Owen le Chauve

Owen le Chauve (Owain Foel en gallois, Eugenius Calvus en latin) est un souverain du royaume de Strathclyde du début du XIe siècle.

Owen le Chauve
Le nom du père putatif d'Owain Foel, Máel Coluim fils de Dyfnwal ab Owain, tel qu'il apparaît sur le folio 25r du MS Rawlinson B 502 de la Oxford Bodleian Library (Saltair na Rann): "Mael Coluim"
Fonction
Roi de Strathclyde
Biographie
Décès
Après
Activité
Période d'activité
Père
Enfant

Son ascendance est inconnue, mais il semble avoir été le fils de Máel Coluim et le petit-fils de Dyfnwal ab Owain, tous deux rois du Strathclyde au Xe siècle. Owain n'est mentionné dans les sources qu'à l'occasion de sa participation à la bataille de Carham aux côtés des Écossais en 1018. Il pourrait avoir trouvé la mort durant l'affrontement, mais rien ne permet de l'affirmer. Il est possible que le Máel Coluim décrit comme « fils du roi des Cumbriens » dans les années 1050 soit son fils ou son petit-fils.

Biographie

Famille

Owain Foel semble appartenir à la famille royale du Strathclyde[1]. Au milieu du Xe siècle, le trône est occupé par Dyfnwal ab Owain, qui meurt en 975[2]. Il semble avoir abdiqué avant cette date, peut-être au début des années 970. Son fils putatif Rhydderch (fl. 971) pourrait avoir brièvement pris le pouvoir[3]. Les sources anglaises indiquent clairement que le fils de Dyfnwal, Máel Coluim, règne en 973, alors que son père est encore vivant[4]. Après la mort de Máel Coluim, en 997, le royaume semble être dévolu à un certain Owain ap Dyfnwal, apparemment un frère de Rhydderch et Máel Coluim[5]. La version « B » des Annales Cambriae indique qu'Owain ap Dyfnwal est tué en 1015[6], ce que confirment le Brut y Tywysogion[7] et le Brenhinoedd y Saeson (en)[8].

L'identification de cet Owain ap Dyfnwal à Owain Foel est soutenue par certains historiens[9], mais le second est censé être en vie en 1018 alors que le premier est mort en 1015. S'ils sont bien deux individus distincts, leur homonymie pourrait expliquer pourquoi le second a reçu l'épithète Foel, « le Chauve », attesté en latin sous la forme Eugenius Calvus dans la Historia regum de Siméon de Durham[10].

Bataille de Carham

le nom de Máel Coluim mac Cináeda tel qu'il apparaît sur le folio 16v MS Rawlinson B 488 (les Annales de Tigernach) de of Oxford Bodleian Library : Mael Colaim mac Cínaetha[11].

En 1005, Máel Coluim mac Cináeda succède à un parent comme roi d'Alba[12]. L'un de ses premiers actes royaux est de mener une offensive militaire contre son homologue anglais, Æthelred le Malavisé[13]. Malheureusement pour les Scots, leur invasion de la Northumbrie est rapidement repoussée par Uchtred le Hardi, un jeune magnat du nord qui est fait Earl Northumbrie en récompense de son action[14]. Dans les années suivantes, l'autorité royale d'Æthelred s’effondre sous l'assault des scandinaves menés par Knútr Sveinnsson qui étend sa souveraineté sur l'ensemble du royaume d'Angleterre en 1016[15].

le nom et le titre de Uchtred tel qu'il apparait sur le folio 153r du MS Tiberius B I (version "C" version de la chronique anglo-saxonne ) de la British Library Cotton: Uhtrede eorle[16].

C'est peut-être la tourmente qui s’abat ensuite sur le nord de l'Angleterre qui incite Máel Coluim mac Cináeda à effectuer une autre incursion transfrontalière une décennie plus tard[17].Selon Siméon de Durham, Owen était présent lors de la bataille de Carham en 1018 comme allié de Malcolm II d'Écosse. Il n'est pas certain qu'il mourut pendant ce combat[18]. Lors de cette invasion, Owain Foel fait campagne aux côtés des Scots[19], comme allié[20] ou vassal de son homologue écossais[21]. Le point culminant de l'opération est la bataille de Carham, un combat auquel les deux rois participent et défont les Anglais à Carham en 1018[19]. Ce combat est évoqué par de nombreuses sources[22], et la participation d'Owain Foel est spécialement mentionnée par la Historia regum du XIIe siècle[23]. Il y a toutefois une certaine incertitude sur l'identité de l'homme qui dirige les forces anglaises. Selon la Historia regum, Uhtred commande les armées anglaises[24]. Un passage préservé de la chronique anglo-saxonne, précise toutefois qu'il avait été tué deux ans auparavant, ce qui implique que les forces anglaises étaient dirigées par son frère et successeur, Eadwulf Cudel, Earl de Northumbrie[25].

