Palais Pianetti

Le Palais Pianetti (ou Palais Pianetti Tesei) est un ancien palais rococo de la ville de Jesi, dans les Marches, aujourd’hui le siège de la Pinacothèque civique de la commune. Il fut l’ancienne résidence de la ville de marquis portant le nom de Pianetti, famille noble agrégée à l’aristocratie jésine depuis 1659.

Palais Pianetti de Jesi
Galerie des Stucs du Palais Pianetti
Présentation
Type
Nom complet
Palais Pianetti Tesei
Période
De l’antiquité romaine à aujourd’hui (musée civique et pinacothèque)
Style
Rococo
Architecte
Domenico Luigi Valeri (restructuré par Angelo Angelucci da Todi)
Peintre
Lorenzo Lotto, Pietro Paolo Agabiti, Raffaellino del Colle, Nicola di Maestro Antonio
Construction
XVIII° (Palais) / 1949 (Pinacothèque)
Ouverture
1868
Rénovation
1868[réf. nécessaire]
Occupant
Jesi Municipal Art Gallery (d)
Patrimonialité
Bien culturel italien (d)
État de conservation
Excellent
Site web
Localisation
Pays
Commune
Jesi
Région historique
Marches
Coordonnées
43° 31′ 17″ N, 13° 14′ 33″ E

Histoire

Blason de la Famille Pianetti.

Le palais a été construit dans la zone dite de "Terravecchia", juste à l’extérieur-ouest des murs de la ville, où, entre le XVIIe et XVIIIe siècles essentiellement, se sont installées les familles nobles de la ville.

Le marquis Cardolo Maria Pianetti, passionné d’alchimie, et déjà architecte de Charles VI de Habsbourg, conçut un projet pour la construction de sa nouvelle résidence familiale dans un goût qui fait écho au style autrichien.

Le projet définitif a été confié au peintre et architecte jésin Domenico Luigi Valeri, qui a commencé la construction à partir de 1748.

Le bâtiment se compose d’un corps central ouvert sur un jardin à l’italienne entouré de murs en terrasses. La façade principale s’ouvre, avec ses cent fenêtres, sur l’étroite Via XV Settembre, elle a été réalisée par le Bolonais Viaggi, élève de l’architecte Alfonso Torreggiani en s’inspirant de la façade du palais Aldrovandi de Bologne déjà œuvre de son maître. La façade donnant sur le jardin est due à l’architecte vénitien Antonio Croatto.

Selon l’utilisation typique du XVIIIe siècle, le palais est réparti sur deux étages auxquels s’ajoute une mezzanine.

  • Le rez-de-chaussée, auquel on accède par un atrium en portique à colonnades doubles, et qui donne sur le jardin, était occupé par les locaux de service de la résidence elle-même,
  • Le premier étage, dit Piano nobile, était celui de représentation,
  • Le Second était occupé par les appartements de la vie quotidienne de la famille
  • La mezzanine était destinée aux domestiques.

Au fil du temps, diverses modifications ont été apportées au bâtiment, et on a également pensé à la création d’une bibliothèque, à usage public également, qui recueillerait l’important patrimoine de livres accumulés au fur et à mesure par les membres de la famille.

Mais à la suite de l’occupation napoléonienne de la ville, elle ne fut jamais réalisée. Aujourd’hui, elle constitue néanmoins le noyau central de la Bibliothèque Civique.

Au milieu du XIXe siècle, à l’occasion du mariage entre le marquis Vincenzo Pianetti et la comtesse florentine Virginia Azzolino, une série de travaux de restructuration du deuxième étage commence. Ils créent un escalier d’honneur qui confère un meilleur accès aux étages du palais. Les travaux commencent à partir de l’escalier décoré à Trompe-l’œil en 1858 sous la direction de l’architecte Angelo Angelucci da Todi[1].

En 1901, le palais fut définitivement cédé à la famille Tesei.

La Galerie des Stucs

La Galerie, creusée dans la façade interne du Palais, en occupe toute sa longueur.

Galerie des Stucs.

Par un jeu d’escaliers et de terrasses, elle est reliée directement au jardin sur lequel elle donne.

