Palais de Lourizán
Le palais de Lourizán est un manoir situé à Herbalonga dans la paroisse civile de Lourizán, à Pontevedra, en Espagne.
Pazo de Lourizán
Type |
Palais |
---|---|
Destination initiale |
Résidence principale |
Destination actuelle |
Centre de recherche forestière |
Style | |
Architecte |
Jenaro de la Fuente Domínguez (d) |
Construction | |
Propriétaire |
Députation de Pontevedra |
Pays | |
---|---|
Région | |
Province | |
Commune | |
Altitude |
31 m |
Coordonnées |
42° 24′ 34″ N, 8° 39′ 53″ O |
---|
Histoire
Au XVe siècle cette propriété a été transformée en ferme. Le pigeonnier circulaire crénelé date de cette époque.
Au XIXe siècle, le palais a appartenu à Buenaventura Marcó de el Pont, après qu'il l'ait acheté aux héritiers de Francisco Genaro Ángel, le frère de sa femme. Puis il a été transformé en résidence principale et en résidence secondaire pour l'été, lorsque Eugenio Montero Ríos y a vécu. Le Traité de Paris a été signé dans ses salles après la guerre avec les États-Unis en 1898, au cours de laquelle l'Espagne a perdu Cuba, Porto Rico, les Philippines et Guam[1].
La députation provinciale de Pontevedra l'a acheté au début des années 1940, à la Caisse d'épargne provinciale de Pontevedra et (un cinquième) à la marquise d'Alhucema, veuve.[2] En 1943, elle l'a cédé au ministère de l'éducation pour qu'il serve de centre régional d'enseignement, de recherche et d'expériences forestières et en 1946, il est devenu une école technique supérieure de sylviculture.
Il est actuellement intégré dans le Centre pour le développement durable du ministère régional de l'environnement depuis 1991. Les principaux objectifs du Centre de recherche environnementale et forestière de Lourizán sont la protection, la conservation et l'amélioration du patrimoine forestier de la Galice.
Description
Le bâtiment
Le bâtiment du palais a un air romantique et est l'œuvre de Jenaro de la Fuente Domínguez[3]. Il est grand, élégant et majestueux. On y accède par un escalier impérial en pierre gardé par des statues représentant les vertus, les valeurs et les dévotions. La partie centrale est rehaussée par un blason et une horloge, à la place où se trouvent d'habitude les armoiries des manoirs galiciens. Dans la partie inférieure, il y a un balcon et une terrasse qui sert de point de vue et, en dessous, une grotte cachée derrière la végétation qui simule une grotte volcanique calcaire appelée Grotte des Miroirs.
On accède à l'intérieur par une simple porte sur laquelle sont imprimées les initiales de ses anciens propriétaires, "E et A", "Eugenio et Avelina". Le bâtiment possède deux ailes latérales plus légères. Les colonnes, les balcons et les ornements montrent des ressources classiques. Au sommet, une terrasse occupe une importante partie de la surface.
Le domaine
Le manoir possède 54 hectares de jardin et de bosquet, qui montrent les différents usages auxquels il a été consacré au cours des siècles : ferme, jardin botanique seigneurial et centre de recherche forestière.
De nombreux arbres autochtones y poussent, tels que des chênes, des châtaigniers et des bouleaux, des érable sycomores et des arbres introduits, comme des cyprès, des araucarias, des cèdres, des magnolias ou des troènes communs, dont beaucoup ont été apportés par des jardiniers français. Plusieurs de ces arbres figurent dans le Catalogue des arbres singuliers de la Junte de Galice. On y trouve des arboretums avec toutes les variétés de châtaigniers, de pins, d'eucalyptus ou de camélias, avec le plus grand spécimen du monde, un camélia du Japon de 20,5 mètres de haut. Il y a également un rimu de Nouvelle-Zélande et un petit jardin taïwanais[3].
Autour du palais il y a des greniers sur pilotis, un pigeonnier du XVe siècle, une serre en verre avec une structure en fer de 1900, une table en granit d'une seule pièce (apparemment extraite d'un rocher de l'île de Tambo), des statues en marbre blanc et plusieurs fontaines, comme celle du Coquillage, celle de Trois Canalisations, celle du Patio et celle de la Grotte des Miroirs. Le domaine est organisé en avenues: celle des Camélias, celle de l'Eucalyptus et celle de la Grotte des Miroirs.
La serre art nouveau du début du XXe siècle est en verre et en fer forgé et le grenier galicien avec son aire de battage et son séchoir a 16 pieds.
Galerie d'images
- Détail de la façade
- Le palais devant le grand cèdre.
- Fontaine.
- Couloir dans l'intérieur du palais.
- Les vitres du pazo au fond depuis le bosquet
- Latéral de la façade avec l'escalier et la porte.
- Serre en verre dans le jardin du palais.
- Façade avec solainas.
- Perron et camélias.
- Vue de la façade principale depuis le perron.
- Sculpture dans le jardin.
- Jardins avec azaleas et palmiers.
- Magnolia.
- Grottes dans le jardin.
- Allée des camélias.
- Table en granit dans le jardin sous la pergola. À ce qu'il paraît la pierre vient d'un rocher de l'Île de Tambo.
- Façade.
- Perron.
- Parterre de haies et de fleurs.
Références
- (es) « Los arquitectos sugieren un concurso público para restaurar el Pazo de Lourizán », Diario de Pontevedra,
- (es) « La Xunta seguirá al frente del Pazo de Lourizán al menos durante un año más », Diario de Pontevedra,
- (es) « El infinito jardín del ministro antojadizo en Pontevedra: de una cueva «volcánica» a 700 especies », La Voz de Galicia,
Bibliographie
Arcay Barral, Ange; Barrecheguren Fernández, Jorge; Martínez Soto, Eloy; Piñeira Edreira, Santiago; Vázquez-Roi Harto, Ernesto; (2017), Exposé pour la protection du Pazo de Lourizán. Association d'Amis du Musée de Pontevedra.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le palais de Lourizán, sur le site Visit-Pontevedra
- Le pazo des arbres, sur le site de la Députation de Pontevedra.
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme
- Portail de la Galice
- Portail du XIXe siècle
- Portail de l’Espagne