Périmède
Dans la littérature grecque et dans la littérature latine, Périmède (en grec ancien Περιμήδα, dialecte dorien) est une sorcière ou une magicienne.
Étymologie
Comme pour le nom de Médée, celui de Périmède est issu du verbe grec « médomai » (μηδομαι) « méditer », issu de la racine d'origine peut-être médique « med » : comprendre, concevoir[1], auquel s'ajoute le préfixe péri-.
Ce nom révèle peut-être le savoir ou la capacité à raisonner de ce personnage.
Apparitions dans la littérature
Simaitha, la magicienne de Théocrite, dans la deuxième de ses Idylles, demande l'aide d'une certaine Périmède : « Salut, effrayante Hèkata ! soutiens-moi jusqu’au bout, et fais que mes poisons égalent en violence ceux de Kirka, ceux de Mèdéia et ceux de la blonde Périmèda ![2].»
Elle est mentionnée également par Properce: « Ni les philtres, ni les enchantements nocturnes de Médée, ni les breuvages que préparerait Périmédé elle-même, ne peuvent rien contre l'amour[3].»
Par ailleurs, Homère mentionne une « blonde Agamèdè, qui connaissait toutes les plantes médicinales qui poussent sur la vaste terre[4] ». Elle est chez lui l'épouse de Moulios, tué par Nestor. Il s'agit peut-être de la même femme, le préfixe ayant changé mais l'étymologie et les attributs restant identiques.
Notes et références
- étymologie du nom Médée
- Théocrite « Idylles II », traduction de Leconte de Lisle, 1869.
- Elégies de Properce, II, 4, 18.
- Traduction de Leconte de Lisle.