Ce parcours constitue l’attraction la plus impressionnante des réceptions et loisirs nobiliaires de la résidence.

Avec sa longueur totale de 76 mètres, elle s’avère être le tunnel du XVIIIe siècle le plus long d’Italie après la galerie de Diana du Palais Royal de Venaria près de Turin.

La Galerie, seul exemple analogue dans toute l’Italie, est une « forêt de symboles et d’allégories » qui, à travers un excès de stucs et de fresques rococo aux couleurs pastel, selon le goût d’Europe centrale, développe le thème de l,Aventure de l’Homme dans le temps et dans l’espace.

Sur les murs et à l’intérieur de la voûte sont représentés Le Temps qui s'écoule, Les Mois, Les Signes Zodiacaux, Les Quatre Saisons ; Le cycle des Éléments primaires de la Nature, La Terre, L'Eau, L’Air et Le Feu mais aussi Les Quatre Continents alors connus, Europe, Afrique, Asie, Amérique.

Dans les ovales, scènes lagunaires et marines, est développé le motif du parcours de l’Homme vers la connaissance soutenue par les Arts libéraux de Peinture, Sculpture, Architecture et Musique.

Dans la voûte de l’exèdre finale servant de pivot entre la Galerie et la première de la fuite des pièces adjacentes, se déroule le thème des Vertus cardinales, et dans les stucs se superposent les allégories du Jour et de la Nuit.

Une véritable exaltation du caprice Rococo réalisé au cœur de la province des Marches entre 1767 et 1770 par le stucateur et peintre milanais Giuseppe Tamanti auquel se joignirent Giuseppe Simbeni et Andrea Mercoli.

Les scènes de la lagune et les ornements des parapets des portes et des fenêtres, exécutés entre 1771 et 1779, ont d’abord été attribués à Corrado Giaquinto, déjà présent dans les Marches pour la décoration du Palazzo Buonaccorsi à Macerata, mais à la suite d’études plus approfondies, ils ont été renvoyés à l’Aquilan Giuseppe Ciferri.

En 1771, commença la construction du mobilier perdu.

Les Chambres d'Énée

Les Chambres d’Énée sont disposées successivement les unes aux autres formant une évasion (selon l’architecture typique du XVIIIe siècle) de six locaux. Elles se développent entre la Galerie des Stucs et la façade principale du palais, sur laquelle elles donnent.

Ces chambres doivent leur nom au mythe virgilien d’Énée représenté aux plafonds voûtés. Les peintures ont été exécutées à la détrempe entre 1781 et 1786 par Carlo Paolucci (1738-1803) et Placido Lazzarini (1746-1820), s’inspirant de gravures d’un manuscrit de l’Énéide de la Bibliothèque vaticane.

La Galerie des Stucs adjacente était terminée pour l’essentiel à cette époque. C’est alors que se posa le problème d'agencement du style de la décoration Rococo dominant dans la Galerie avec les nouvelles tendances stylistiques du moment tournées davantage vers le néo-classicisme. Le compromis a été atteint en adoptant un certain calme formel et un détachement sentimental dans les figures, typiques de l’esthétique néoclassique, mais aussi en maintenant des aperçus illusionnistes et une certaine exubérance de motifs ornementaux tels que les festons, les frises, les masques et médaillons ou encore les putti caractéristiques du rococo.

Le rythme narratif en résulte continu et en ligne avec les représentations symboliques sur le chemin de la Civilisation humaine à travers le Temps et l’Espace de la galerie.

Le thème des six salles commence à l’Exèdre. La première voit représentées les Légendes Troyennes, avant-fait du récit virgilien : Le Rêve d’Ecuba; le Débarquement d’Hélène à Troie; Achille dans l’île de Sciro, Le Rat de Ganymède; Le Sacrifice d’Ifia.

Dans les trois salles suivantes sont rappelés les six premiers livres du poème où Enée fuit de Troie en Flammes (considéré comme le chef-d’œuvre du cycle), Vénus implorant la bienveillance de Jupiter, les Penates apparaissent dans un rêve à Énée, Énée rencontre son père Anchise dans l’Averne.