Le titre du fils et éventuel successeur de Dyfnwal, Máel Coluim, tel qu'il apparaît sur le folio 9r du MS Faustina B IX (the Chronique de Melrose) de British Library Cotton : rex Cumbrorum[26].

La défaite infligée aux anglais semble avoir confirmée la domination des scots sur le Lothian et établit leur frontière sud de leur royaume que le Tweed[27]. Pour Owain Foel et les Cumbriens, le succès de l'expédition signifie sans doute un surcroît de pillages et la prise de bétail d'esclaves, et d'autres biens[28].

Il est également possible que le territoire du royaume de Cumbria se soit étendu du fait de la défaite de la Northumbrie. C'est ainsi qu'une enquête sur les propriétés foncières de l’évêque de Glasgow du XIIe siècle longtemps après que le royaume ait été absorbé par les scots comprennent des domaines ayant appartenu à l'ancien royaume. Le fait que cette enquête inclut le Teviotdale, une partie importante de ce qui avait été le territoire de la Northumbrie, doit indiquer que cette région avait été annexée par les Cumbriens après la victoire de Carham[29].[note 1]

Mort et disparition de la Cumbria

La disparition supposée d'Owen lors de la bataille de Carham en 1018 était toutefois généralement considérée comme la fin du royaume de Strathclyde, et pour cette raison Owen est l'un des rois de Strathclyde les plus mentionnés. Cependant des études récentes remettent en cause cette idée reprise depuis les œuvres de Jean de Fordun, et tendent à indiquer que le royaume de Strathclyde, lié à la Cumbria, poursuivit son existence sous des formes diverses avec Malcolm II d'Écosse et ses descendants jusqu'à l'accession au trône d'Écosse de son dernier détenteur David, prince de Cumbria qui devient le roi David Ier d'Écosse en 1124[36].

La date de la mort d'Owain Foel est inconnue. Bien qu'il soit possible qu'il périsse lors de la bataille[37], ou peu après[38], il n'y a cependant aucun indice qu'il y soit tué ou mortellement blessé[39]. En fait il peut avoir vécu et régner encore assez longtemps après[40]. Toutefois dans le cas où il y aurait trouvé la mort Máel Coluim mac Cináeda s'empare du contrôle de son royaume[12]. Si ce dernier agit ainsi peu après Carham, cette acquisition se place à l'apogée de sa puissance[38]. Il y a de bonne raison de penser que Owain Foel meurt quelque temps avant 1030, en laissant peut-être un héritier faible ou même le trône vacant[41].Les Annales de Tigernach rapportent une expédition ravageuse infligé aux Britons cette année-là par les Anglais et les Scandinaves du royaume de Dublin[42].

Un autre épisode historique peut apporter un éclairage sur le royaume de Cumbria il s'agit de l'assemblée de souverains du nord qui se tient en 1031. Cette année, la chronique anglo-Saxonne note une rencontre entre Knútr, Máel Coluim mac Cináeda, Mac Bethad mac Findlaích et Echmarcach mac Ragnaill. Le fait qu'un roi de Cumbria ne soit pas associé à cet événement implique qu'aucun souverain n'y règne à cette date et que le royaume de Cumbria se trouve inclus dans le royaume écossais d'Alba[43].[note 2] L'objet de la rencontre des quatre rois est inconnu. Une possibilité et qu'il est relatif à l’effondrement du royaume de Strathclyde[46], et qu'il est peut-être lié avec la mention de l'expédition dévastatrice de 1030[47].

Le titre de Suibne mac Cináeda tel qu'il apparaît sur le folio 39r du MS Rawlinson B 489 (les Annales d'Ulster) de l'Oxford Bodleian Library[48].

Un autre aspect de l'incertitude dans laquelle nous nous trouvons sur l’existence du royaume est l'obituaire de Suibne mac Cináeda, un personnage désigné comme roi des Gall Gàidheal[41]. Le terme Gaélique Gall Gaidheil semble appliqué à la population d'origine éthiquement mixte Scandinave et Gaélique mentionnée pour la première fois au IXe siècle dans les Hébrides une partie de l'ancien royaume de Dál Riada[49]. Au XIIe siècle les Gall Gaidheil ont certainement laissé leur nom au territoire qui est devenu l'actuel Galloway[50].[note 3]

En fait le domaine terrestre des Gall Gaidheil semble plus étendu que le moderne Galloway[52], et il y a de bonne raison d'estimer que les Gall Gaidheil s'étaient étendus profondément dans l'ancien domaine contrôle par les Cumbriens[53]. Par exemple, il y des preuves que la totalité de la région sud-ouest du Clydesdale et du Teviotdale faisait partie des territoires des Gall Gaidheil[52]. Une telle expansion aux dépens du royaume de Cumbrie a pu avoir lieu au XIe siècle, peut-être avec la disparition d'Owain Foel lui-même[41]. En fait, Suibne doit être le chef des Gall Gaidheil qui met à profit la décomposition de la Cumbria, et réalise l'acquisition de beaucoup des territoires occidentaux du royaume[54].

