. D K I 13, p. 13.
  6. Dithmar, 1.7, p. 71.
  7. Althoff, G. (ed.) (1983) Die Totenbücher von Merseburg, Magdeburg und Lüneburg (Hannover), Merseburg.
  8. Annales Necrologici Fuldenses, MGH SS XIII, p.123.
  9. Die Totenbücher von Merseburg, Magdeburg und Lüneburg (Hannover), Merseburg.
  10. Europäische Stammtafeln I-1 10 die Liudolfinger.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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