La cinquième pièce raconte des sujets rapportés des six derniers livres de l’Énéide où Énée est capturé par le vieux Japige, Énée débarque à Pallanteo pour obtenir des aides milliaires d’Evandre, Énée tue Turno qui rappellent davantage l’Iliade.

La dernière pièce, la Salle des Fêtes, est destinée à la célébration de la Poésie avec la scène centrale de l’ Apollon couronnant Virgile sur le Parnasse. Elle représente la conclusion des histoires d’Énée et l’achèvement du complexe, résumant la valeur culturelle de la galerie et des salles. Des monochromes verts apparaissent autour du mythe de Orphée et Eurydice.

Les scènes, enfermées dans des cadres peints en trompe-l'œil, rapportent généralement des actions chorales.

L’Appartement privé des Marquis

L’Alcôve

Les chambres qui se trouvent au deuxième étage sont celles de la vie quotidienne de la famille Pianetti. Composées de salles, de salons, de vestiaires, de chambres et de toilettes, elles ont été réalisées et décorées à différentes périodes.

Tout l’appartement a subi de fortes modifications à l’occasion du mariage entre le marquis Vincenzo Pianetti et la comtesse florentine Virginia Azzolino en 1859.

Déjà l’année précédente, les travaux ont commencé sous la direction de l’architecte Angelo Angelucci da Todi.

Le style des décorations, en particulier des pièces donnant sur le jardin, sont réalisés à grotesques d’un goût encore du XVIIIe siècle avec des représentations centrées sur les grâces de Vénus, maîtresse des arts amateurs.

Ils conservent encore un goût rococo, même dans le choix du thème, peut-être pour maintenir un caractère stylistique plus unitaire avec le reste du bâtiment. Les peintures, datant de l’époque, ne sont pas faciles à attribuer, car il y a une certaine affinité stylistique avec les cycles picturaux contemporains présents dans d’autres bâtiments de la ville.

Des peintures du Teatro Pergolesi, œuvre du Romain Giuseppe Vallesi, à celles de la Villa Balleani à Fontedamo, des Bolonais Michele et Francesco Mastellari. Il est certain que le peintre Luigi Lanci et Fortunato Morini (d'après sa signature sur un plafond) y travaillèrent.

La Caffè-House, sorte de salon rond avec un dôme plat à l’acoustique impressionnante, est particulièrement raffinée ; l’alcôve et les chambres donnant sur la façade principale ont été décorées après la mort de la comtesse Virginia, à partir de 1877 par le Florentin Olimpio Bandinelli dans une saveur néo-renaissance.

Les Jardins

Ils représentent l’un des concepts clés des jardins du XVIIIe siècle, comme lieu transitoire entre l’espace privé du palais et celui naturel de la campagne. Ils constituent pleinement le binôme Art-Nature ; avec des références idéalistes au traité Idée de l’Architecture universelle écrit en 1615 par Vincenzo Scamozzi. Ils furent réalisés à partir de 1748 sur un projet de Valeri et achevés seulement en 1764. Bien que de proportions modestes, ils remplissent parfaitement leur rôle de « salon naturel », avec un système d’escaliers et de terrassements qui relient l’intérieur du palais et en particulier la Galerie des Stucs, pour la réception, au parterre des jardins. Les murs qui les bordent font office de « gradins » constituant ainsi une sorte de « théâtre de plein air » centré sur la tourelle centrale qui sert de perspective architecturale de fond.

Accès aux jardins.

L’aspect général rappelle ceux des jardins à l’italienne bien que l’ancien dessin des parterres de fleurs (conservé dans les archives Pianetti), révèle des éléments résolument rococo.

L’ensemble est complété par un parement de statues à sujet mythologique visant à montrer, glorifier et protéger la famille, synthétisé et centré dans les deux sculptures semi-couchées de la Renommée et du Temps.