Le patronyme porté par Suibne est le même que celui du roi Máel Coluim mac Cináeda. Cette similitude permet d'envisager qu'ils soient deux frères[55], et que Suibne ait été de ce fait mis en place sur le trône de cette région occupée par les Gall Gaidheil[56]. Si Suibne et Máel Coluim mac Cináeda sont réellement des frères, une autre possibilité est que le titre de Suibne démontre que Máel Coluim mac Cináeda s'est emparé du royaume vacant de Cumbria et y a installé Suibne comme roi des Cumbriens. Ce qui expliquerait ainsi que les Scots n'aient pas exploité leur victoire sur les Anglais en 1018, car les ressources du roi d'Écosse ont été concentrées contre le très vulnérable royaume de Cumbria[57].

Le nom et le titre d'Eadwulf (à ne pas confondre avec Eadwulf Cudel) tel qu'il apparaît sur le folio 157r du MS Tiberius B I de la British Library Cotton :
Eadulf eorl[58].

Selon les termes du texte pseudo-prophétique la Prophétie de Berchán, Máel Coluim mac Cináeda est présenté comme biodhba Bretan ("ennemi des Britons")[59]. On ignore si cette description reflète une véritable animosité entre lui et le royaume de Strathclyde[41] . Il est possible que cette description du roi écossais se réfère à l’agression contre les Cumbriens à un moment après la bataille de Carham et la disparition d'Owain Foel[60].En 1038, Eadwulf III de Bamburgh est mentionné par l'Historia regum comme ayant attaqué des Britons indéterminés[61]. Il est concevable selon cette source qu'au moins encore quelques Cumbriens étaient indépendants à cette époque ou que ces Britons se trouvaient sous la suzeraineté des Gall Gaidheil lorsqu'ils sont attaqués par les Anglais[62].

Owain Foel a pu vivre dans jusque dans la décennie 1050[63]. En 1054, Siward, Earl de Northumbrie envahit Alba et vainc le roi Mac Bethad régnant selon Guillaume de Malmesbury[64], et Jean de Worcester, Siward a établi un certain Máel Coluim (fl. 1054) identifié comme le « fils d'un roi des Cumbriens » en opposition à Mac Bethad[65]. Máel Coluim semble être un membre de la dynastie royale du Strathclyde[66], et doi être un descendant d'Owain Foel lui-même: peut-être son fils[67] ou son petit-fils[68].

Le nom gaélique personnel de ce personnage permet d'envisager qu'il ait des ancêtres ayant un lien avec la maison d'Alpin écossaise: peut-être en ligne maternelle avec l'allié d'Owain Foel à Carham, Máel Coluim mac Cináeda[69].Si le Máel Coluim de 1054 est un membre de la lignée d'Owain Foel il est possible que les Scots l'aient privé de son royaume Cumbrien à la mort d'Owain Foel, et que Siward l'installe comme roi des Cumbrians à la suite de la victoire des Anglais contre Mac Bethad[70].Une autre possibilité, suggérée par le récit des événements fait par le Chronicon ex chronicis, est que Siward installe Máel Coluim comme roi d'Alba[71]. Si Máel Coluim est vraiment placé sur le trône écossais, c'est qu'Owain Foel est toujours en train de régner sur le Strathclyde. Dans tous les cas Owain Foel est le dernier souverain connu de ce royaume[63].

Notes

  1. Dans son récit de la bataille de Carham, la Historia regum présente Owain Foel comme "rex Clutinensium" ("Roi des hommes de la Clyde")[30]. Le compilateur de cette source doit avoir retenu Clutiensium à partir de *Clutienses. Le second terme semble dériver du gallois Cludwys[31], un terme qui est par ailleurs employé par un texte du Xe siècle Armes Prydein et signifie les « Gens de la Clyde »[32]. Le titre accordé à Owain Foel diffère selon les sources de ceux de ses apparents prédécesseur royaux; Son père putatif, grand-père, et arrière grand-père sont nommés roi des Cumbriens[33]. Tandis que le titre de Owain Foel semble impliquer une diminution de l'étendue du royaume[34],ce qui semble en contradiction avec son expansion selon les termes de l'enquête[35].
  2. A l'hypothèse quee Donnchad recoive le royaume de Cumbria de son grand-père immédiatement après la bataille de Carham s'oppose le fait que Donnchad n'est pas attesté lors de cette assemblée de rois[44], et le fait que les sources contemporaines soulignent son jeune âge lors de sa mort en 1040[45].
  3. Le toponyme écossais Galloway dérive du Gaélique i nGall Gaidhealaib ("parmi les Gall Gaidheil")[51].

