péta
péta (symbole P) est le préfixe du Système international d'unités (SI) qui représente 1015 soit un billiard en échelle longue (un million de milliards).
Pour les articles homonymes, voir Peta.
Précisions
En informatique
Bien qu'officiellement orthographié peta, l'usage a consacré l'orthographe péta, usage reconnu par le BIPM[1].
En informatique, il ne faut pas confondre le pébioctet Pio (en anglais PiB, pour pebibyte) et le pétaoctet Po (en anglais PB, pour petabyte). Le premier représente 10245 = 250 (soit 1 125 899 906 842 624) octets et le second représente 1015 (soit 1 000 000 000 000 000) octets[2].
À titre d'exemple, en , l'ensemble des fichiers mis à disposition par les utilisateurs des réseaux pair-à-pair représentait quelques dizaines de pétaoctets (une quarantaine à une cinquantaine environ)[3]. L'ensemble des flux de données de l'European Synchrotron Radiation Facility est de 2 pétaoctets par an[4], celui du CERN (Centre Européen d'Études Nucleaires) est de 30 pétaoctets par an[5].
L'ordre de grandeur du contenu des librairies académiques de recherche américaines (USA) est de 2 pétaoctets[6].
Par ailleurs, la barre des 10 pétaflops (10 000 téraflops) a été franchie par le superordinateur japonais K en novembre 2011[7].
La barre des 100 pétaflops est ensuite franchie par un superordinateur chinois, le Sunway TaihuLight en 2016[8].
En astronomie
En astronomie, une année-lumière vaut environ 9,5 Pm.
Notes et références
- Le Système international d'unités (SI), Sèvres, Bureau international des poids et mesures, , 9e éd., 216 p. (ISBN 978-92-822-2272-0, lire en ligne [PDF]), p. 63 : « En français, il est d’usage courant de mettre un accent à péta »
- Voir préfixe binaire
- Le P2P a de très beaux jours devant lui !, sur le site infos-du-net.com du 23 octobre 2008
- Infrastructures de recherche : Sciences de la matière et ingénierie, Source Européenne de rayonnement synchrotron/European Synchrotron Radiation Facility.
- (en) « Computing | CERN », sur home.cern (consulté le )
- (en) « data-volume-and-units », sur nasa.gov (consulté le )
- Le superordinateur japonais « K » dépasse la barre des 10 pétaflops, sur le site lemonde.fr du 3 novembre 2011
- « Supercalculateur : la Chine dépasse les 100 pétaflops », Silicon, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
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