L’ensemble commence dans l’Atrium du Palais, où se trouvaient les sculptures (aujourd’hui disséminées) des Vertus : Prudence, Justice, Courage, Noblesse, Générosité et Tempérance ; se poursuit à l’entrée des jardins où, sur une grille en fer forgé, se trouvent 12 statues de puttini représentant par groupes de quatre les parties de la journée, les éléments naturels et les saisons ; avance dans les jardins réels où elles sont disposées de manière symétrique par rapport à une symétrie centrale basée sur la Renommée sur la gauche, et le Temps sur la droite. Depuis les tribunes, les statues développent le thème de l'Abondance, avec Bacchus, Cérès, Vertumno et Pomone ; et de la Fertilité, avec Hercule, Iole, Flora et Zéphyr. Dans les escaliers et les terrasses est le thème de la Raison qui contrôle la Nature, représentée par les Divinités païennes où à Mercure s’oppose Palaestra, à Saturne Opis, à Mars, Vénus, à Apollon, Diana, Jupiter et Junon. Des bassins et des fontaines émergent des chevaux marins, des dauphins et des divinités marines comme Neptune, Glaucos, Galatea et Amphitrite, aptes à jouer le thème du « Renouvellement » représenté de l’eau. Tout l’appareillage sculptural a été réalisé autour de 1756 par le sculpteur padouan Antonio Bonazza.

De l'horloge que Francesco Livisati a construite en 1753, il ne reste que le cadran peint sur le tympan de la perspective architecturale.

La Pinacothèque

Création de la Pinacothèque

La Pinacothèque civique et Galerie d’Art contemporain est le plus grand musée de la ville de Jesi, l’un des plus grands de la province d’Ancône et des Marches.

Elle est située dans le Palais Pianetti et représente l’une des plus importantes collections picturales de la région, avec une collection d’œuvres de Lorenzo Lotto.

Avec le décret Valerio de 1866 qui sanctionne la suppression des Congrégations religieuses et le passage de leurs trésors artistiques aux Communes, Jesi acquiert une quantité considérable d’œuvres d’art picturales.

La pinacothèque est créée officiellement le .

Les tableaux de sujet religieux, s’ajoutèrent à une collection archéologique déjà présente, de sorte que Cesare Annibaldi institua en 1912 un unique pôle muséal ouvert au public avec siège dans l'ancien couvent de San Floriano, sur la Place Frédéric II.

Dans les années 1930, on procéda à la restauration du Palais de la Seigneurie, ancien siège de la Bibliothèque Communale Planettiana;

En 1949, on décida d’y ajouter le Musée civique et la Pinacothèque.

Cependant, cela ne semblait pas être la solution idéale. Dans les années 1960, la commune de Jesi acheta les deux tiers du Palazzo Pianetti, une somptueuse résidence nobiliaire au cœur de la ville. Après les restaurations nécessaires, la Pinacothèque civique fut déplacée dans l’étage noble du palais, et officiellement ouverte au public en 1980.

Les Collections

Le noyau muséal principal se compose d’œuvres à caractère religieux provenant de différentes églises de la ville.

Au fil des ans, la collection a augmenté grâce à d’autres legs, dépôts, dons et achats.

La section d’Art contemporain a également connu une grande évolution, en raison de l’institution du Prix biennal Città di Jesi - Rosa Papa Tamburi, où les différents artistes participants ont laissé leurs œuvres en dépôt.

C’est ainsi qu’est installée la Galerie d’Art contemporain, inaugurée en 1987 au deuxième étage du palais.

Le musée comprend au total des œuvres couvrant un arc chronologique du XVe au XIXe siècle, la période médiévale est plutôt représentée dans le musée diocésain de la ville.

XVe et XVIe siècles

Cette période est représentée en grande partie par des bas-reliefs et des sculptures en pierre, certains provenant des façades des résidences nobiliaires de la ville. Elle est aussi représentée par des retables en céramique et l’admirable et très crivellien Christ en homme de douleurs (ou Christ dans le tombeau soutenu par deux anges), partie d’un polyptyque démembré de 1480-90 par Nicola di Maestro Antonio d’Ancona :

  • Martyre de saints, bas-relief en pierre, école lombarde, XVe siècle.
  • Armoiries de la famille Santoni, Dragon en bas-relief, pierre, 1498.
  • Tombeaux d’Angelo et Piersimone Ghislieri, pierre, XVe siècle.
  • Madonna della Pietà, pierre peinte, anonyme allemand, XVe siècle.
  • Christ lasso, détrempe sur table, Nicola di Maestro Antonio d'Ancona 1480-1490, de l’église Saint-Marc.
  • Vierge à l’Enfant et aux Saints, retable en terre cuite invetriata, Pietro Paolo Agabiti, 1516, de l’Ermitage des Frères Blancs de Cupramontana
  • Crèche, retable en terre cuite peinte, Pietro Paolo Agabito, 1528.
  • Madonna di Loreto avec les saints Filippo et Giacomo, Raffaellino del Colle, retable à huile, 1540.