Références

  1. Clarkson (2014) chs. genealogical tables, 8 ¶ 7; Charles-Edwards (2013) p. 572 fig. 17.4; Woolf (2007) pp. 236, 238 tab. 6.4; Broun (2004c) pp. 128 n. 66, 135 tab.; Hicks (2003) p. 44, 44 n. 107; Duncan (2002) pp. 29, 41.
  2. Thornton (2001) p. 67.
  3. Thornton (2001) p. 67 n. 66.
  4. Macquarrie (2004); Thornton (2001) pp. 66–67.
  5. Clarkson (2014) ch. 7 ¶ 17; Clarkson (2010) ch. 9 ¶ 41; Woolf (2007) pp. 222, 233, 236.
  6. Gough-Cooper (2015) p. 46 § b1036.1; Clarkson (2014) chs. 7, 7 n. 25, 8; Charles-Edwards (2013) p. 572 fig. 17.4; Clarkson (2013); Woolf (2007) p. 236; Broun (2004c) p. 128, 128 n. 66; Hicks (2003) p. 43; Anderson (1922) p. 550.
  7. Charles-Edwards (2013) p. 572 fig. 17.4; Broun (2004c) p. 128 n. 66; Hicks (2003) p. 44 n. 107; Anderson (1922) p. 550 n. 2; Rhŷs (1890) p. 264; Williams Ab Ithel (1860) pp. 34–35.
  8. Broun (2004c) p. 128 n. 66; Jones; Williams; Pughe (1870) p. 660.
  9. Minard; Busse (2006); Forte; Oram; Pedersen (2005) p. 201; Broun (2004c) p. 128 n. 66; Macquarrie (2004); Macquarrie (1998) pp. 16–17; Hudson (1994) p. 117 n. 11.
  10. Clarkson (2014) ch. 8, 8 n. 14; Clarkson (2013); Hicks (2003) pp. 43 n. 106, 44; Anderson (1908) p. 82; Arnold (1885) pp. 155–156; Stevenson (1855) p. 527.
  11. The Annals of Tigernach (2010) § 1034.1; Annals of Tigernach (2005) § 1034.1; Bodleian Library MS. Rawl. B. 488 (n.d.).
  12. Broun (2015); Broun (2004b).
  13. Broun (2015); Keynes (2009); Forte; Oram; Pedersen (2005) p. 200; Aird (2004); Broun (2004b); Woolf (2001).
  14. Clarkson (2014) ch. 8; Keynes (2009); Aird (2004).
  15. Lawson (2013); Keynes (2009).
  16. O'Keeffe (2001) pp. 100–101; Cotton MS Tiberius B I (n.d.).
  17. McGuigan (2015a) pp. 154–155; Forte; Oram; Pedersen (2005) pp. 200–201.
  18. Symeonis Dunelmensis Opera Omnia: AD MXVIII Col 81 dans « Annales of the Scots » : p. 109 .
  19. Crowcroft; Cannon (2015); Oram (2011) chs. 2, 5; Forte; Oram; Pedersen (2005) pp. 200–201; Broun (2004b); Broun (2004c) p. 128; Woolf (2001); Duncan (1976) p. 21.
  20. Taylor, A (2016) p. 10; McGuigan (2015a) p. 140; Clarkson (2014) chs. 8, 9; Hudson (1996) p. 222; Hudson (1994) p. 174 n. 11.
  21. Clarkson (2014) ch. 8; Oram (2011) ch. 2; Forte; Oram; Pedersen (2005) pp. 200–201.
  22. Clarkson (2014) ch. 8; Duncan (1976) pp. 20–21; Anderson (1922) p. 544; Anderson (1908) pp. 81–82; Arnold (1885) pp. 155–156 ch. 130; Arnold (1882) p. 84; Skene (1867) p. 131; Stevenson (1855) p. 527.
