Palomar 10
Palomar 10 est un amas globulaire obscurci de la constellation de la Flèche[1]. Il a été découvert en août 1955 par George O. Abell à l'aide du télescope Schimdt de l'observatoire Palomar[2]. Sa magnitude apparente de 7,65 le rend invisible à l’œil nu, mais il peut être vu avec un télescope.
Palomar 10 | |
L'amas globulaire Palomar 10 vu dans la bande J par le Two-Micron All-Sky Survey | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Flèche |
Ascension droite (α) | 19h 18m 02,10s |
Déclinaison (δ) | +18° 34′ 18,0″ |
Magnitude apparente (V) | 7,65 |
Dimensions apparentes (V) | 5 ′ |
Astrométrie | |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Amas globulaire |
Dimensions | 1,7 pc de diamètre |
Particularité(s) | L'amas ne semble pas avoir de trou noir stellaire / intermédiaire |
Découverte | |
Découvreur(s) | George O. Abell |
Date | août 1955 |
Désignation(s) | GCl 111 C 1916+184 Pal 10 |
Liste des amas globulaires | |
Amas et population
Palomar 10 est un amas globulaire riche en métaux avec une métallicité de [Fe/H] = -0,1[3] à -0,7[4] situé dans le disque galactique, et vu depuis le plan galactique[5]. Il est très riche en étoiles de la branche horizontale et plusieurs étoiles variables. L'amas contient deux variables de type Mira de périodes de 893 et 311,5 jours, MZ Sagittae et MV Sagittae[6]. Les étoiles composant Pal 10 sont âgées, et elles sont situées dans la branche horizontale du diagramme de Hertzsprung-Russell, elles sont des géantes rouges en fin de vie avec une masse similaire à celle du Soleil, dont l'évolution stellaire se situe après le flash de l'hélium[3]. Palomar 10 reste un amas relativement petit par rapport à d'autres, son diamètre total fait 1,7 pc et son centre mesure 1,39 pc de diamètre, sa luminosité est mesurée à 1,77 × 104 L☉ et contrairement à d'autres amas, il ne semble pas montrer la présence d'un trou noir stellaire / intermédiaire[7]. Une autre étude dit quant à elle que Palomar 10 pourrait abriter un trou noir intermédiaire de ~150 M☉[8].
Maser astronomique
Un maser astronomique de SiO a été détecté aux abords de Palomar 10, et il est très probable que le maser vient de MV Sagittae (Palomar 10 SAW V2), le maser ayant été nommé MSX6C G052.4153+02.7613. Étant donné les caractéristiques de ce maser, il est possible que MV Sagittae était à l'origine un système binaire qui aurait fusionné[9].
Notes et références
Notes
Références
- « Stellarium Web Online Star Map », sur stellarium-web.org (consulté le )
- « 1955PASP...67..258A Page 258 », sur adsabs.harvard.edu (consulté le )
- (en) D. Kaisler, W. E. Harris et D. E. McLaughlin, « PALOMAR 10 AND NGC 6749: A STUDY IN CONTRASTS », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 109, no 738, , p. 920 (ISSN 1538-3873, DOI 10.1086/133960, lire en ligne, consulté le )
- (en) José G. Fernández-Trincado, Timothy C. Beers, Anna. B. A. Queiroz et Cristina Chiappini, « APOGEE-2 Discovery of a Large Population of Relatively High-metallicity Globular Cluster Debris », The Astrophysical Journal Letters, vol. 918, no 2, , p. L37 (ISSN 2041-8205 et 2041-8213, DOI 10.3847/2041-8213/ac225b, lire en ligne, consulté le )
- (en) Khyati Malhan, Rodrigo A. Ibata, Sanjib Sharma et Benoit Famaey, « The Global Dynamical Atlas of the Milky Way Mergers: Constraints from Gaia EDR3–based Orbits of Globular Clusters, Stellar Streams, and Satellite Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 926, no 2, , p. 107 (ISSN 0004-637X et 1538-4357, DOI 10.3847/1538-4357/ac4d2a, lire en ligne, consulté le )
- « 1981A&AS...45...53C Page 55 », sur articles.adsabs.harvard.edu (consulté le )
- « Finding black holes with black boxes - using machine learning to identify globular clusters with black hole subsystems. », sur academic.oup.com (consulté le )
- « Wandering off the centre: a characterization of the random motion of intermediate-mass black holes in star clusters », sur academic.oup.com (consulté le )
- « SiO Maser Sources toward Globular Clusters », sur academic.oup.com (consulté le )
Liens externes
- (en) Palomar 10 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
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