Lorenzo Lotto

Sainte Lucie devant le Juge de Lorenzo Lotto.

Le noyau lottesque constitue le cœur des collections muséales, véritable fleuron de la Pinacothèque.

Les peintures réalisées par Lorenzo Lotto pour les églises et les confréries de la ville sont composées d’œuvres d’une importance primordiale pour l’art de la Renaissance italienne :

  • Déposition au tombeau, retable à huile sur panneau, 1512, de l’ancienne église de San Floriano
  • Annonciation, 1526-1527, par un polyptyque démembré de l’Église de San Floriano:
  • Ange annonciateur
  • Vierge annoncée
  • Sainte Lucie devant le juge, retable à huile sur panneau, 1532 de l’ancienne église de San Floriano
  • Retable de San Francesco al Monte, huile sur panneau, 1526, de l’ancienne église de San Francesco al Monte
  • Visitation, retable et lunette, huile sur panneau, vers 1535, de l’ancienne église de San Francesco al Monte

XVIIe et XVIIIe siècles

  • Vierge à l’Enfant et aux Saints, huile sur toile, Antonino Sarti, 1628, de l’ancienne église de Sant’Ubaldo
  • Sainte Famille avec San Giovannino, huile sur toile, Pomarancio, 1609, de la chapelle de Villa Pianetti
  • La Maddalena visitée par les anges, huile sur toile, atelier du Guercino
  • Sainte Catherine d’Alexandrie, huile sur toile, Michele Rocca dit le Parmigianino le Jeune
  • Saint Antoine de Padoue apparaît à Teodora Passeri-Grizi, retable à l’huile sur toile, Francesco Albani, 1611, de l’ancienne église de San Floriano
  • Le SS. Trinità, la Vierge et l’Ange gardien, retable à l’huile sur toile, Giacomo del Po, XVIIIe siècle, de l’ancienne église de Saint-Bernard
  • Portrait de Giovanni Battista Pergolesi, huile sur toile, Domenico Valeri, 1750
  • Mater Amabilis, Sassoferrato
  • Portrait de Gaspare Spontini, huile sur toile, Louis Hersent, 1825, par donation du compositeur à la Commune de Jesi
  • Collection de vases de pharmacie, céramique de Casteldurante, XVIIIe siècle, de l’ancienne pharmacie de l’hôpital.

Œuvres contemporaines

La plupart des œuvres sont de l’artiste jésin Orfeo Tamburi, qui, en 1964, laisse 54 œuvres entre dessins aquarelles et estampes de la période 1948-63. Une autre partie importante est constituée par l’héritage des héritiers de l’artiste cuprin Corrado Corradi (1894-1963).

En 1973, la collection s’est enrichie avec des œuvres du local Betto Tesei (1898-1953).

Parmi les autres artistes présents, liés surtout au Prix Rosa-Tamburi, il y a Guttuso, Guidi, Cantatore, Paolucci, Sassu, Mattioli, Trubiani, Piacesi, Morlotti, Biancini, Ciarrocchi, Brindisi, Vespignani, Cassinari, Giuffré, Bodini.

Bibliographie

  • E. Pietrangeli : Les Musées de Jesi, Ed. Province d’Ancône.
  • Mozzoni Loretta - Paoletti Gloriano, Pinacothèque civique de Jesi, Bologne, 1988.
  • AA.VV., Palazzo Pianetti di Jesi, Ancône, 1992.
  • Jesi et sa vallée, Jesi, guide artistique illustré, Jesi, 1975.

Notes et références

  1. Sistema Informativo Unificato per le Soprintendenze Archivistiche, Angelucci Angelo, su siusa.archivi.beniculturali.it. URL consultato il 16 marzo 2018.

Liens extérieurs

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