  23. Clarkson (2014) ch. 8, 8 n. 14; Charles-Edwards (2013) p. 573; Clarkson (2013); Walker (2013) ch. 5; Woolf (2010) p. 235; Woolf (2007) p. 236; Clancy (2006); Broun (2004c) p. 128; Duncan (1976) p. 21; Anderson (1908) p. 82; Arnold (1885) pp. 155–156 ch. 130; Stevenson (1855) p. 527.
  24. McGuigan (2015a) pp. 122–123; Clarkson (2014) ch. 8, 8 n. 14; Walker (2013) ch. 5; Aird (2004); Broun (2004c) p. 128 n. 66; Duncan (2002) p. 28; Anderson (1908) p. 82; Arnold (1885) pp. 155–156 ch. 130; Stevenson (1855) p. 527.
  25. Clarkson (2014) ch. 8; Woolf (2007) pp. 236–237; Duncan (2002) p. 28; Swanton (1998) pp. 148–149.
  26. Anderson (1922) p. 478; Stevenson (1856) p. 100; Stevenson (1835) p. 34; Cotton MS Faustina B IX (n.d.).
  27. Oram (2011) ch. 5; Forsyth (2005) pp. 34–35; Forte; Oram; Pedersen (2005) pp. 200–201; Wormald (2005) p. 294.
  28. Clarkson (2014) ch. 8.
  29. Clarkson (2014) ch. 8; Broun (2004c) p. 139 n. 117; Barrow (1999) pp. 60–61 § 15; Registrum Episcopatus Glasguensis (1843) pp. 1–5 § 1.
  30. Taylor, A (2016) p. 10, n. 42; Clarkson (2014) ch. 8, 8 n. 14; Edmonds (2014) p. 209; Clarkson (2013); Woolf (2010) p. 235; Clancy (2006); Anderson (1908) p. 82; Arnold (1885) pp. 155–156 ch. 130; Stevenson (1855) p. 527.
  31. Woolf (2010) p. 235.
  32. Charles-Edwards (2013) pp. 481, 529–530; Woolf (2010) p. 235; Skene (1868) p. 162.
  33. Minard (2012); Minard (2006).
  34. Taylor, A (2016) n. 42; Edmonds (2014) p. 209; Minard (2006).
  35. Edmonds (2014) p. 209.
  36. Archie Duncan, The Kingship of the Scots 842–1292: Succession and Independence, (Edinburgh, 2002), pp. 38-41; Richard Oram, David I: The King who made Scotland, (Gloucestershire, 2004); Dauvit Broun, "The Welsh Identity of the Kingdom of Strathclyde", in The Innes Review, Vol. 55, no. 2 (Autumn, 2004), p.  33-40.
  37. Broun (2015); Clarkson (2014) ch. 8; Clarkson (2013); Oram (2011) chs. 2, 5; Clarkson (2010) ch. 9; Clancy (2006); Kapelle (1979) p. 38.
  38. Broun (2004b).
  39. Clarkson (2014) ch. 8; Broun (2004c) p. 139 n. 117.
  40. Clarkson (2014) ch. 9; Clarkson (2013); Broun (2004c) pp. 128, 139 n. 117.
  41. Clarkson (2010) ch. 9.
  42. Clarkson (2014) ch. 8 n. 48; Edmonds (2014) p. 210, 210 n. 88; Clarkson (2013); Clarkson (2010) ch. 9; The Annals of Tigernach (2010) § 1030.11; Woolf (2007) p. 254; Annals of Tigernach (2005) § 1030.11; Broun (2004c) pp. 136–137.
  43. Clarkson (2013); Duncan (2002) p. 29.
  44. Broun (2004a); Broun (2004b).
  45. The Annals of Tigernach (2010) § 1040.1; Annals of Tigernach (2005) § 1040.1; Broun (2004a); Broun (2004b); Anderson (1922) p. 581.
  46. Broun (2004c) p. 137 n. 112; Hicks (2003) p. 44 n. 107.
  47. Clarkson (2013); Broun (2004c) p. 137 n. 112.
  48. The Annals of Ulster (2012) § 1034.10; The Annals of Ulster (2008) § 1034.10; Anderson (1922) p. 578 n. 1; Bodleian Library MS. Rawl. B. 489' (n.d.).
  49. Jennings; Kruse (2009); Jennings, A (1996) pp. 66–67.
  50. Charles-Edwards (2013) p. 573; Oram (2000) p. 7; Jennings, AP (2001).
  51. Jennings, AP (2001).
  52. Charles-Edwards (2013) p. 574.
  53. Clarkson (2010) ch. 9; Broun (2004c) pp. 136–138, 139 n. 117.
  54. Broun (2004c) p. 136.
  55. McGuigan (2015a) pp. 163, 171; Clarkson (2014) ch. 9; Bolton (2009) p. 142; Hudson (2005) p. 133; Moody; Martin; Byrne (2005) p. 466 n. 1; Woolf (2004) p. 100; Hudson (1994) pp. 117–118, 158; Kapelle (1979) pp. 38–39, 40 tab. 3, 41, 247–248 n. 39.
  56. Hudson (2005) p. 133; Woolf (2004) p. 100.
  57. Kapelle (1979) pp. 38–39, 41, 247–248 n. 39.
  58. O'Keeffe (2001) p. 107; Cotton MS Tiberius B I (n.d.).
  59. McGuigan (2015a) p. 163; Clarkson (2010) ch. 9; Hicks (2003) p. 44 n. 43; Hudson (1996) pp. 52 § 183, 90 § 183; Hudson (1994) p. 117; Anderson (1930) p. 47 § 162; Anderson (1922) p. 574; Skene (1867) p. 99.
  60. Hudson (1994) p. 117.
  61. Clarkson (2010) ch. 9; Woolf (2007) p. 254, 254 n. 49; Arnold (1885) p. 198 ch. 159; Stevenson (1855) p. 557.
  62. Woolf (2007) p. 254, 254 n. 49.
  63. Clarkson (2013).
  64. McGuigan (2015a) p. 138; Clarkson (2013); Woolf (2007) pp. 261–262; Duncan (2002) p. 40; Anderson (1908) p. 85 n. 4; Giles (1847) p. 214 bk. 2 ch. 13; Hardy (1840) p. 330 bk. 2 ch. 196.
  65. McGuigan (2015a) p. 138; Clarkson (2014) ch. 9, 9 n. 12; Clarkson (2013); Clarkson (2010) ch. 9; Woolf (2007) p. 261; Swanton (1998) p. 185 n. 17; Broun (2004c) pp. 133–134; Anderson (1908) p. 85 n. 4; Forester (1854) p. 156; Stevenson (1853) p. 286; Thorpe (1848) p. 212.
  66. McGuigan (2015b) p. 100; Clarkson (2014) ch. 9; Edmonds (2014) p. 209; Clarkson (2013); Clarkson (2010) chs. genealogical tables, 9; Woolf (2007) p. 262; Clancy (2006); Taylor, S (2006) p. 26; Broun (2004c) pp. 133–134, 135 tab.; Duncan (2002) p. 41.
  67. Taylor, A (2016) p. 10; Clarkson (2014) ch. 9; Edmonds (2014) p. 209; Clarkson (2013); Woolf (2007) p. 262; Taylor, S (2006) p. 26; Broun (2004c) pp. 133–134, 135 tab.; Clancy (2006); Duncan (2002) p. 41.
  68. Clarkson (2014) ch. 9; Clarkson (2010) ch. 9.
  69. Clarkson (2014) ch. 9; Clarkson (2013); Clarkson (2010) ch. 9; Woolf (2007) p. 262.
  70. Clarkson (2014) ch. 9; Edmonds (2014) p. 209; Clarkson (2013); Duncan (2002) p. 41.
  71. Clarkson (2014) ch. 9; Charles-Edwards (2013) p. 571; Clarkson (2013); Clarkson (2010) ch. 9; Woolf (2007) p. 262; Taylor, S (2006) p. 26.

Bibliographie

Sources secondaires

  • (en) Mike Ashley British Kings & Queens Robinson (London, 1998) (ISBN 1841190969) Owen The Bald p. 378.
  • (en) Alan Orr Anderson, Scottish Annals from English Chroniclers: AD 500–1286, (London, 1908), republished, Marjorie Anderson (ed.) (Stamford, 1991)
  • (en) Dauvit Broun, The Welsh Identity of the Kingdom of Strathclyde, in The Innes Review, Vol. 55, no. 2 (Autumn, 2004), p. 111-180.
  • (en) Richard Oram, David I: The King who made Scotland, (Gloucestershire, 2004).
  • (en) Alfred P. Smyth, Warlords and Holy Men, (Edinburgh, 1984) (ISBN 0748601007).
  • (en) WM Aird, « Uhtred, Earl of Bamburgh (d. 1016) », sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (DOI 10.1093/ref:odnb/27981, consulté le )
  • (en) D Broun, « Duncan I (d. 1040) », sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004a (DOI 10.1093/ref:odnb/8209, consulté le )
  • (en) D Broun, « Malcolm II (d. 1034) », sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004b (DOI 10.1093/ref:odnb/17858, consulté le )
  • D Broun, The Oxford Companion to British History, Oxford University Press, , 2e éd. (1re éd. 1997), 1045 p. (ISBN 978-0-19-967783-2, DOI 10.1093/acref/9780199677832.001.0001, lire en ligne ), « Malcolm II »
  • (en) T Bolton, The Empire of Cnut the Great : Conquest and the Consolidation of Power in Northern Europe in the Early Eleventh Century, Leiden, Brill, coll. « The Northern World: North Europe and the Baltic c. 400–1700 AD. Peoples, Economics and Cultures (series vol. 40) », , 351 p. (ISBN 978-90-04-16670-7, ISSN 1569-1462, lire en ligne)
  • (en) TM Charles-Edwards, Wales and the Britons, 350–1064, Oxford, Oxford University Press, coll. « The History of Wales (series vol. 1) », , 795 p. (ISBN 978-0-19-821731-2, lire en ligne)
  • TO Clancy, Celtic Culture : A Historical Encyclopedia, vol. Vol. 5, Santa Barbara, CA, ABC-CLIO, , 1818–1821 p. (ISBN 1-85109-445-8), « Ystrad Clud »
  • T Clarkson, The Men of the North : The Britons and Southern Scotland (EPUB), Édimbourg, John Donald, , 256 p. (ISBN 978-1-907909-02-3, lire en ligne)
  • T Clarkson, « The Last King of Strathclyde », History Scotland, vol. 13, no 6, , p. 24–27 (ISSN 1475-5270)
  • T Clarkson, Strathclyde and the Anglo-Saxons in the Viking Age (EPUB), Édimbourg, John Donald, , 232 p. (ISBN 978-1-907909-25-2, lire en ligne)
  • WG Collingwood, « The Giant's Grave, Penrith », Transactions of the Cumberland & Westmorland Antiquarian & Archæological Society, vol. 23, , p. 115–128 (DOI 10.5284/1032950, lire en ligne [PDF])
  • A Dictionary of British History, Oxford University Press, , 3e éd. (1re éd. 2001) (ISBN 978-0-19-175802-7, DOI 10.1093/acref/9780191758027.001.0001, lire en ligne ), « Carham, Battle of »
  • AAM Duncan, « The Battle of Carham, 1018 », Scottish Historical Review, vol. 55, no 1, , p. 20–28 (ISSN 0036-9241, JSTOR 25529144)
  • AAM Duncan, The Kingship of the Scots, 842–1292 : Succession and Independence, Édimbourg, Edinburgh University Press, (ISBN 0-7486-1626-8)
  • F Edmonds, « The Emergence and Transformation of Medieval Cumbria », Scottish Historical Review, vol. 93, no 2, , p. 195–216 (ISSN 0036-9241, DOI 10.3366/shr.2014.0216)
  • F Edmonds, « The Expansion of the Kingdom of Strathclyde », Early Medieval Europe, vol. 23, no 1, , p. 43–66 (DOI 10.1111/emed.12087)
  • K Forsyth, Scotland : A History, Oxford, Oxford University Press, , 9–37 p. (ISBN 0-19-820615-1), « Origins: Scotland to 1100 »
  • (en) A Forte, RD Oram et F Pedersen, Viking Empires, Cambridge, Cambridge University Press, , 447 p. (ISBN 978-0-521-82992-2 et 0-521-82992-5, lire en ligne)
  • (en) DA Hicks, Language, History and Onomastics in Medieval Cumbria: An Analysis of the Generative Usage of the Cumbric Habitative Generics Cair and Tref, University of Edinburgh, (lire en ligne)
  • BT Hudson, Kings of Celtic Scotland, Westport, CT, Greenwood Press, (ISBN 0-313-29087-3, ISSN 0885-9159)
  • BT Hudson, Prophecy of Berchán : Irish and Scottish High-Kings of the Early Middle Ages, Westport, CT, Greenwood Press, coll. « Contributions to the Study of World History (series vol. 54) », (ISBN 0-313-29567-0, ISSN 0885-9159)
  • BT Hudson, Viking Pirates and Christian Princes : Dynasty, Religion, and Empire in the North Atlantic, Oxford, Oxford University Press, , 278 p. (ISBN 978-0-19-516237-0, lire en ligne)
  • A Jennings, Language Contact Across the North Atlantic, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, , 61–74 p. (ISBN 3-484-30359-X, ISSN 0344-6727, DOI 10.1515/9783110929652.61, lire en ligne ), « Historical and Linguistic Evidence for Gall-Gaidheil and Norse in Western Scotland »
  • AP Jennings, The Oxford Companion to Scottish History, Oxford, Oxford University Press, coll. « Oxford Companions », , 257–258 p. (ISBN 0-19-211696-7), « Galloway, Origins of »
  • A Jennings et A Kruse, « From Dál Riata to the Gall-Ghàidheil », Viking and Medieval Scandinavia, vol. 5, , p. 123–149 (ISSN 1782-7183, DOI 10.1484/J.VMS.1.100676)
  • WE Kapelle, The Norman Conquest of the North : The Region and its Transformation, 1000–1135, Chapel Hill, NC, University of North Carolina Press, (ISBN 0-8078-1371-0)
  • S Keynes, « Æthelred II (c.966x8–1016) », sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (DOI 10.1093/ref:odnb/8915, consulté le )
  • MK Lawson, « Cnut (d. 1035) », sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (DOI 10.1093/ref:odnb/4579, consulté le )
  • A Macquarrie, Medieval Scotland : Crown, Lordship and Community, Édimbourg, Edinburgh University Press, (1re éd. 1993), 1–19 p. (ISBN 0-7486-1110-X), « The Kings of Strathclyde, c. 400–1018 »
  • A Macquarrie, « Donald (d. 975) », sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (DOI 10.1093/ref:odnb/49382, consulté le )
  • (en) N McGuigan, Neither Scotland nor England: Middle Britain, c.850–1150, University of St Andrews, 2015a (lire en ligne)
  • N McGuigan, « Review of A Ross, The Kings of Alba, c.1000–c.1130 », Northern Scotland, vol. 6, no 1, 2015b, p. 98–101 (ISSN 0306-5278, DOI 10.3366/nor.2015.0090)
  • A Minard, Celtic Culture : A Historical Encyclopedia, vol. Vol. 2, Santa Barbara, CA, ABC-CLIO, , 514–515 p. (ISBN 1-85109-445-8), « Cumbria »
  • A Minard, The Celts : History, Life, and Culture, Santa Barbara, CA, ABC-CLIO, , 234–235 p. (ISBN 978-1-59884-964-6, lire en ligne), « Cumbria »
  • A Minard et PE Busse, Celtic Culture : A Historical Encyclopedia, vol. Vol. 4, Santa Barbara, CA, ABC-CLIO, (ISBN 1-85109-445-8), « Owain ap Dyfnwal », p. 1407
  • Maps, Genealogies, Lists : A Companion to Irish History, Oxford, Clarendon Press, coll. « New History of Ireland (series vol. 9, pt. 2) », , 688 p. (ISBN 978-0-19-821745-9)
  • RD Oram, The Lordship of Galloway, Édimbourg, John Donald, (ISBN 0-85976-541-5)
  • RD Oram, The Kings & Queens of Scotland, Brimscombe Port, The History Press, (1re éd. 2001), 224 p. (ISBN 978-0-7524-7099-3)
  • « Proceedings », Transactions of the Cumberland & Westmorland Antiquarian & Archæological Society, vol. 47, , p. 199–233 (DOI 10.5284/1032950, lire en ligne [PDF])
  • A Taylor, The Shape of the State in Medieval Scotland, 1124–1290, Oxford, Oxford University Press, , 576 p. (ISBN 978-0-19-874920-2, DOI 10.1093/acprof:oso/9780198749202.003.0001, lire en ligne), « Introduction »
  • S Taylor, Changing Identities, Ancient Roots : The History of West Dunbartonshire From Earliest Times, Édimbourg, Edinburgh University Press, , 12–41 p. (ISBN 978-0-7486-2561-1), « The Early History and Languages of West Dunbartonshire »
  • DE Thornton, « Edgar and the Eight Kings, AD 973: Textus et Dramatis Personae », Early Medieval Europe, vol. 10, no 1, , p. 49–79 (DOI 10.1111/1468-0254.00079)
  • IW Walker, Lords of Alba : The Making of Scotland (EPUB), Brimscombe Port, The History Press, (1re éd. 2006), 304 p. (ISBN 978-0-7524-9519-4, lire en ligne)
  • (en) A Woolf, The Oxford Companion to Scottish History, Oxford, Oxford University Press, coll. « Oxford Companions », , 8–10 p. (ISBN 0-19-211696-7), « Anglo-Scottish Relations: 1. 900–1100 »
  • A Woolf, The Argyll Book, Édimbourg, Birlinn, , 94–109 p. (ISBN 1-84158-253-0), « The Age of Sea-Kings, 900–1300 »
  • A Woolf, From Pictland to Alba, 789–1070, Édimbourg, Edinburgh University Press, coll. « The New Edinburgh History of Scotland (series vol. 2) », (ISBN 978-0-7486-1233-8)
  • (en) A Woolf, Reading the Anglo-Saxon Chronicle : Language, Literature, History, Turnhout, Brepols Publishers, coll. « Studies in the Early Middle Ages (series vol. 23) », , 221–239 p. (ISBN 978-2-503-52394-1, DOI 10.1484/M.SEM-EB.3.4457), « Reporting Scotland in the Anglo-Saxon Chronicle »
  • (en) Scotland : A History, Oxford, Oxford University Press, , 293–310 p. (ISBN 0-19-820615-1), « Chronology »
  • Portail de l’Écosse
  • Portail du Moyen Âge central
  • Portail de la monarchie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.